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sur 705 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Au lendemain de la mort de leur père, cinq frères et soeurs se réunissent dans la demeure familiale, Casa Belasko, au coeur d'un riche domaine viticole. Dans une lettre laissée à leur intention, le défunt affirme que leur mère, décédée six mois plus tôt, ne se serait pas suicidée mais aurait été assassinée. Pendant une soirée et une nuit dans cette maison réputée maudite depuis un mystérieux drame survenu dans le passé, la fratrie se déchire alors que rancoeurs et jalousies se déchaînent sans plus aucun frein. Au petit matin, que restera-t-il de la famille Belasko ?


En enfermant une fratrie dévorée par les rancunes dans le théâtre inquiétant de plusieurs drames obscurs, l'auteur nous plonge d'emblée dans un huis-clos angoissant et explosif dont il s'avère très vite que nul ne ressortira indemne. Alors qu'à la menace diffuse de vieux secrets tragiques à l'impact incertain s'ajoute l'ambiance troublante et quasi fantastique d'un lieu aux allures de piège infernal, les révélations se succèdent pour dessiner peu à peu le terrible tableau de décennies de haines et de violences familiales. Et quand tout semble enfin joué, un dernier retournement attend le lecteur, pour une apothéose de noirceur machiavélique.


Si l'auteur s'est amusée à forcer le trait autour d'un atavisme familial aux relents de malédiction, faisant passer le réalisme de l'ensemble au second plan, le lecteur n'en est pas moins emporté par une intrigue rythmée et sans temps mort, dont la tension doit beaucoup à l'ambiance angoissante habilement entretenue entre haine et démence, entre aigreurs longuement macérées et violentes explosions de colère, entre actes froidement calculés et coups de folie que l'on dirait démoniaques.


Un thriller percutant, totalement réussi, à dévorer sans bouder son plaisir, pour une incursion à faire froid dans le dos dans les noirs tréfonds des dissensions familiales. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Gros coup de coeur !

A l'heure où je commence à écrire ces lignes, je n'ai pas encore terminé la lecture de ce roman, pourquoi ? me demanderez-vous à juste titre ! Parce que, fascinée par ce récit que je me suis décidée à poursuivre entre quatre et six heures du matin, j'ai fait un choix : celui de garder les quarante dernières pages pour plus tard, histoire de faire durer le plaisir.

Ce roman est entré en possession de ma personne, j'ai laissé pénétrer le mystère, la violence, les états d'esprit des personnages, véritables bombes à retardement dont l'explosion était programmée de longue date, et dont la mise sous pression avaient commencé dès la naissance sans doute : hostilités dans la fratrie, peut-être provoquées par les géniteurs, interdictions non comprises par les enfants, cave énigmatique épaississant le mystère, maison vivante et maléfique, qui retient les âmes prisonnières, forçant frères et soeur à un huit clos bien angoissant, parcours chaotique des uns, échec des autres, et l'auteur donne au lecteur, l'occasion de « gratter le vernis » pour s'apercevoir que personne n'est innocent, ni coupable d'ailleurs.

Je crois que relisant ce que je viens d'écrire, je ne peux m'empêcher de retourner vers ce livre qui a encore des vérités à me confier.

La lecture est maintenant terminée, les quarante dernières pages m‘ont encore beaucoup appris. Je connais à présent le lourd secret de la famille Belasko. Mais une question subsiste : malédiction , gènes ou manipulation ? Me poser cette question me rappelle agréablement le livre que je viens de refermer.

Je crois que je vais me procurer les autres livres de cette autrice géniale, capable d'écrire de tels romans dont l'action est étudiée avec tant de minutie. Une grande artiste de l'écriture !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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André, le chef de la famille Belasko vient de mourir d'un cancer, quelques mois après le suicide de sa femme. Les cinq enfants du clan sont donc réunis pour prendre connaissance du testament. Ils arrivent, chacun à leur tour à la vieille demeure familiale, La Casa Belasko, immense ancienne toute de pierres construites, avec d'immenses baies vitrées pour être en communion avec la Nature, essentiellement le parc.

