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4,01

sur 713 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un huit clos haletant réunissant 5 frères et soeurs après la mort de leur père afin de lire son testament. Sauf que secrets de familles, règlements de compte et enferment vont s'immiscer dans leur soirée qui connaîtra une fin tragique pour quatre d'entre eux.

Jusqu'à la fin, nous allons démêler la malédiction qui pèse sur les Belasko et comprendre les informations recueilli sur la lettre qu'à laissé le père à l'intention de ses enfants par des flash-backs.
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L'art du meurtre m'avait époustouflée ! Gros coup de coeur en 2021et l'auteure récidive ici avec un thriller familial, sacré famille !
Déjà la couverture est sublime, toujours ces couleurs de rouge et de noir qui tranchent avec le blanc, la demeure des Belasko, moderne entourée de Cyprès.

Une famille va se retrouver dans la maison après le décès du propriétaire, celui-ci annonçant dans une lettre adressée aux cinq enfants que leur mère ne se serait pas suicidée mais qu'elle aurait été assassinée…

L'auteure au début nous explique les caractéristiques de chaque enfant et après ça se transforme vite en huis clos ou l'atmosphère devient suffocante est où des secrets seront dévoilés…

Waouhhhh mais quelle famille !!!

L'histoire sur ce drame familial est originale, l'intrigue est fluide et addictive. Je ne m'attendais pas à un tel final et je suis bluffé ! Christel confirme donc son talent avec ce deuxième opus. Court mais percutant ! 🥊
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Ça fait du bien de lire un thriller très bien ficelé ! Voilà une histoire extrêmement bien construite où l'autrice se joue de son lecteur. Bref, tout ce que j'aime !
Cette histoire démarre de manière assez simple. La réunion familiale des frères et soeurs qui se retrouvent pour dire adieu à leur père dans la maison qui les a vus grandir. Certes chacun a ses petits secrets et l'animosité qui existe entre eux nous laisse à penser que rien ne se passera de manière calme et civilisée.
Comme on peut s'en douter, la tension monte et le lecteur se trouve piégé dans la maison des Belasko. Il m'est impossible d'en dire plus car ce serait vous gâcher le plaisir que vous prendrez à lire.
L'autrice nous fait croire tout du long qu'elle s'est laissée aller à quelques facilités. Mais ce n'est que pour mieux nous tromper.
Plus le puzzle se forme et plus l'image du départ devient floue. Jusqu'à l'épilogue qui, pour une fois, sert vraiment l'histoire (contrairement à bon nombre de romans où il est tout bonnement inutile).
Bref, j'ai adoré cette lecture. J'aime la construction en chorale qui apporte plus ici qu'une simple alternance de personnages. J'aime la complexité qui s'installe au fil des pages. J'aime la noirceur des personnages. J'aime les avoir tous détestés - ou presque.
Je découvre ici Chrystel Duchamp et je ne vais pas m'arrêter là.
C'était vraiment bien !
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Quel très bon moment de lecture j'ai passé avec la famille Belasko dans leur Casa !

Un huis-clos très prenant où 5 frères et soeurs vont se retrouver réunis le temps d'une soirée suite au décès de leur père. Des secrets, des rancoeurs vont être dévoilés lors de cette réunion de famille et tout cela va virer au drame.

J'ai été curieuse tout le long de ma lecture afin de connaitre la vérité sur cette famille. J'ai tourné les pages sans m'en rendre compte. Les chapitres sont courts et alternent les points de vue entre les différents membres de la famille Belasko, ce qui donne du rythme à l'histoire.
J'ai été happée par les sombres secrets de chacun jusqu'au dénouement final qui m'a laissé sur les fesses.

