#Nouveau contact

Un air de "Zaï Zaï Zaï" à la lecture de cette BD.

J'aime beaucoup Duhamel. les dessins sont d'une qualité... les détails, les couleurs, les paysages... il m'emporte bien plus loin que l'Ecosse...

Ici, Caricature de la société " réseaux sociaux" actuelle. Les dialogues et monologues sont savoureux, le pauvre photographe en mal de reconnaissance est dépassé par l'ampleur que prennent ses photos.

Les personnages sont vraiment tous étudiés, pensés....

Je ne suis pas entrée dans l'histoire. je le relirai plus tard parce que je sais que je suis passée à côté d'une pépite :D

Doug est un homme solitaire et légèrement bourru. Alors qu'il a abandonné les réseaux sociaux, sa rencontre avec une créature étrange va le pousser à renouer avec ses anciens travers. Un post plus tard, c'est la folie qui commence. Son cliché fait fureur sur le net et vient empiéter sur sa réalité. Fini le calme apaisant de l'Ecosse, des hordes de curieux, de révoltés et de journalistes débarquent devant chez lui.
Avec Nouveau Contact, c'est une BD aux allures de critique sociale qui vous attend. Tout le monde y passe : l'armée, l'église, les féministes, chasseurs, écologistes… Bruno Duhamel dénonce, d'un trait caricatural, avec une pointe d'humour cynique, l'effet papillon engendré par une simple publication. Et les réactions humaines ne sont pas toujours belles à voir. Petit plus, j'ai bien apprécié cette manière de détourner des noms bien connus, comme Twister en rappel à l'Oiseau bleu, et bien d'autres que vous découvrirez en lisant cette bande dessinée fort sympathique.

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j'ai eu un gros coup de coeur pour Jamais, un autre album de Duhamel, et vu le visuel de couverture de celui-ci (l'Écosse ! Une créature !) et la quatrième, je l'ai emprunté avec joie à la médiathèque, et l'ai lu direct en rentrant.

La quatrième : « Doug vit seul dans les Highlands. Il chasse la solitude grâce à son appareil photo, et partage ses images sur Twister. Enfin, « partageait »... Car la vie à Castle Loch n'a pas grand-chose de spectaculaire, et le public s'est vite lassé du quotidien de Doug. Et Doug a fini par douter. de lui, et de ses photos. Et par ne plus rien partager. Mais lorsqu'il photographie une horrible créature translucide, Doug n'a qu'un seul réflexe : retourner sur Twister, et en mettre plein la vue. Il ignore qu'il est sur le point de déclencher une expérience inédite. »

Je suis hélas restée sur ma faim, cet album m'a déçue. Il manque d'âme (comparé à Jamais) et j'ai trouvé sa construction artificielle : Duhamel essaye de démontrer quelque chose que l'on sait tous déjà : l'aliénation des réseaux sociaux, etc. #nouveaucontact m'a fait un peu l'impression d'un épisode de Black Mirror qui enfoncerait des portes ouvertes et manquerait de souffle.

Mais ma déception ne doit pas pour autant prendre toute la place dans ces lignes : cette bande dessinée reste sympa et se lit très bien. J'aime vraiment beaucoup le dessin de Duhamel, et quelques passages font bien sourire !
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Doug vit seul près de Castle Loch en Écosse. Misanthrope, son quotidien se limite à l'observation de la nature et au partage de quelques photos sur internet. Rien de bien palpitant jusqu'au jour où notre photographe amateur rencontre une étrange créature translucide. Fier de son cliché, le partage sur internet ne tarde pas. C'est le début d'une folle aventure qui prendra des proportions énormes qui dépasse de loin tout ce que pouvait attendre ce bon vieux Doug. Une critique amusante des dérives des réseaux sociaux. Un dessin simple et clair, une dose d'humour et quelques bonnes idées, une petite BD sympathique.