Déjà, un évènement n'augure rien de bon, Solène qui conduit sans regarder la route, comme à son habitude, (à chaque accident, les parents achetaient sans sourciller une nouvelle voiture, alors qu'elle ne fait rien de sa vie, assistée en permanence, le travail c'est trop pénible pour elle !). Bref, elle heurte une biche que, Garance, sa soeur tente de secourir en vain ; elle est donc obligée d'abréger ses souffrances.

Les deux fils aînés, Philippe et Mathieu, sont déjà arrivés à la maison : ils se haïssent car Philippe, coureur de jupons a culbuté sa belle-soeur, la femme de Mathieu, lors d'un mariage. Il s'agit de marquer son territoire en occupant les lieux en premier : bataille de testostérone en vue. le petit dernier, David, tente de rester discret, comme s'il n'était pas concerné.

Le patriarche a laissé une lettre, où il affirme que sa femme ne s'est pas suicidée mais qu'il s'agit d'un meurtre, et la lettre est parsemée de fines allusions qui vont mettre le feu aux poudres et tout va exploser entre les frères et soeurs.

J'ai beaucoup aimé ce roman noir, huis clos, où va se dérouler la tragédie : la maison a été cambriolée autrefois et le patriarche a fait installer des caméras partout, des cartes magnétiques pour ouvrir les portes, alors que la fermeture des volets électriques est pilotée à distance… Enfermés, pris au piège, pour le pire…

Chrystel Duchamp nous manipule avec brio, on se laisse emporter par l'histoire, sur fond de jalousie, haine, trahisons, rancunes de toutes sortes, avec des secrets de famille enfouis. Chacun des enfants s'exprime à son tour, pour révéler tel ou tel détail explosif, et en alternance, un policier, le capitaine Jouvry, enquête, c'est d'ailleurs avec lui que démarre le premier chapitre, un des enfants est interrogé, on le sait dès le départ, mais impossible de deviner de qui il s'agit, l'auteure ne sème aucun indice, on peut chercher dans la construction si c'est au masculin ou au féminin : rien

J'ai bien aimé aussi la manière dont la maison elle-même témoigne, raconte ce qu'elle a vécu.

J'ai découvert Chrystel Duchamp avec « L'art du meurtre » qui m'avait déjà enthousiasmée alors quand NetGalley a proposé ce deuxième opus de l'auteure, il m'a été impossible de résister. J'attends le suivant avec impatience, car les intrigues sont originales, très fouillées, et l'auteure surprend toujours, n'est jamais là où on l'attend.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l'Archipel qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver son auteure avec un immense plaisir.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

Fortiche Chrystel Duchamp !! Voilà un thriller domestique à huis-clos de haut niveau ! Haletant, difficile à poser !

5 frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko après la mort du père. Des dissensions les ont fait s'éloigner les uns des autres depuis des années et tous espèrent pouvoir “se refaire” avec la fortune de la succession.

Une lettre de leur père va mettre le feu aux poudres ! Les vérités seront-elles révélées dans cette maison qui ne veut plus les laisser sortir ?

Mensonges, manipulations, violences... tout y est pour donner un cocktail explosif, au propre comme au figuré. le roman est bien rythmé par chaque chapitre qui est consacré au point de vue d'un des membres de la fratrie ainsi qu'à un sixième “personnage” que je ne dévoilerais pas !

Les phrases, précises et percutantes participent au mystère et à l'angoisse qui étreignent le lecteur du début à la fin ! Je dirais bien qu'à ce niveau le thriller confine à l'art ! Merci pour ce 1er coup de coeur 2021 💖

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PLUME FEMININE 2021
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Découverte lors de son premier thriller « L'art du meurtre » un de mes coups de coeur 2020, j'avais hâte de retrouver la plume de Chrystel Duchamp. Elle avait su me charmer par ses qualités indéniables en matière de suspens. En passant, n'hésitez pas à vous replonger dans la chronique de ce livre, disponible sur mon blog.