Ce roman est fait pour vous si:
- vous aimez les huis-clos.
- vous voulez plonger dans les sentiments les plus sombres que l'humain peut ressentir.
- vous souhaitez une intrigue et un dénouement bien ficelés.
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Après avoir beaucoup aimé « délivre-nous du mal » de Chrystel Duchamp, c'est tout naturellement que j'ai souhaité me lancer dans « le sang des Belasko » qui a d'excellents retours.
Alors que leur père vient de décéder, six mois après le suicide de leur mère, les cinq enfants Belasko vont se réunir dans la maison familiale afin de découvrir le testament de celui-ci. Mais entre rancoeurs, jalousies et non-dits, rien ne va se passer comme prévu…
Quel roman ! Voilà la première réflexion que je me suis faite. Alors que quand je me lance dans un roman qui m'a été tant conseillé, j'appréhende toujours d'en attendre trop et d'être déçue. Ici, l'appréhension a vite été remplacé par la délectation de suivre cette fratrie qui est bourrée de mauvais sentiments les uns pour les autres. Une bâtisse, personnage à part entière du roman et cinq frères et soeurs suffisent à eux seuls à vous faire découvrir ce roman, le souffle coupé.
Alternant le point de vue de chaque personnage, ce qui permet au lecteur d'avoir un portrait de cette famille assez complet, ce huis clos est rempli de rebondissements. Addictif et original, le suspense est présent du début à la toute dernière page et ne nous laisse aucun répit.
Est-ce que cette histoire est crédible ? Surement pas ! Est-ce que cela est gênant ? Loin de là ! On oublie tout ça pour se concentrer sur la folie qui a l'air d'emporter les personnages au fil de la soirée.
Explosifs, les événements s'enchainent rapidement et m'ont laissé parfois ébahie. Chaque personnage a commis des actes assez discutables à des degrés différents et jusqu'à la dernière révélation, je n'ai rien vu venir.
En résumé, c'est un coup de coeur ! J'en attendais beaucoup et j'ai eu bien plus. Si ce n'est pas déjà fait, découvrez-le ! Vous ne serez pas déçus.

Lien : https://onparlelecture.wordp..
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Un huit clos grandiose !

Une fratrie se retrouve dans la maison des parents décédés pour lire le testament ensemble mais entre les rancoeurs et les jalousies la soirée ne va pas être celle qu'ils avaient prévus...

Quelle pépite ! Dès les premières lignes du roman, je me suis retrouvée happée, j'avais l'impression d'être dans la pièce avec les membres de la famille, de ressentir les sentiments négatifs et d'entendre les joutes verbales.

Les chapitres sont courts et percutants tellement que j'ai eu l'impression d'être en apnée tout au long du récit. C'est un livre qu'il faut lire d'une seule traite pour vraiment sentir la tension montée, sentir l'horreur arrivée petit à petit, insidieuse. le dénouement est surprenant, l'auteure joue avec nos nerfs pour notre plus grand plaisir et je pense sincèrement qu'il est difficile de la deviner avant de la lire.

J'avoue cependant ne pas m'être attachée aux personnages mais je pense que c'était le but de l'auteure. Il n'y a qu'un personnage qui a trouvé grâce à mes yeux : la Casa ! Elle voit tout, entend tout, elle voit cette famille se déchirer petit à petit et ne peut rien faire. J'ai tellement apprécié que la maison soit un personnage à part entière ! Si vous lisez ce roman vous comprendrez !

L'écriture de l'auteure est très simple et laisse vraiment place à notre imagination, imagination qui part extrapoler les événements et ajoute de l'horreur au tout. J'apprécie de plus en plus quand les auteurs pensent à laisser une place à l'imagination des lecteurs.

Un roman et une auteur a découvrir de toute urgence si vous avez envie d'un thriller haletant qui vous emprisonnera entre ses pages jusqu'à la dernière ligne !
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Cinq frères et soeurs se réunissent dans la maison familiale, celle de leur enfance, la Casa Belasko. Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n'a laissé qu'une lettre à ses enfants, sous-entendant que leur mère ne s'est pas suicidée, mais qu'elle aurait été assassinée.
Les retrouvailles tournent vite vinaigre. Entre colères, rancunes, jalousies, personne ne sortira indemne de cette nuit fatale.

Nous alternons avec les points de vue des personnages, ce qui donne un rythme et un intérêt supplémentaire au récit.

Un huis clos qui se lit d'une traite tant le récit est addictif. Plus de pages ne m'auraient pas ennuyée, bien au contraire !

Un récit haletant, bien construit, où la tension est à son comble !
Dès les premières lignes, l'histoire nous happe. Les révélations s'enchaînent et notre curiosité ne cesse d'augmenter. J'avais hâte de savoir le dénouement, et quel dénouement !!! J'ai adoré !!

Encore une fois je suis conquise par la plume de l'auteure, que je vais suivre de près !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je me suis lancée dans ce livre et j'ai plongé, de temps en temps, je reprenais un peu d'air et hop, je replongeais.

Vous l'aurez compris, j'ai été complètement happée par cette histoire familiale qui s'enchaîne à un rythme certain et dont l'originalité du texte vous séduira probablement autant que moi. Je ne m'attendais pas du tout à ça mais c'était une excellente surprise.

En moins de 240 pages, l'auteur vous démontre que l'argent ne fait pas le bonheur et que certaines familles sont à éviter, mieux vaut passer votre chemin et unir votre destin à d'autres, sans quoi, vous verrez ce qui vous attend ...

