La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose

Lorsque je commence ce roman, écrit à la première personne, l'auteure me présente cette jeune femme de 33 ans, en Pologne, quittée par son petit ami. La première partie évoque les relations, que veut l'homme ? Qu'est-ce que l'on attend de lui ? J'ai beaucoup aimé l'humour de l'auteure, cette vision sur la société qui n'est pas fausse et qui laisse donc à réflexion. Comment être aimé, juste pour soi ? Pas parce que l'on attend quelque chose de quelqu'un mais juste savoir que l'on nous aime pour nous, notre présence, notre personne. Cette femme dans les premières pages, abandonnée, toujours laissée... Attend-elle encore une quelconque présence ou attention ? L'auteure me transporte alors à ses 11 ans, à Paris. Une séparation avec ses parents, une arrivée en famille d'accueil, je la vois grandir. Je ressens à l'adolescence son envie d'évasion, l'enfermement familial. Alors, elle part... de la France à l'Espagne, l'Italie ou en Amérique, elle m'emmène avec elle, dans ses espoirs ou dans ses déceptions. Être battue, se sentir jugée, avoir l'impression d'être regardé différemment. Elle s'isole, ce qui passera par différents stades : Abandon, évasion, honte et le sentiment de n'être rien, personne. Tel un flamant rose, elle essaie de garder l'équilibre dans cette vie chaotique. Un handicap, la maladie, le rejet, elle veut s'en sortir, elle veut croire que la vie un jour sera positive pour elle. Les dernières pages sont émouvantes. Il suffit de peu... Il est vrai...de parler, de croire, de penser que la vie peut souvent jouer avec nous mais au fond, faut-il

croire en elle ou en soi ? Ce livre est l'histoire de l'auteure "Diane Ducret" et je peux dire que je suis devenue fan. Son écriture pleine d'humour, d'autodérision, de très belles paroles pour de très bons sujets. L'auteure m'a convaincu que j'aimais beaucoup son style d'écriture aérée, qui danse dans les situations et tellement agréable. Comment je vois Diane Ducret ? Un flamant rose certainement, grande, classe, majestueuse et qui tient debout, toujours malgré le temps chaotique de la vie.
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Beau coup de coeur, une célébration de la vie, une cérémonie du bonheur. Un hymne à se relever quelques soient les épreuves que la vie , le destin vous infligent
La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret est un roman pudique tout en nuance, drôle et grave, léger et sérieux, étonnant et bouleversant.
L'auteur nous offre une ode au bonheur, un carpe diem même quand tout va mal. le récit nous amène à réfléchir sur de nombreuses questions, comment s'aimer quand on manque de confiance en soi, comment aimer quand on n'a jamais reçu d'amour des siens , comment être aimé quand on ne croit pas réellement en l'amour .
L'auteure signe là avec une plume romanesque un roman délicat, doux, un portrait détonnant , magnifique de femme .
Sorte de comédie romantique « dramatique », roman fiction autobiographique , le récit s'ouvre sur une rupture, notre héroine Enaide anagramme de Diane reçoit un appel alors qu'elle est en Pologne de son ami pour lui dire qu'il la quitte.
Lorsqu'elle rentre à l'hôtel, le téléphone sonne...cette fois c'est sa mère qui lui annonce qu'elle est en soins palliatifs, une mère qu'elle n'a pas vu depuis 30 ans et qui la réclame ...Alors la vague des souvenirs enflent et fait surface ...
Elle est belle, intelligente, elle a d l'humour, elle est connue , elle a tout pour elle ou presque, des cassures intérieurs , des fêlures passées qui font ce qu'elle est aujourd'hui.
Enfant abandonnée par ses deux parents, père volage, mère déchue de ses droits, recueillie par des grands-parents assez froids, elle vit assez repliée sur elle-même et seule jusqu'à l'équitation sorte de révélation humaine . Mais Enaid a un grave accident lors d'une compétition. Sa vie bascule , puis c'est l'adolescence et ses excès etc , je ne vous en compte pas plus... mais chaque ligne reflète cette quête éperdue d'amour , elle la femme cabossée par la vie , elle qui a du mal à croire au bonheur et à l'apprivoiser. Elle qui se relève toujours et essaye de tirer le meilleur de ce qui lui arrive .

Une leçon à retenir, le bonheur n'est jamais acquis , un très beau roman qui ne vous laissera pas indifférent, un récit qui m'a ému et que je vous recommande.