Ici, nous quittons le milieu de l'art (même s'il n'est jamais très loin, par quelques subtiles allusions ) pour un huit-clos haletant au sein de la Casa Belasko. le patriarche vient de mourir, ses cinq enfants doivent donc se réunir une dernière nuit dans la demeure familiale en vue d'organiser la succession. Ces cinq frères et soeurs ne partagent plus que leur sang, après des années d'inanité suite à de multiples conflits. Par une lettre, leur père décédé leur communique que le décès de leur mère 6 mois plus tôt n'était peut-être pas un suicide comme conclu par le médecin. Les rancoeurs du passé risquent alors de causer de nombreux dégâts.

240 pages et aucun temps mort ! Dès les premières lignes, l'histoire commence sur les chapeaux de roue et le lecteur se retrouve emporté qu'il le veuille ou non par le récit. Je vous l'annonce déjà, si vous comptez lire ce livre, ne prévoyez rien dans l'immédiat qui ne puisse attendre car ce thriller est terriblement addictif.

Manipulations, mensonges, coups bas, frustrations, les mots sont nombreux pour décrire cette famille dont de terribles secrets entourent leur lignée depuis maintes années. Rien n'est épargné aux lecteurs : suspens intenable, surprises multiples, angoisses quant au sort réservé aux personnages,…

Chacun des chapitres se déroulant selon l'un des points de vue des cinq personnages principaux, cela permet à l'auteure, Chrystel Duchamp, d'envisager au mieux les psychologies de ces protagonistes. Quand en plus, la maison développe une telle aura par son ambiance qu'elle en devient un personnage à part entière, cela est encore plus jouissif!m !

Un autre élément marquant de ce thriller est qu'il ne faut rater aucun élément de l'intrigue surtout celui du final d'apothéose qui s'y déroule et ce, jusque la dernière page et même mieux, jusqu'au dernier mot.

Aucun ingrédient de cette lecture n'a été mitigé ou négatif pour ma part. En fait, si peut-être un, celui d'avoir terminé ce livre, d'être arrivée à sa dernière page et d'avoir dû laisser cette maison à son triste destin. Ce roman m'a beaucoup marquée et restera dans la mémoire un sacré bout de temps.

Je remercie les éditions de L'Archipel (petit clin d'oeil à Mylène en passant) pour l'envoi du livre.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Il y a un peu d'Agatha Christie chez Chrystel Duchamp. Comme la reine du crime, elle excelle à nous faire tourner les pages en nous faisant prendre des coupables pour des innocents et réciproquement. le sang des Belasko est une histoire, revisitée, de meurtre en chambre close.
La vie a été douce pour la famille Belasko, dans leur demeure, la Casa. Les enfants, une fratrie de trois frères et deux soeurs couraient, riaient, s'embrassaient. On saisit vite qui est qui, ce qui est assez rare dans un roman à multiples protagonistes.
Quand l'histoire commence, ils ont grandi, ont quitté la maison. Et les rancoeurs ont remplacé les chamailleries.
Leur père vient de mourir, ils se réunissent une dernière fois, sans enthousiasme. Lorsque le soir arrive, il n'est plus possible pour aucun d'entre eux de sortir de la maison. Les téléphones mobiles n'ont pas de réseau et le téléphone fixe n'a plus de tonalité. Il leur faut attendre le matin pour que les portes s'ouvrent de nouveau.
Un roman policier à énigme, un page turner et une écriture efficace.

