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sur 7460 notes
Et oui, vous ne rêvez pas ! C'est bien une adaptation en un seul album des trois mousquetaires que propose les éditions Glénat en collaboration avec le journal le Monde. Et le résultat est franchement à la hauteur !

Ce qui marque l'esprit ici est l'important travail de synthèse qui a été consenti pour parvenir à résumer ce pavé de la littérature en une quarantaine de planches. Tous les épisodes les plus emblématiques du roman sont bien présents. Certains ont été réduits à leur plus stricte expression (ainsi l'épisode de Felton et ce qu'il implique pour sa charmante prisonnière), mais dans l'ensemble tous y est : le premier contact avec Rochefort, les trois duels, l'histoire de ferrets en diamants, le siège de la Rochelle… Quel plaisir de retrouver tout cela si bien résumé… et quel exploit !

Les dessins sont sympathiques, un brin simplistes mais néanmoins agréables. L'on aura du mal à se familiariser avec le cardinal de Richelieu tel qu'il est dessiné ou même avec Louis XIII qui ne ressemble pas vraiment à celui que l'on a en tête sans que cela ne gâche le plaisir… Si D'Artagnan vieillit et mûrit au cours de l'histoire, il faut bien reconnaître que le première approche est assez… juvénile !

Les explications proposées en fin d'ouvrage, permettent comme d'habitude, d'en savoir davantage sur l'auteur, sur l'oeuvre et sur le contexte. Si tout n'est pas dit, le plus important y est, bien que quelques explications historiques supplémentaires auraient étés bienvenues.

Même si l'on trouvera toujours quelque chose à redire, voici un album qui apporte du plaisir à son lecteur. Que demander de plus ? Nous voici avec un album proposé à un prix modique que l'on pourra lire, relire et partager autour de soi, qui nous permet de replonger dans cette lecture intemporelle. Ce volume ne sera pas disponible très longtemps chez les marchants de journaux… donc il ne faut pas hésiter !
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Que l'on soit enfant, adolescent, adulte ou vieillard, on tombera sous le charme des Trois Mousquetaires. Après trois lectures, lors de trois périodes distinctes de ma vie, ma passion pour cette oeuvre ne s'est pas essoufflée, loin s'en faut. De toutes façons, la plume d'Alexandre Dumas (ou d'Auguste Maquet, ou de sa femme, ou de son chien même, peu importe finalement…) ne permet pas à la flamme incandescente de s'éteindre. C'est virevoltant, lumineux, sombre, secret, drôle, un véritable patchwork d'émotions imprimées dans des lettres, de la magie pure en somme.

Quant à l'histoire qu'on ne résume plus, il faut de temps en temps s'y replonger pour constater les écarts adaptés pour l'écran, les bandes dessinées, dessins-animés ou autres mangas. On s'amusera toujours de la liberté prise par Dumas avec l'Histoire (pauvre Richelieu, un si grand homme…) mais la mise en scène replacée dans des faits historiques, au siège de la Rochelle par exemple, donne un nouveau reflet à certaines périodes riches en hauts-faits et grands évènements, et pourtant injustement ignorées.

Un autre coup d'éclat de cet immense auteur, sa capacité à s'adresser au tout venant, à tout âge. Là où la magie opère, c'est que pour chaque âge l'oeuvre prend une forme différente, c'est que pour chaque lecture on redécouvre un nouvel aspect de l'intrigue, de l'histoire, sans même ressentir les mêmes émotions. Enfant, je voyais des courses folles sur de magnifiques destriers, des combats épiques à l'épée et le sourire aux lèvres, les blagues potaches de Porthos et le cynisme hilarant d'Aramis. Adulte désormais, je vois la froideur des actes, la face noire de l'homme, le remord des héros, le diable dans les faits, les fantômes d'actes impardonnables, et le regret éternel…
Plus qu'un chef d'oeuvre…ce roman est vivant, il bouge mon Dieu!
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Continuons à découvrir et décortiquer les grands classiques, à explorer les oeuvres du talentueux Alexandre Dumas, avec la musique d'Albert le 5ème mousquetaire dans la tête. Vous l'aurez compris, je vous offre une chronique du très célèbre « Les Trois Mousquetaires », puissant récit historique et d'aventure qui a donné naissance à d'innombrables (ré)interprétations.

