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4,01

sur 705 notes
Au lendemain de la mort de leur père, cinq frères et soeurs se réunissent dans la demeure familiale, Casa Belasko, au coeur d'un riche domaine viticole. Dans une lettre laissée à leur intention, le défunt affirme que leur mère, décédée six mois plus tôt, ne se serait pas suicidée mais aurait été assassinée. Pendant une soirée et une nuit dans cette maison réputée maudite depuis un mystérieux drame survenu dans le passé, la fratrie se déchire alors que rancoeurs et jalousies se déchaînent sans plus aucun frein. Au petit matin, que restera-t-il de la famille Belasko ?


En enfermant une fratrie dévorée par les rancunes dans le théâtre inquiétant de plusieurs drames obscurs, l'auteur nous plonge d'emblée dans un huis-clos angoissant et explosif dont il s'avère très vite que nul ne ressortira indemne. Alors qu'à la menace diffuse de vieux secrets tragiques à l'impact incertain s'ajoute l'ambiance troublante et quasi fantastique d'un lieu aux allures de piège infernal, les révélations se succèdent pour dessiner peu à peu le terrible tableau de décennies de haines et de violences familiales. Et quand tout semble enfin joué, un dernier retournement attend le lecteur, pour une apothéose de noirceur machiavélique.


Si l'auteur s'est amusée à forcer le trait autour d'un atavisme familial aux relents de malédiction, faisant passer le réalisme de l'ensemble au second plan, le lecteur n'en est pas moins emporté par une intrigue rythmée et sans temps mort, dont la tension doit beaucoup à l'ambiance angoissante habilement entretenue entre haine et démence, entre aigreurs longuement macérées et violentes explosions de colère, entre actes froidement calculés et coups de folie que l'on dirait démoniaques.


Un thriller percutant, totalement réussi, à dévorer sans bouder son plaisir, pour une incursion à faire froid dans le dos dans les noirs tréfonds des dissensions familiales. Coup de coeur.

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Gros coup de coeur !

A l'heure où je commence à écrire ces lignes, je n'ai pas encore terminé la lecture de ce roman, pourquoi ? me demanderez-vous à juste titre ! Parce que, fascinée par ce récit que je me suis décidée à poursuivre entre quatre et six heures du matin, j'ai fait un choix : celui de garder les quarante dernières pages pour plus tard, histoire de faire durer le plaisir.

Ce roman est entré en possession de ma personne, j'ai laissé pénétrer le mystère, la violence, les états d'esprit des personnages, véritables bombes à retardement dont l'explosion était programmée de longue date, et dont la mise sous pression avaient commencé dès la naissance sans doute : hostilités dans la fratrie, peut-être provoquées par les géniteurs, interdictions non comprises par les enfants, cave énigmatique épaississant le mystère, maison vivante et maléfique, qui retient les âmes prisonnières, forçant frères et soeur à un huit clos bien angoissant, parcours chaotique des uns, échec des autres, et l'auteur donne au lecteur, l'occasion de « gratter le vernis » pour s'apercevoir que personne n'est innocent, ni coupable d'ailleurs.

Je crois que relisant ce que je viens d'écrire, je ne peux m'empêcher de retourner vers ce livre qui a encore des vérités à me confier.

La lecture est maintenant terminée, les quarante dernières pages m‘ont encore beaucoup appris. Je connais à présent le lourd secret de la famille Belasko. Mais une question subsiste : malédiction , gènes ou manipulation ? Me poser cette question me rappelle agréablement le livre que je viens de refermer.