Lien : https://dequoilire.com/le-sa..
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J'avais eu la chance de lire son premier roman fin 2019 pour une parution janvier 2020 (« l'Art du meurtre » et j'avais eu un vrai coup de coeur. Je suis son parcours sur Instagram et elle vient régulièrement sur ma page (je la remercie au passage). Autant vous dire que j'ai été ravie de pouvoir lire en avant première son deuxième roman mais attention j'avais peur d'être déçue, je plaçais la barre haute. Avec ce deuxième roman, elle confirme son talent, elle est faite pour écrire dans ce genre littéraire, ce n'était pas un coup de chance avec le premier roman.
J'ai trouvé le point de vue du début du roman original mais je ne peux pas vous en dire plus.
Il s'agit de l'histoire de la famille Belasko. Les parents et 5 enfants : Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David. Mme Belasko décède et quelques mois plus tard c'est au tour de son époux. 4 jours après le décès de Monsieur, les enfants se réunissent dans la « Casa Belasko » la demeure familiale, la veille de ses obsèques pour prendre connaissance de son testament. Au début du roman Chrystel Duchamp prend le temps de bien décrire les personnages car ils ont tous une psychologie, une personnalité bien particulière et c'est bien important d'installer ses éléments pour la suite. On comprend très vite qu'ils ne sont pas forcement très contents de se réunir car il y a de nombreuses tensions entre eux et la question de l'héritage n'allait pas forcément arranger les choses. A la lecture de l'ultime message du père, tous n'ont retenu qu'une phrase, la plus choquante : « Votre mère ne s'est pas suicidée, on l'a a assassinée ». Cette soirée a été un déferlement de haine et de violence. Il faut savoir que d'après des on –dit la demeure est maudite, on certifie qu'elle est hantée mais le sujet reste tabou. Ils vont s'apercevoir que les portes de la demeure ont été bloqué, (par qui ? pourquoi ?) l'histoire va donc se passer en huis clos, cet élément ajoute de la tension. On se demande mais où ça va s'arrêter ? Comment ça va finir !
A la fin de la lecture de ce roman, on est content de se dire que l'on n'a pas de sang Belasko dans les veines ! Encore un thriller époustouflant, un triller que je vous recommande pour bien commencer l'année 2021. Encore un coup de coeur ! Bravo ! Attention j'attends le 3ème avec impatience maintenant !
#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance
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Si les pierres de la bâtisse familiale "casa Belasko" pouvaient parler, elles évoqueraient le souvenir lointain des cris et des rires des cinq enfants de la famille avant que leurs nombreuses disputes à l'âge adulte ne les éloignent...

A six mois d'intervalle, les cinq frères et soeurs de la famille Belasko ont perdu leur mère qui s'est suicidé puis leur père emporté par un cancer. La veille de l'enterrement de celui-ci, les enfants se reunissent une dernière fois dans la maison familiale. Pensant passer un repas calme à évoquer les bons moments passés de leur enfance, une lettre laissé par leur père va faire l'effet d'une bombe: son épouse ne s'est pas suicidée, elle a été assassinée le soir où toute la famille s'était réunie... L'alcool aidant à délier les langues, de nombreux secrets gardés profondément durant des années vont éclater sans qu'il soit possible d'arrêter l'hémorragie qui se répand dans toute la pièce...

Dans ce thriller psychologique, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un polar haletant que l'on ne peut pas lâcher tant qu'on ne l'a pas terminé! Après avoir entendu de nombreuses critiques positives à son sujet, je me suis jetée dessus lorsque je l'ai trouvé dans ma médiathèque. Roman policier assez court, j'ai tout de suite été happée par l'histoire pleine de rebondissements de cette famille qui nous tient en haleine et dont le rythme infernal est captivant.

Ce thriller efficace est sans nul doute un coup de coeur 2021 que je conseille pour les fans du genre...
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J'avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Chrystel Duchamp, L'art du meurtre, paru l'an dernier et c'est à nouveau un coup de coeur avec ce thriller très noir et original. Elle réussit un sans faute avec ce roman très addictif qu'on ne peut lâcher, sans aucun temps mort.

