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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dernier volet du cycle "Les Chevaliers du Pardon" qui, chronologiquement, est antérieur à celui consacré à Sioban mais qui est paru postérieurement. Vous suivez ?
Donc, ce quatrième album fait la transition entre les deux cycles.

Seamus fuit en protégeant l'enfant dans lequel s'est réincarnée la Fée Sanctus, puis, l'ayant à nouveau perdue par décorporation, il retourne parmi les Chevaliers du Pardon sans avoir retrouvé son maître, Sill Valt.

Celui-ci suit le Guinea Lord qui, blessé et humilié par les Moriganes, rentre au château de sa mère, la mystérieuse Dame à l'Hermine. Sill Valt veut percer le secret de son origine et trouver le moyen de le vaincre. Il ne sera pas déçu. Il découvrira le pot aux roses, sanguinaires, sanguinolentes, jusqu'à en devenir exsangue.
Nul ne revit Sill Valt.
Ni le Guinea Lord, ni la Dame à l'Hermine.

La Mère des sorcières, assiégée de toutes parts et ayant perdu son champion, préfère s'immoler par le feu que de tomber aux mains de ses ennemis.

Sur les terres de l'Eruin Dulea, la famille des Sudenne a pris le pouvoir et tente de redonner l'espoir au pays. Mais le Mal a plusieurs visages. Il prend l'apparence d'Obla, fils maléfique d'une Morigane et d'une victime envoûtée. Son but est d'instiller le Mal au coeur de l'Amour, au coeur des Sudenne. C'est ce que content les chants consacrés au cycle de Sioban.

Ce quatrième album a été endeuillé par le décès de son talentueux dessinateur, Philippe Delaby. La rupture s'opère à la planche 33 et les 22 pages restantes sont dessinées par son coloriste, Jeremy Petiqueux. Il y a, me semble-t-il, moins de puissance dans le trait, moins d'osmose entre le scénario et le dessin, mais cela reste néanmoins une excellente mouture achevée dans des circonstances difficiles.

Relire le cycle de Sioban s'impose à présent.
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Voici le tome final, celui qui clôture ce cycle dédié à Sill Valt et à la jeunesse de Seamus. Avec ce tome, la boucle est bouclée, ce tome finissant à peu près là où débute la genèse des Sudenne. L'histoire est bonne mais j'ai eu l'impression que la fin est bâclée.
Est-ce moi qui interprète?
Est-ce ma vision de l'histoire qui est faussée par la genèse de cet épisode?
Certes, ce tome est né dans la douleur et le deuil, mais les explications très touchantes données par Dufaux au début du volume ont-elles induit cette impression d'inachevé? Je dois avouer que je l'ignore mais c'est cette impression qui me reste dans la tête. Ce n'est pas mauvais, loin de là, c'est même bien meilleur que de nombreuses autres séries de BD fantasy mais voilà, je m'attendais à plus, je m'attendais à mieux.
Côté dessin, Jeremy a eu le courage de reprendre en cours de tome le travail largement initié par Delaby et force est de constater qu'il a fait du bon boulot. Certes, le trait est moins assuré, moins régulier mais, dans l'ensemble, ça tient la route.
Je me réjouis de découvrir le nouveau cycle, avec une dessinatrice de talent au crayon.
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On commence ce dernier tome de ce cycle avec un bel hommage pour le dessinateur Philippe Delaby, mort lors de la création de cet album.
J'ai été déçue par l'histoire globale. Elle ne manque pas d'intérêt et avait beaucoup de potentiel. Mais je trouve qu'au final tout tombe un peu à plat je ne sais pas vraiment ce qu'à raconter ce cycle. On n'a pas fait grand-chose de la Fée Sanctus, il manque un je ne sais quoi à la révélation de Guinea Lord et de l'histoire avec sa mère. C'est un peu trop linéaire et pas assez approfondi.
De même pour les personnages, même si on s'attache à Sill Valt, on ne sait rien de lui. Pas plus sur Seamus. On aimerait en savoir plus. Encore une fois, du potentiel non utilisé.
Les dessins sont le vrai plus de ce cycle. On regrettera le talent de Philippe Delaby. Mais bravo à Jérémy qui a repris la suite au milieu de l'album sans que ça ne paraisse. le style comme les personnages sont très ressemblants.
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Tout ou presque a déjà été écrit sur cet album, plus peut-être car c'est le testament posthume du grand dessinateur Philipe Delaby, repris avec une belle maitrise par un Jérémy appliqué et inspiré. Si en effet la partie graphique est très réussie, dans son intégralité et avec une unité remarquable vu les circonstances, quid du scénario ? Et bien Dufaux, hormis une tendance à s'étendre niveau textes off, récurrente ces dernières années, clôt son deuxième cycle des Complaintes à mon sens mieux qu'il ne l'a commencé, en narrant les chemins parallèles de Sill Valt et de Seamus, son élève, les Chevaliers du Pardon aux tragiques destinées. C'est le chant du cygne pour Sill Valt qui va succomber aux charmes vénéneux de la Dame à L'Hermine, non sans accomplir son but ultime…de bien curieuse façon. C'est Béatrice Tillier qui assurera le 3° cycle des Complaintes, succédant ainsi à une suite de grands artistes : Rosinsky, Delaby, et donc, la confirmation de Jéremy. Et la musique pour écouter avec: http://bobd.over-blog.com/2014/11/complainte-metallique-sill-valt-vs-metal-hurlant-chronicles.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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