Je crois que je vais me procurer les autres livres de cette autrice géniale, capable d'écrire de tels romans dont l'action est étudiée avec tant de minutie. Une grande artiste de l'écriture !
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Quoi de plus normal, pour cinq enfants , de se retrouver dans la propriété familiale pour envisager l'avenir après la disparition récente d'une mère qui s'est suicidée et d'un père victime du cancer ? LA CASA familiale en a vu passer des générations .....elle aimerait bien , elle aussi , savoir quel sera son devenir.
C'est qu'on en raconte des choses , au village , ils en renferment des secrets, les murs ....Et puis , dés leur arrivée, on sent bien qu'ils en ont , des choses à se dire les frères et soeurs ...et pas que des bonnes ...Mais ça, c'est leur histoire , pas la nôtre, le linge sale , ça se lave en famille.... devant un repas arrosé du grand vin local produit par le père vigneron .
Les volets électriques se baissent , les portes se verrouillent, cinq héritiers vont découvrir les dernières volontés paternelles . Laissons les à leurs affaires ...Vous êtes frustrés ? Vous auriez aimé entrer ? Attendez , je vais téléphoner...
Mince ...pas de tonalité. Désolé. A moins que .....mais ne dites rien , hein , l'auteure va nous faire assister à cette nuit décisive....Vous ne viendrez pas vous plaindre si vous ne trouvez pas " le club des cinq " mais plutôt " la famille des Atrides "....A demain matin , enfin , si vous le voulez bien ou plutôt, si vous le pouvez . Moi ? Non , merci ....
Un roman prenant , addictif où " ça commence " de façon plutôt " soft " avec , toutefois , les premiers signes annonciateurs d'un orage qui ne demande qu'à éclater ...Tout va crescendo , et notre envie de savoir est sans cesse en éveil, chaque information , et il y en a , apportant un éclairage nouveau sur une situation de plus en plus complexe . Qui est qui ? Qui a fait quoi ?
Les masques tombent, ( pas ceux du Covid , hein , même si ça vient ) révélant au grand jour , ces " secrets de famille " qui , lorsqu'ils " refont surface " sont plus ravageurs qu'un tsunami ...
Livre subtil qui donne la parole " à la maison " au tout début et à la fin du roman . Et oui , les " murs ont des oreilles " , c'est bien connu . Peut - être même ont ils des yeux ? Ce que l'on sait , c'est qu'ils ne parlent pas . Souvent , ça vaut mieux .
J'ai trouvé ce roman bien écrit, facile à lire , le mystère est bien gardé jusqu'aux ultimes pages même si , si on suit bien , on se doute que ...Non , je n'ai jamais dit qu'il fallait commencer par la fin , ce serait trop dommage , vous vous priveriez d'une très bonne lecture . A bientôt, amis et amies , sauf si , en examinant votre arbre généalogique, vous constatez que .....Ben oui , hein , " il faut souvent balayer devant sa porte " .
Comme on dit par chez nous , " Pour un héritage, quand il y a deux enfants , il y en a toujours un de trop " . C'est terrible , ça , non ? Alors imaginez quand ils sont ....cinq !!!! C'est votre cas ? Et vous avez des biens ? Oh punaise......
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Si vous passez la porte de cette maison remarquable par son architecture et son implantation, vous prenez le risque de croiser sur votre chemin le mal sous toutes ses formes.

C'est d'ailleurs elle, la maison, qui prend la parole, dans le prologue. Quelques jours après le décès de Mr Belasko, les enfants à présent orphelins se réunissent dans la maison. La tragédie se met en place. On n'en saura pourtant pas plus immédiatement, sinon que l'un des enfants est hospitalisé en état de choc et qu'auprès de lui, le capitaine Jouvry essaie de comprendre l'enchaînement des événements.

Chaque chapitre et narrateur apportera sa pierre à l'édifice, qui modifiera peu à peu le portrait de cette famille enviée pour sa réussite !

Comment s'est déroulé le drame, il faudra attendre les dernières lignes pour comprendre.

Lecture addictive, inquiétante, une intrigue bien menée et qui réserve des surprises jusqu'à la fin.

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Six mois après le suicide de leur mère, leur père, malade, décède à son tour d'un cancer. Au lendemain de sa mort, les cinq frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko, pour prendre connaissance du testament. Malgré les tensions déjà bien ancrées depuis des années, les secrets et la haine entre les deux aînés, tous ont répondu présent. Lorsque Philippe franchit le portail, il aperçoit son frère, Mathieu, qui l'ignore totalement. Des années qu'ils ne se sont pas vus et aux dires de ce dernier, ce sera sûrement la dernière fois. Si David, le plus jeune, tente d'adoucir ses aînés, c'est peine perdue. Garance et Solène arrivent ensemble. Cette dernière, peu attentive à sa conduite, heurte une biche, à peine le portail dépassé. L'animal blessé, Garance n'a d'autre choix que d'abréger ses souffrances. Voilà qui n'augure rien de bon pour cette réunion familiale...