Encore une fois, vivant dans une grotte au fin fond du Vercors parisien, je suis complétement passée à côté de l'authentique histoire des 3 mousquetaires et du brave D'Artagnan. Alors que ce dernier souhaite devenir un mousquetaire du roi, il provoque impulsivement en duel Athos, Porthos et Aramis. Débute alors, de la plus étrange des façons, une amitié que ni le manque d'argent, ni les blessures, ni les intrigues de la cour ne vont entacher. Dans un contexte historique où le Cardinal Richelieu fait tout pour discréditer la reine Anne d'Autriche aux yeux du roi Louis XIII, orgueilleux et influençable, nos 4 héros vont devoir faire preuve de courage pour contrecarrer les plans du Cardinal et de sa bande.

Courage, inconscience ou intéressement ? La limite est mince pour ces personnages manquants parfois cruellement de bonté, d'altruisme et de réflexion. Entre utilisation des femmes à des fins douteuses et souvent égoïstes, meurtres sanglants, et plongeons systématiques dans des guet-apens évidents, les mousquetaires m'ont étonné. En effet, je m'attendais à faire la connaissance d'hommes chevaleresques, intelligents et empathiques pour finalement et bien souvent, les trouver poltrons et goujats.

Pour autant, on reconnait encore une fois le génie créatif et stylistique de Dumas. L'histoire est bien ficelée, pleine de rebondissements et riche en surprises. On ne s'ennuie pas une seconde malgré un pavé qui peut paraitre visuellement indigeste. de plus, les recherches encore une fois très poussées de l'auteur contribuent au plaisir du curieux renard. La reconstitution est quasiment parfaite et on ressent clairement l'amour de Dumas pour l'histoire de France et ses rois. On soulignera également l'alternance de plusieurs registres avec des moments clairement comiques et d'autres, sombres à souhait.

C'est avec plaisir et agacement que je suis donc arrivée au bout de cette oeuvre romanesque. Une belle découverte d'un univers politique d'un autre temps et de personnages très travaillés. Alors que le comte de Monté Christo fleurtait avec le thème de la vengeance, celui-ci est une ode à l'amitié fraternel et sans limites. Touchant !

Et puis, il faut connaitre ses classiques que diable ! Albert ne pouvait pas rester une référence plus longtemps les enfants…
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Bien sûr on connait tous les trois mousquetaires et toutes ses adaptations grand écran. Je me suis totalement immergé dans ce XVIIe siècle à l'époque de Louis XIII , Anne d'Autriche et le très charismatique Richelieu. Je suis très contente d'avoir ainsi appris un peu plus d'Histoire, bien que tout ne soit pas historique. J'ai retrouvé dans ce roman tout ce que j'avais pu aimer dans les films; les caractères bien trempés de nos mousquetaires mais aussi leur grandiloquence, leur culot, leur manière de vivre qui est assez surprenante.
Les mousquetaires attachés au roi et à la reine sont en concurrence avec les gardes du cardinal et leur rencontre sert souvent de prétexte pour tirer l'épée qui est pour l'époque une manière de passer le temps ,de se couvrir de gloire et de ridiculiser le camp adverse.
On va aussi découvrir Milady, son passé, son obsession à se venger et à détruire tout ce qui se trouve entre elle et ses objectifs.
Ce pavé de 900 pages est assez vite lu malgré un parler un peu ancien et des détails qui sans être essentiels donnent de la saveur ce roman.
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Le troisième et le dernier tome de Les trois mousquetaires nous fait découvrir le générateur du mal qui perturbe le pouvoir de Paris, et même le conflit entre Paris et Londres, et plus loin le conflit froid entre le roi et son Éminence le cardinal Richelieu n'est autre la Milady.