André Belasko vient de mourir d'un cancer, ses cinq enfants se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko pour la lecture du testament et les obsèques. Dès le début, les tensions apparaissent, les deux ainés Philippe et Matthieu se détestent et le second affirme que c'est la dernière fois de sa vie qu'ils se rencontrent, le cadet David essaie de calmer le jeu en vain. Quant à Garance et Solène, même si elles ont fait le chemin ensemble depuis Lyon, elles se disputent car Solène conduit distraitement comme d'habitude et percute une biche.

Lors du souper, le vin coule à flot, on ouvre les grands crûs du domaine pour faire honneur au travail de leur père, un vigneron très renommé. Avant l'ouverture du testament, André a laissé une lettre à ses enfants, dans laquelle il affirme que leur mère décédée six mois avant lui ne s'est pas suicidée comme l'affirme le médecin légiste mais qu'elle a été assassinée. La lettre contient aussi des accusations voilées et malveillantes envers chacun, elle mettra le feu aux poudres. Les ainés cherchent qui aurait pu assassiner leur mère, s'agit-il d'un domestique qui aurait empoisonné sa nourriture ? Ou ne s'agit-il que d'un délire d'André qui était complètement shooté à la morphine ces derniers mois ? Au fil des discussions passionnées, les secrets des uns et des autres se révèlent, les tensions explosent. André était paranoïaque depuis un cambriolage survenu des années plus tôt et avait peu à peu transformé la demeure en une forteresse sous surveillance vidéo, mais tous les codes ont été changés au lendemain du décès par l'intendant. Les cinq héritiers se retrouvent ainsi enfermés dans la maison, le téléphone est également coupé. Les rancunes et les non-dits accumulés depuis l'enfance explosent, tout est prêt pour que le pire se produise. de ce huis-clos, une seule personne sortira vivante.

Ce thriller flirte avec le fantastique, une malédiction plane sur la maison et la famille qui n'en est visiblement pas à son premier drame. le lecteur se trouve embarqué dans un tourbillon de rebondissements, pas forcément tous vraisemblables, mais ce n'est pas dérangeant, on ne sait pas toujours ce qui est réel et ce qui relève du ressenti des personnages. La folie plane et les cadavres s'accumulent. Les personnages parlent à tour de rôle dans ce roman choral, ils sont très fouillés et convaincants. Je n'ai pas vu venir le dénouement, d'une noirceur absolue. La maison est un personnage à part entière de l'intrigue, elle nous explique même son ressenti. La thématique des secrets de famille délétères est exploitée à la perfection.

Ce thriller est gros coup de coeur que je recommande chaleureusement. Un tout grand merci à Mylène de L'Archipel pour cette agréable découverte.

#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

Lien : https://patpolar48361071.wor..
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La casa ouvre ses portes et incite chaque lecteur à poser ses valises ce que nous faisons avec un grand plaisir. Elle a l'air bien accueillante cette casa, mais voilà c'est un piège car une fois entré dans la Casa des Belasko nous ne pouvons plus en sortir, nous ne pouvons pas décemment partir et laisser ces 5 frères et soeurs régler leurs comptes ; et combien même le voudrions nous que nous ne pourrions pas !!! nous sommes enfermés avec eux.
Quelle idée ingénieuse de Chrystel Duchamp de donner la parole à la Casa et de lui accorder une âme bien "vivante". !
Les personnages sont bien travaillés mais l'auteur aurait pu aller plus loin et approfondir certains aspects de la psychologie de cette fratrie. La jalousie n'a peut-être pas, par exemple, été assez exploitée, mais ce bémol ne m'empêche pas d'avoir un avis très positif sur ce roman.
Je suis encore plus contente aujourd'hui de ne pas habiter dans la maison familiale, qui, j'en suis convaincue, porte beaucoup de secrets ... Ne dit-on pas "les murs ont des oreilles" ? ...
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