Deux soeurs et trois frères réunis, le temps d'une soirée, dans une maison qui tient plus lieu de forteresse et qui semble posséder une âme véritable. À coup de révélations fracassantes, de secrets dévoilés, de réparties cinglantes, de rancoeurs, de jalousies, cette fratrie va se désunir, se désaimer et s'entre-déchirer. Ce huis clos, oppressant et angoissant, tient toutes ses promesses. Ramassé en 230 pages et en courts chapitres qui donnent voix successivement à l'un ou l'autre, ce roman, d'une noirceur implacable, se dévore assidûment. Chrystel Duchamp nous invite, pour le temps d'une soirée et d'une nuit, au coeur de la famille Belasko qui, assurément, se souviendra à jamais de ces événements tragiques. Bien huilé, au suspense grandissant, tendu à souhait et au final surprenant, ce thriller psychologique, habité par des personnages un brin frappadingues, nous saisit et nous surprend, de la première à la dernière page.
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♫Ha ! Ha !
Famille nombreuse
Famille heur..♪

Conneries.

Les Belasko.
Un père.
Une mère.
Trois frères, deux soeurs.
Une vieille bâtisse bunkerisée à la réputation ensorceleuse.

Papa et maman ont cassé leur pipe.
Une ultime réunion familiale dans cette maison qui se souvient.
Une dernière bafouille de ce père taiseux en guise de salutations distinguées.
Ils n'auraient pas dû la lire, non, ils n'auraient pas dû.

Le sang des Belasko se lit tout seul.
Enfin en l'aidant à tourner les pages, tout de même.
Huis-clos familial sur fond de règlements de comptes à O.K. Corral, autant vous dire que pour la réunion annuelle des joyeux trublions, y aurait erreur et sur l'intitulé et sur la localisation.

Jeu de massacre hyper tendu basé sur des chapitres courts et une écriture aussi sèche que les réparties que se balancent allègrement ce club des cinq honni par Enid, ce jeu de la vérité morbide n'en finit pas de rebondir jusqu'au dénouement final, lui-même étonnamment surprenant au regard du lecteur un tantinet perspicace que je croyais être.

Dans la série (noire) c'est court mais c'est bon, nul doute que ces Belasko retiennent toute votre attention.
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André, le chef de la famille Belasko vient de mourir d'un cancer, quelques mois après le suicide de sa femme. Les cinq enfants du clan sont donc réunis pour prendre connaissance du testament. Ils arrivent, chacun à leur tour à la vieille demeure familiale, La Casa Belasko, immense ancienne toute de pierres construites, avec d'immenses baies vitrées pour être en communion avec la Nature, essentiellement le parc.

Déjà, un évènement n'augure rien de bon, Solène qui conduit sans regarder la route, comme à son habitude, (à chaque accident, les parents achetaient sans sourciller une nouvelle voiture, alors qu'elle ne fait rien de sa vie, assistée en permanence, le travail c'est trop pénible pour elle !). Bref, elle heurte une biche que, Garance, sa soeur tente de secourir en vain ; elle est donc obligée d'abréger ses souffrances.

Les deux fils aînés, Philippe et Mathieu, sont déjà arrivés à la maison : ils se haïssent car Philippe, coureur de jupons a culbuté sa belle-soeur, la femme de Mathieu, lors d'un mariage. Il s'agit de marquer son territoire en occupant les lieux en premier : bataille de testostérone en vue. le petit dernier, David, tente de rester discret, comme s'il n'était pas concerné.

Le patriarche a laissé une lettre, où il affirme que sa femme ne s'est pas suicidée mais qu'il s'agit d'un meurtre, et la lettre est parsemée de fines allusions qui vont mettre le feu aux poudres et tout va exploser entre les frères et soeurs.

J'ai beaucoup aimé ce roman noir, huis clos, où va se dérouler la tragédie : la maison a été cambriolée autrefois et le patriarche a fait installer des caméras partout, des cartes magnétiques pour ouvrir les portes, alors que la fermeture des volets électriques est pilotée à distance… Enfermés, pris au piège, pour le pire…

Chrystel Duchamp nous manipule avec brio, on se laisse emporter par l'histoire, sur fond de jalousie, haine, trahisons, rancunes de toutes sortes, avec des secrets de famille enfouis. Chacun des enfants s'exprime à son tour, pour révéler tel ou tel détail explosif, et en alternance, un policier, le capitaine Jouvry, enquête, c'est d'ailleurs avec lui que démarre le premier chapitre, un des enfants est interrogé, on le sait dès le départ, mais impossible de deviner de qui il s'agit, l'auteure ne sème aucun indice, on peut chercher dans la construction si c'est au masculin ou au féminin : rien

J'ai bien aimé aussi la manière dont la maison elle-même témoigne, raconte ce qu'elle a vécu.

