Qu’on veuille se souvenir de ce qu’était antérieurement l’art flamand. Depuis les Van Eyck, les tempéraments s’étaient anémiés. Tour à tour, en proie aux influences hétéroclites, nationales et étrangères, les artistes doutaient, hésitaient avant de claironner leurs pensées; et ces pensées grandioses souvent, la plupart du temps, ne donnaient lieu qu’à des œuvres secondaires : les prodromes synthétiques leur faisaient défaut.