Comment parler des dangers du numérique et des réseaux sociaux? Jérôme Duhamel a décidé de s'emparer de son support préféré : la bande dessinée. Pour montrer les dimensions que peuvent prendre l'impact des réseaux sociaux, il a décidé de montrer un système complète absurde en allant jusqu'au bout de l'improbable. D'ailleurs, le lecteur est mis en garde dans un avertissement à prendre au douzième degré. le ton est donné. Allons en Ecosse, dans les Highlands à la rencontre de Doug. Il vit seul dans sa maison. Son hobbit se résume à des photographies qu'il ne veut pas partager sur internet. Il a peur qu'on n'apprécie pas sa production et d'une certaine façon qu'on ne l'apprécie lui. Mais un jour chez lui, il fait face à un animal fantastique translucide qui va lui cracher dessus. Aussitôt, il l'a publie sur Twister et c'est le buzz. Tout le monde veut voir la petite soeur du Loch Ness. Ainsi arrive dans ce coin paumé d'autres adeptes de photos singulières, la presse, l'armée, les pro-animaux étranges et tellement d'autres. La controverse prend des proportions immenses et insaisissables. Surtout qu'à cela se rajoute un hacker qui va détourner des photos de l'ordinateur de Doug de son ex-femme et cela va lui jeter préjudice. La polémique se complète si c'est un misogyne ou pas. Les féministes viennent à s'opposer aux ultrareligieux. Tout part en cacahouète avec des magnifiques pages de combats. On sent que le dessinateur s'est fait plaisir pour bien se moquer de toutes les parties prenantes. Il joue en plus sur les clichés utilisés par une grande part des médias. Un journal va dire la vérité sur l'exploitation des images, des manipulations. Au final, qu'est-ce qui intéresse les gens? Ce qui est vrai ou ce qui fait le plus sensations? On a le droit de croire qu'il y a des individus plus honnêtes et avec une éthique, bien qu'ils soient en infime quantité. le scénariste aborde les fakes news, les théories du complot, la suspicion envers l'industrie, les biotechnologies ou l'État, des nouveaux rapports hommes/femmes, les religieux... le message passe bien avec ce portrait acerbe de la société qui concerne presque l'ensemble des citoyens. Est-ce que cela va pousser des personnes à interroger leur pratique pour autant? On peut en douter. Au moins, on a activer nos neurones pour sourire et réfléchir en même temps. N'est-ce pas déjà bien?

#nouveaucontact de Bruno Duhamel est une BD qui parlera à chacun puisqu'elle nous parle de nos rapports aux réseaux sociaux et des risques inhérents à l'exposition sur ceux-ci.
Doug notre héros est un photographe désabusé mais bien imbibé qui vit seul au bord d'un lac écossais et rêve de devenir célèbre avec les photos qu'il poste sur son compte Twister.
Un soir il prend en photo une créature étrange sortie des flots qu'il publie sans réfléchir.
Et voilà que sa vie bascule, sa photo devient virale sur les réseaux, le petit village isolé voit alors débarquer des hordes de journalistes, suivies de bataillons de l'armée, dans oublier pléthore de petits curieux malsains.
Une histoire rocambolesque et un brin cynique dans laquelle la situation échappe complètement à Doug, qui devient victime de son succès.
Le graphisme est très agréable avec cette prédominance du bleu.
Une lecture que j'ai beaucoup appréciée et qui fait réfléchir sur notre appétence vis à vis des réseaux sociaux et sur les dangers de la célébrité virtuelle et éphémère.

Décidément je n'arrive pas à retrouver ce que j'ai adoré dans « Jamais » ! Aimé le côté absurde des réseaux sociaux, le cadre et les personnages principaux. Pas trop accroché cette histoire de créature dans le Loch Ness. Un bon moment quand même avec des dessins de qualité.

Doug vit à Castle Loch où il prend des photos qu'il postait sur le réseau social Twister. Lassé, il ne partageait plus rien jusqu'au jour où il photographie une étrange créature au bord du lac, qu'il décide de mettre sur Twister. Il déclenche sans le vouloir quantité de réactions.
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Cette bd porte sur les dangers des réseaux sociaux, le danger de se considérer à travers eux et les conséquences de ce qu'on poste.
C'est un thème actuel, l'histoire est bien mais ce n'est pas ma préférée.

Lecture un peu mitigée, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur cette étrange bête qui est apparue, mais l'accent est mis au final sur la bêtise humaine qui n'est pas prête à accueillir des nouvelles formes de vie étrangère. Ce qui est certain puisque l'on est même pas encore capable de respecter la nature que nous avons (nos plantes, nos animaux, nos insectes etc.).