J'ai découvert Chrystel Duchamp avec « L'art du meurtre » qui m'avait déjà enthousiasmée alors quand NetGalley a proposé ce deuxième opus de l'auteure, il m'a été impossible de résister. J'attends le suivant avec impatience, car les intrigues sont originales, très fouillées, et l'auteure surprend toujours, n'est jamais là où on l'attend.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l'Archipel qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver son auteure avec un immense plaisir.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ah, mais quel livre ! Lu , non dévoré !

Suite au décès de leur père, Philippe , Mathieu , Garance , Solène et David, se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance «  La casa Balasko » , vaste bâtisse isolée , au coeur d'un domaine viticole en Provence ......
Une lettre de leur père les attend où de nombreux secrets vont être mis à jour .
Que s'est - il passé ?
Quelle est la clé pour comprendre ? .
Le côté , fascinant , addictif, original, inédit , c'est que la maison est traitée à la façon d'une personne à part entière , elle a tout vu mais elle ne dira rien , abritant les drames passés et à venir ,les émotions partagées, les spectres et secrets enfouis, au centre de ce thriller, un huit - clos explosif.

Manipulations , mensonges, jalousies, haine , trahisons en chaîne , le lecteur se trouve emporté par ce récit mené de main de maître à l'écriture vive, enlevée , sombre: des détails explosifs surprennent toujours plus au coeur d'une intrigue très fouillée .

L'auteure détaille la psychologie des cinq personnages prisonniers de la maison avec finesse et talent ,à chaque chapitre :
Mentir , accuser, montrer du doigt, propager des rumeurs , trahir ,tuer, le pire jusqu'à la fin !
Un texte captivant au rythme soutenu , pétri d'énergie où les ressentis de chacun sont analysés sans fioritures , vivement , au coeur d'un scénario brillant malgré quelque invraisemblances !
Merci à Sabine ! Je découvre cette auteure !




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Suite au décès de leur père, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance " la casa Belasko". Cette maison est complétement isolée. On pourrait s'y croire seul au monde. Une lettre de leur père attend ses cinq frères et soeurs où de nombreux secrets vont être révélés. de cette réunion familiale un seul Belasko sortira de cette maison saint et sauf. Que s'est-il passé ? Quelle est la clef pour comprendre ce drame ?
Lu d'une traite à partir de l'acte deux, j'ai beaucoup apprécié ce thriller qui traite de secrets de famille, d'héritage et de manipulation. Il se déroule en huit clos dans cette bâtisse qui détient les plus sombre secret de la famille Belasko depuis des générations.
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Eh bien, quelle histoire! Je savais , suite à quelques critiques lues, que le suspens était terrible, effectivement! Une auteure bien singulière et talentueuse, que je découvre.

Voilà un thriller en huis-clos, façon Cluedo sanglant, très original! Cinq frères et soeurs, Philippe, Matthieu, David, Garance et Solène, se réunissent à la Casa Belasko, la propriété familiale, pour lire ce qu'ils pensent être le testament de leur père, vigneron, qui vient de décéder peu de temps après sa femme. Une lettre , en fait, qui va déclencher la haine ...Et prisonniers de la maison, personnage à part entière ( cet aspect m'a beaucoup plu), ils vont laisser libre cours à leurs démons...

Chacun va faire entendre sa version des faits présents, entrecoupée de souvenirs. Les actes d'une tragédie atroce s'enchaînent. Et c'est un inspecteur qui recueillera les confidences de l'une de ces voix, hospitalisėe, après les faits.

Fort addictif, ce livre explore le Mal, les secrets affreux, le mensonge, la manipulation. Si je n'ai pas adhéré complètement aux agissements parfois peu vraisemblables des protagonistes, j'ai été conquise par l'intrigue machiavélique de l'auteure!
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