Cette femme que Athos, un des mousquetaires, a nommé le démon sur terre, celle qui avait été sa femme pendant qu'il était le comte de la ferre, cette femme se distingue adroitement dans l'art de la persuasion. On le voit dans l'influence qu'elle exerce sur l'âme de Felton qui n'hésitera pas à se porter garant de devenir l'assassin de Buckingham.

On verra aussi cette influence s'affirmer sur Mme Bonacieux qui se laissera naïvement empoisonner. Mais comme l'écrit Alexandre Dumas:

"Les grands criminels portent avec eux une espèce de prédestination qui leur fait surmonter tous les obstacles, qui les fait échapper à tous les dangers, jusqu'au moment que la Providence, lassée, a marqué pour l'écueil de leur fortune impie."

C'est pour autant dire c'est auprès de D'artagnan et d'Athos, que la Milady retrouve des adversaires coriaces qui réussiront à déjouer en partie quelques de ces plans machiavéliques, jusqu'à la faire condamner en fin de compte devant un bourreau qui d'ailleurs en sait trop sur cette femme!!

C'est toujours avec un grand plaisir qu'on finit ce dernier tome de Les trois mousquetaires!
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"Un pour tous ! Tous pour un !" Telle est la devise des Trois Mousquetaires Athos, Porthos, Aramis et leur nouvel ami, le jeune impétueux Gascon d'Artagnan.

Ce chef d'oeuvre extrêmement connu, écrit de la plume de l'habile et érudit Alexandre Dumas est une perle dans la littérature française ! Cette longue histoire combine histoire politique, aventures, romance, séduction, amitié, trahison et complots pour notre plus grand plaisir.

D'Artagnan, amoureux de la jeune et belle mercière Constance Bonacieux, est vivement sollicité par la reine Anne d'Autriche pour que celui-ci reprenne les ferrets qu'elle avait offert au duc de Buckingham, sachant que le cardinal de Richelieu l'aurait dénoncée auprès du roi Louis XIII !

Une fois l'affaire des ferrets "classée", Constance apprend avec horreur que son mari est cardinaliste et contribue à l'enlèvement de celle-ci par Milady de Winter, jeune femme au charme envoûtant, une beauté exquise mais un esprit corrompu et corrupteur. Meurtrière, vengeresse, comploteuse, fourbe et cruelle, Milady tentera de séduire D Artagnan qui deviendra brièvement son amant. Mais les choses changent, celui-ci découvre une fleur de lys sur son épaule : elle avait alors commis des crimes. Celle-ci, voyant qu'il avait découvert son secret mettra tout en oeuvre pour le faire mourir, en vain. Quelle vengeance prépare t-elle alors ?

D'Artagnan retrouvera t-il sa dulcinée ?

Quel lien Milady entretenait-elle avec l'un des mousquetaires ?

Les mousquetaires trouveront-ils le fin mot de cette affaire ?

Oui, Les Trois Mousquetaire est une oeuvre parfaite malgré sa longueur. La lecture est agréable et nous obtenons des renseignements sur l'histoire politique à l'époque de Louis XIII. Cependant, le cardinal de Richelieu, dans cette histoire, est considéré comme mauvais, calculateur et tyran mais, dans le deuxième tome Vingt ans après, il sera considéré comme un grand homme ! Mazarin sera considéré comme l'était Richelieu dans Les trois mousquetaires. Mais Richelieu, malgré l'affaire des ferrets de la reine, était surtout un homme politique habile et grand conseiller du roi. Il fut aussi le fondateur de l'académie française ! Mazarin, quant à lui, était plus puissant que Richelieu, ce qui n'empêchaient les frondeurs de chanter les satiriques mazarinades dans les rues de Paris.

"Qu'importe s'ils chantent, du moment qu'ils paient !" Avait déclaré Mazarin. Je cite de mémoire, je ne suis pas sûr qu'elle soit correcte au mot près mais l'important est que l'idée générale soit reprise.