L'histoire d'Enaid – Diane, est une histoire aussi drôle qu'émouvante. Poignante. Diane Ducret a beaucoup d'humour et un sens aiguisé de la formule : pourquoi se contenter de dire qu'on boite alors qu'on peut dire qu'on marche comme un flamand rose, pourquoi se contenter d'avouer qu'on aime les hommes plus âgés alors qu'on se considère comme un archéologue du coeur. Ce livre autobiographique raconte les fêlures de son existence, les accidents qui se sont accumulés avec humilité, pudeur et résilience.

« Toutes les fois où je me suis ramassée m'ont laissé la pire cicatrice qui soit, la peur. Celle d'aimer, qu'on ne m'aime pas, d'être seule, de tomber, d'être loin de chez moi. Vivre ma fait mal aux coutures à peines cicatrisées, ça me tire trop fort. Je suis un Frankenstein aux cent bouts rapiécés. Pourtant ils sont bien là, entre mes doigts, les mots que j'attendais, ceux qui me disent que j'ai été aimée. Peut-être pas d'un amour qui sourit ou fait des goûters, mais de l'amour d'un oiseau de nuit battant des ailes près de moi. »

Loin d'être un roman déprimant ce livre se dévore avec émotion. On ne peut ressortir de cette lecture que grandit et assagit tel Enaid qui a fini par retrouver son équilibre. Diane Ducret nous offre un très beau roman, personnel, que je ne peux que vous conseiller.
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Récit fort, drôle et bouleversant.
Des rires. Des pleures. Tout au long de ce roman
Ce livre m'a pris aux tripes, m'a fait pleuré mais paradoxalement il est beau, vrai et comique a des moments .
C'est la vraie vie qui est brutale, sans pitié et qui n'épargne personne.
Ce livre pose la question de l'amour : comment s'aimer, comment aimer et l'être en retour, à se réussir à se construire malgré les problèmes de la vie et sans ses parents.

À réussir à se tenir droit(e) comme un flamant rose malgré tout !

Ce roman, quelle claque. Quel coup de coeur ! Je m'attendais à un roman feel-good, léger, qu'on oublie aussitôt qu'on l'a lu, mais il n'en est rien.
Ca a été dur pour moi d'écrire cette chronique, tellement ce livre m'a prise aux tripes. Ce n'est jamais facile de mettre les mots sur ces livres qui nous bouleversent. Je n'avais encore jamais autant souligné de texte, ni corné autant de pages dans un livre.

Diane Ducret nous donne à lire, avec ce roman, un récit à vif. Elle raconte l'histoire d'une jeune femme qui n'a pas été épargnée par la vie, la sienne. Comme le souligne aufildeslivres : Enaid est Diane.
L'écriture est déliée, simple mais transperce le coeur. Diane Ducret assène ses mots comme elle a vécu les premières années de sa vie. Elle emploie un humour particulier, qui se mélange à une gravité sous-jacente. Quand on la lit, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer.

Le roman commence avec une rupture digne d'une comédie romantique hollywoodienne, mais ici s'arrête la comparaison. La légèreté du début cède la place à un récit doux amer, dans lequel tente de se construire une jeune femme sans cesse abandonnée, malmenée : par sa mère, son père, ses amants… Ses grands-parents sont la seule constance, ils font du mieux qu'ils le peuvent. Ils sont attendrissants dans leur manière de faire, à brandir leur peur du diable à tout bout de champ. Mais malgré leur étroitesse d'esprit, on sent l'amour qui les unit.

J'ai eu mal en lisant ce roman. Mal à mon coeur de voir la spirale auto-destructrice dans laquelle se plonge Enaid adolescente, puis adulte. Mal de la voir se débattre dans cette vie qui la bouscule violemment. Mais finalement, en refermant ce livre, je n'ai pu qu'admirer Enaid. Malgré tous les obstacles qui se sont dressés sur son chemin, elle n'a pas lâché prise. Elle s'est construite par la force de son caractère, seule.