Je ne vous en dis pas plus sur ce livre qui est une vraie réussite à mes yeux.

J'avais déjà beaucoup apprécié L'art du meurtre, l'auteur sera donc à ajouter à ma liste d'auteur à suivre.
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Le prologue original ce deuxième roman de Chrystel Duchamp nous présente la « Casa Belasko », belle demeure chargée d'histoire, propriété de la famille Belasko, vignerons originaires d'Espagne. La maison a vu grandir les cinq enfants, Philippe, Matthieu, Garance, Solène, et David. Mais elle a vu se suicider la mère, et décéder le père, victime d'un cancer.

L'histoire prend place la veille de l'enterrement du patriarche, les trois garçons et les deux filles se retrouvant pour connaître le contenu du testament. L'auteur révèle d'emblée que les retrouvailles se sont mal passées, puisqu'un certain capitaine Jouvry interroge celui, ou celle, qui semble l'unique survivant(e) d'un drame familial.

À partir du témoignage qu'obtient le policier, le lecteur assiste en flash-back à un huis clos dans la plus pure tradition du genre, dans lequel se dévoilent peu à peu, à travers des chapitres adoptant le point de vue des uns et des autres, les zones d'ombre de la vie de chacun.

L'atmosphère se détériore rapidement entre les membres de la famille, Philippe et Matthieu se vouant déjà une haine farouche depuis longtemps, et les révélations font surface dans l'intention parfaitement assumée de faire mal. La suspicion, la rancoeur, la jalousie, vont crescendo, bien attisées par les quelques phrases assassines que Monsieur Belasko a écrites dans une lettre destinée à sa progéniture.

Un roman addictif, difficile à lâcher avant l'ultime révélation.
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Le sang des Belasko est une excellente découverte due à Chrystel Duchamp qui a le culot d'emprunter une pente glissante voire casse-gueule, particulièrement pour une jeune auteure ayant encore à faire ses preuves pour enraciner un début de carrière prometteur et fidéliser son lectorat. Chrystel ne s'endort pas sur ses lauriers, ne joue pas la sécurité dans ce roman ; elle a même pris de gros risques en s'appropriant une idée ayant fait le succès d'Agatha Christie dans Les 10 petits nègres - copiée, plagiée, imitée et rarement égalée – et réussit haut la main son pari en faisant honneur à son illustre prédécesseure.


J'ai tout apprécié dans cette histoire, à commencer par sa trame, non pas ordinaire mais classique. L'auteure place 5 héritiers réunis par le décès de leur deuxième parent dans leur maison familiale qui en raison d'une domotique pour le moins désobéissante, la transforme en forteresse. Au milieu des vignes, les comptes, attisés par l'odeur de l'argent frais, se règlent et dévoilent pour chacun des protagonistes une zone cachée de sa personnalité : violence, cupidité, jalousie, luxure ou colère, gourmandise financière. Autant de péchés capitaux ou plus exactement péchés exacerbés par les capitaux ici accumulés par la riche famille. Qui n'a pas connu de frictions familiales, petites ou grandes, lors d'une succession ?


L'audace littéraire de l'auteure paye mais n'est pas suffisante pour expliquer cette réussite ; il faut y ajouter le talent et la méticulosité de son travail. le format choisi, autour de 200 pages, est idéal pour contenir le huis-clos et le rendre intense, sans temps mort, mais il n'y a bien que le temps qui ne soit pas mort. le style est très soigné, émaillé ici ou là de quelques citations ou anecdotes incrustées sans aucune pédanterie et à point nommé pour enrichir l'histoire. La partition de chaque personnage est jouée au cordeau et s'inscrit dans un plan rigoureux, en 5 actes - comme le nombre des enfants de la fratrie – illustrés par une courte réflexion du père. L'idée de personnifier la maison dans de brefs prologue et épilogue, est excellente pour mettre le lecteur sous pression dès les premières pages.


Bref, rien à jeter dans ce roman, ni le titre sobre et classique, ni la couverture explicite : une maison contemporaine perchée sur une petite colline, dont la courbe colorée en bordeaux du chemin d'accès symbolise à la fois [c'est mon avis] le vin fabriqué sur le domaine viticole, et la rivière pourpre du sang des Belasko, expression plusieurs fois utilisée par l'auteure. Faut-il y voir un hommage à Jean-Christophe Grangé ? Quoi qu'il en soit, bravo ! Je vais de ce pas me procurer L'art du meurtre.
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