Bonne lecture à ceux qui liront ce livre. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un livre casse-tête, écrit d'un style trop lourd et ennuyeux. Bien au contraire !

J'en garde un excellent souvenir !

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Dumas écrit avec une rare finesse qui plonge instantanément dans le Paris du XVIIe siècle. Les superbes dialogues qui animent les personnages donnent à chacun une personnalité unique et rendent la lecture trépidante.

Par exemple, Athos est inévitablement mon favori du trio, bien qu'il possède certainement une once misogyne, mais qui peut être comprise et pardonnée au vu de son obscur passé. Sa maturité, son ingéniosité, son éloquence et son calme en font non seulement un meneur, mais aussi un père pour le jeune D'Artagnan. Athos est l'un de ces protagonistes que j'affectionne tant, car ses qualités deviennent parfois ses pires défauts. A titre d'exemple, sa droiture l'a conduit à la condamnation d'une personne chère à son coeur.

Mais, la foi d'Aramis, souvent bafouée par son amour des femmes, m'a beaucoup plu et fait de lui un mousquetaire particulièrement unique. Il possède d'inoubliables dialogues comme :
"— Bon ! dit Athos, bon ! Oui, mon cher Aramis, nous savons que vos voeux tendent à la religion.
— Je ne suis mousquetaire que par intérim, dit humblement Aramis.
— Il paraît qu'il y a longtemps qu'il n'a reçu des nouvelles de sa maîtresse, dit tout bas Athos ; mais ne faites pas attention, nous connaissons cela."

Je dédie une petite ligne à Porthos, qui malheureusement, ne m'a pas autant charmé que ses deux confrères, bien qu'on le décrive comme toujours paré d'un unique chapeau, de beaux étriers ou d'un magnifique manteau.

Puis, D'Artagnan... Si j'ai trouvé son courage charmant, j'avoue avoir sourcillé quant à sa relation avec Constance. Lui qui n'a d'yeux que pour elle, enclin facilement à "rencontrer" de nouvelles femmes quand cette dernière se retrouve loin de Paris. Je pense que c'est une moeurs, peut-être du XVIIe siècle, certainement de l'époque de Dumas, mais j'ai été choquée par le manque de fidélité du jeune Gascon !

Enfin, je pourrais écrire des dizaines de lignes sur le personnage de Milady. Véritable démon, c'est une femme fascinante au venin mortel. Les charmes qu'elle use pour manipuler hommes et femmes sont fascinants et j'ai dévoré les chapitres dédiés à ses mésaventures. Bien qu'elle soit infâme, j'aurais aimé un livre qui lui soit entièrement dédié pour y découvrir ses intrigues passées et le commencement de sa mystérieuse alliance avec le cardinal.

Oui, "Les trois mousquetaires" est un chef-d'oeuvre aux passionnants personnages, fictifs ou non. L'atmosphère de ce roman est inspirante, et ce n'est pas étonnant qu'il y ait eu autant d'adaptations, car il nourrit encore les passions du XXIe siècle !
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Il y a quelque temps, l'idée de me plonger davantage dans la littérature classique me trottait dans la tête, et étrangement, Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas m'avait échappé jusqu'ici. Et quelle découverte ! Bien que je connaissais les noms de nos trois héros, Athos, Porthos, et Aramis, ainsi que leur acolyte D Artagnan, je n'avais jamais entendu parler de la redoutable Milady, un personnage savamment écrit.

Le nombre de personnages au départ peut intimider. J'ai craint le célèbre "qui est qui déjà ?", une préoccupation à laquelle je suis malheureusement trop habituée. Cependant, l'auteur introduit chaque personnage un par un, et chacun est décrit à la perfection.

Les personnages masculins m'ont semblé très attachants et bien écrits, tandis que les personnages féminins étaient également finement élaborés. Les aventures s'enchaînent sans temps mort, dévoilant plus en profondeur les héros, leur entourage, et leur passé. le roman est riche en action et suspense, se révélant être un véritable « page-turner » pour moi. J'apprécie particulièrement lorsque la fiction se mêle à la réalité historique, et Dumas excelle dans ce domaine.