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Chère Diane
Quelle surprise que ton roman...Je dois t'avouer que l'idée de départ que je me faisais de celui-ci a repoussé le moment de le commencer. Et puis sur une inspiration je me suis lancée. J'ai suivi les chemins d'Enaîd, cette histoire en miroir d'une jeune femme qui essaie de se trouver, de se construire sans avoir reçu aucun élément fondateur. Toujours un peu fragile mais forte d'une volonté d'avancer, elle persévère. Dans son parcours, transparaît une énergie, une volonté de s'en sortir, d'être forte et de combattre cette fatalité apparente. Elle vit une succession de coups, d'épreuves de la vie et recherche en permanence à être aimée, être accompagnée, à avoir des modèles, des repères qui lui permettent d'apprendre à être. Ton récit est rempli de sincérité avec des moments parfois drôles, une certaine légèreté pour exprimer des sentiments puissants et parfois plus douloureux. C'est profond et ton écriture est fine et délicate comme ces longues tiges sur lesquelles se reposent les flamants roses. C'est une quête sur savoir comment s'aimer quand on ne nous pas appris l'amour. Alors aujourd'hui que j'ai lu ton livre, je peux te donner mon avis : ça a été une très belle surprise et tu écris merveilleusement bien !!
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J'avais déjà entendu parler de Diane Ducret lors de son livre Les indésirables que je souhaite lire, et aussi grâce à L'homme idéal existe, il est québécois. J'avais hâte de découvrir ce livre dont le titre m'intriguait, et je n'ai pas été déçue, loin de là!

L'histoire démarre de façon assez brutale, et assez drôle aussi. Enaid se fait larguer, par téléphone, pas cool. Dans un autre pays, vraiment pas cool. Alors qu'elle doit passer à la télé, carrément la loose. Pourtant, l'auteure nous raconte tout cela avec beaucoup d'humour, alors on la suit, et on rit avec elle. Et c'est alors qu'elle nous entraine dans l'enfance, les souvenirs, ses souvenirs, son enfance, ses moments persos, difficiles… très pour certains… Et là, on ne peut plus décrocher.

J'ai été conquise de A à Z par ce livre. Cette plume si spontanée, ces situations tournées avec tant d'auto-dérision (mon dieu, l'épisode du concert de piano m'a fait pleurer de rire!!), ces émotions qui vous prennent à la gorge, qui vous font vivre aux côtés de l'auteure, son histoire, ses peurs. Je n'aurais pas les bons mots pour décrire ce que m'a fait ressentir ce bouquin….

La relation mère-fille, difficile, quasi inexistante, les grands-parents qui ne veulent absolument pas que la petite fille reproduise le schéma de sa mère, et qui au final emprunte un chemin rocailleux, semé d'embuches, de mauvaises rencontres, de découvertes, de Vie…

Diane Ducret a vécu énormément de choses et plus on tourne les pages, plus on se dit « Mais c'est pas vrai!!!! » C'est dingue, cette histoire est dingue!! Je suppose qu'écrire un livre sur sa vie n'est vraiment pas chose facile, mais raconter un vie aussi remplie, aussi brutale, aussi terrible (au sens propre comme au figuré) doit être encore plus dur, et l'auteure réussi avec brio cet exercice, avec beaucoup d'humour, beaucoup d'amour aussi.

La fin m'a détruite. Tellement d'émotions, de mots si juste pour décrire les choses, si poétiques, c'est un coup de poing en plein dans le bide mais qui nous fait lever la tête de notre lecture et nous dire « mais bordel la Vie c'est ça!! ».

N'étant pas une grande lectrice, parce que j'ai du mal à trouver les histoires qui me tiennent en haleine,
J'ai adoré Virginie Despentes avec son côté trash, mais voilà que je redécouvre la puissance des mots, réussir à être drôle quand tout vas mal, se rendre compte que la vie rêvé n'est pas vraiment ce dont ont espéré J'ai adoré, il m'a fait rire, pleuré, bravo je vais continuer à lire cette auteure,

Une histoire de courage, de force , de résilience. Comment grandir, évoluer et devenir une adulte quand la vie nous enlève des ressources essentielles dès notre venue au monde. Une histoire autobiographique. L'auteur ne cherche pas à attendrir ou émouvoir, elle se livre avec justesse, simplicité, un humour décapant parfois et de l'autodérision. Une belle plume pour un beau roman

Tout le long du livre, on découvre la vie de Enaid. Il se passe plein de choses que l'auteur rend passionnant grâce à un style agréable. Enaid a eu une vie difficile, mais on comprend que rien ne l'empêche de chercher et de trouver, malgré maints obstacles, l'amour de quelqu'un envers elle. Et ce n'est pas seulement l'amour comme on voit dans les romances, mais l'amour, tout simplement. C'est cela qui m'a plu dans le roman, en plus des fabuleuses comparaisons. C'est la première fois que je lis ce genre de livre, et ce fut une bonne première expérience.