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4/5   1 notes
Résumé :
Conférence faite le 7 février 1912 à l'Université populaire Saint-Antoine
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une plaquette , bien sûr épuisée... Je prends toutefois un moment pour parler de cette conférence de Raymond Duncan, frère de la célèbre danseuse, Isadora Duncan...Cet homme a un parcours incroyable , extraordinaire... Il s'est battu pour une philosophie de vie: produire soi-même ce dont on a besoin, vivre au plus près de la nature, et de ses idées. Un "hippie" avant l'heure !!

Je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est formulé dans cette réflexion sur le travail, mais elle a le mérite dans les axes essentiels d'être toujours d'une brûlante actualité. le travail devant offrir la dignité et l'indépendance à l'homme et non pas l'asservir pour les besoins de consommation des autres...
Le plus explicite est de vous proposer quelques passages de cette très intéressante conférence sur le travail mais aussi sur l'éducation.

-"Pour moi, je crois qu'une révolution politique ou sociale resterait sans aucune valeur si elle n'était précédée d'une révolution individuelle. Et pour pouvoir entreprendre une révolution individuelle, il nous faut posséder des moyens d'éducation."-----------------------------------------------------------------------------

"Si donc, il nous est possible de créer un système d'éducation dont le but ne serait point d'échapper au travail, mais serait au contraire d'enseigner le travail, de donner aux élèves l'amour du travail, un système d'éducation qui serait le travail lui-même...".....
Ce que je trouve le plus intéressant c'est la réflexion, la volonté de ne produire par soi-même, que le strict nécessaire...et de ne pas asservir les personnes dans une spirale de besoins de consommation...sans fin !

"Si je ne veux pas être esclave, je ne veux pas davantage avoir un esclave travaillant pour moi. Je veux devenir une individualité indépendante. Si je désire des habits, je ne veux pas que des milliers de mes frères aillent travailler en fabrique afin que j'aie des boutons sur mes habits. Je ne veux pas que des milliers de mes frères meurent d'accidents ou de maladies en tissant des étoffes à la machine dans les grandes fabriques. Je ne veux pas avoir de rapport avec les grandes fabriques. Je ne veux pas que mes frères soient forcés de devenir des ouvriers de fabrique pour répondre à mes besoins"

Vous me direz à juste titre: "pourquoi faites-vous une critique d'un texte qu'on ne peut pas obtenir facilement" ? Vous aurez à demi-raison...car vous pouvez sur le site de la BNF le lire sur écran...[ P.S. je vous joins le lien demain.... car l'air du dehors et le soleil m'appelle, de toute urgence !!!]

Et puis, cela serait épatant si cela donnait une idée de publication à un éditeur, en sachant que Raymond Duncan, a été très actif et atypique toute son existence, qu'il a tenu des conférences sur la danse, la musique, la philosophie et cette réflexion sur la valeur profonde et réelle du travail.

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