Bien que j'aie redouté de trouver l'écriture un peu désuète, c'était certes le cas, mais le langage de gentilhomme sied tellement bien à cette période. En résumé, j'ai passé un excellent moment de lecture. Ce nouveau classique confirme que je suis en train de renouer avec des livres qui ne m'attiraient pas du tout il n'y a pas si longtemps. Je ne peux que recommander cette oeuvre, un grand roman français.
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Hé bien... A quasi 50 ans, je me décide à lire ce monument de la littérature française.
C'est compliqué de critiquer un roman tel que celui-ci parce qu'il y a tellement de ressentis qui se bousculent.
D'abord, je trouve que Dumas ne manque pas d'humour. Il y a quelques traits très sympas.
Ensuite, j'ai aimé le recul qu'il prend par rapport à la société qu'il décrit. Il écrit, à un moment donné, que tel fait ne serait plus permis dans la société dans laquelle il vit mais qu'à l'époque de son histoire, cela ne posait pas de problème.
Et puis, j'ai trouvé que le roman est tellement mieux que les films que j'ai pu voir au cinéma. J'ai hâte, du reste, que celui de Martin Bourboulon sorte afin de voir comment il a agencé les évènements.
Enfin, c'est un très bon moment de lecture que ces "Trois mousquetaires" c'est un roman très vivant, captivant, avec beaucoup de rebondissements.

Ce qui le rend "lourd" sont les tournures de phrases mais n'oublions pas que nous sommes d'une époque où les choses vont vite, les phrases sont courtes et directes.
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S'il est une histoire qui appartient à l'imaginaire collectif, c'est bien celle-ci !
Lu en version abrégée au collège, vu en adaptation à la télé ou simplement entendu parler, on connaît tous D Artagnan et ses trois acolytes sans peur et sans reproche. Mais quand on lit, vraiment, on s'aperçoit que notre inconscient a bien transformé l'oeuvre originale !
Certes il y a quelques combats épiques entre les mousquetaires et les gardes du cardinal, oui, il y a de la truculence, pas seulement gasconne, l'ardeur de la jeunesse, les intrigues politiques et le fond historique y est ; néanmoins, si vous y cherchez du pur "cape et épée" vous serez déçus.
La structure du livre, parfois baroque, rappelle que, initialement, Dumas n'a pas écrit un roman mais un feuilleton dont les épisodes courent jusqu'à l'essoufflement, sont relancés par un ingénieux effet de pointe qui nous envoie vers une nouvelle destination et redonne ainsi de l'allant à l'ensemble.
Les dialogues, extrêmement maîtrisés, témoignent des talents de dramaturge de l'auteur mais quelques fois aussi, trahissent le paiement à la ligne des feuilletonnistes et les finances fluctuantes de l'écrivain.
Le ciment de cette oeuvre, un peu éclatée, c'est l'amitié soutenue par des vertus cardinales ( sans jeu de mots!) : Loyauté, probité, bravoure.
Et, comme il n'y a pas de grand héros sans grand méchant, Dumas nous offre, en la personne de Milady de Winter, un parangon du mal, digne de leur courroux et de leur lutte.
On ne saurait pour autant taxer l'auteur de misogynie car les autres personnages féminins sont des adjuvants précieux pour nos justiciers.
On retrouve dans des déclinaisons comme les 4 fantastiques, l'agence tous risques, les tortues ninja, l'empreinte volontaire ou non, de la bande de héros, têtes brûlées au grand coeur.
Si ce livre fait florès en littérature jeunesse, même si la langue peut leur paraître désuète, c'est justement parce qu'il instruit positivement les jeunes lecteurs tout en les divertissant par une forme ludique et plaisante, cependant, c'est surtout à l'âge adulte qu'il prend tout son sens en nous rendant foi en la nature humaine et tout ce qui en fait la beauté.
A (re) lire !
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