La Sage-femme du roi

Une très belle BD enrichissante qui m'a permis de découvrir un côté de l'histoire que je ne connaissais pas du tout.
Cette BD relate des conditions d'accouchements et des conséquences qui en résultent surtout dans les campagnes de France au XVIII ème siècle.
Grace à une femme qui a su tenir tête pour défendre sa profession et son savoir, les conditions se sont améliorées.
Je suis très heureuse d'avoir découvert cette Bd qui m'a permis de découvrir Angélique du Coudray et un pan de l'histoire de la gynécologie.

1751 à Paris, Madame de Coudray, Sage-femme et Mr Livret accoucheur sont rivaux. Madame de Coudray compte bien ne pas laisser les accoucheurs empiéter sur son domaine de compétences. Femme très instruite, elle évolue dans les sphères intellectuelles de la bourgeoisie parisienne. Cependant, lorsqu'elle se voit que ses services ne sont plus appréciés à Paris, elle décide d'accepter une offre qui lui est faite et part en Auvergne.
J'ai beaucoup apprécié ce roman graphique.
Les dessins sont très beaux.
Je me suis attachée à Madame de Coudray, qui une femme forte et très indépendante pour son époque. Elle ne se laisse jamais marché sur les pieds et n'est en aucun cas impressionnée par la science des médecins.
Sûre d'elle et de son savoir, elle ne se laisse pas décourager lorsqu'à la campagne les femmes ne font pas appel à elle.
J'ai trouvé ce roman graphique passionnant, sur une femme extraordinaire qui va écrire le premier livre d'accouchement et une machine qui permet les apprenties accoucheuses à s'exercer. Machine qui sera utilisée par les hommes médecins, ce qui rend la chose d'autant plus extraordinaire. Ces compétences finiront par être reconnues par le roi lui-même.
Très documenté, vous passerez sans aucun doute un très bon moment de lecture.

Comme tout aspect de la médecine, l'obstétrique a grandement évolué au siècle des lumières. Or, les sciences sont, à cette époque, une histoire d'Hommes… tandis que les accouchements sont relégués aux Femmes sous le simple prétexte qu'elles ont enfantés et savent donc instinctivement aider les autres à le faire. Sauf que nous le savons aujourd'hui : un accouchement n'est pas une partie de plaisir et parfois même, il y a de sérieuses complications !

Angélique du Coudray le savait également ! C'est pourquoi elle s'est battue pour revendiquer son expertise face aux chirurgiens désireux d'empiéter également sur ce domaine jusqu'alors entièrement féminin… Mais outre la rivalité avec ces messieurs, elle a également dû batailler ferme pour convaincre les matrones d'apprendre l'art de l'accouchement médical, bien loin des méthodes archaïques revendiquées dans toute la France.

Autant dire qu'Adeline Laffitte a mis les pieds dans le plat en rappelant qu'une femme était à l'origine de l'obstétrique moderne ! Son scénario est fluide et démontre parfaitement la personnalité d'Angélique du Coudray et son intelligence – même face au machisme des chirurgiens et même Denis Diderot qu'on aurait pu espérer plus éclairé que cela…

Quant au graphisme d'Hervé Duphot, le dessinateur a le trait léger et harmonieux avec les couleurs plutôt mates qui rendent justice à un ouvrage historique. À l'instar de la couverture en dégradés de bruns, il maintient un certain raffinement dans les traits, même quand certains visages sont déformés par un accouchement catastrophique à l'ancienne…

Un bel ouvrage sur cette femme de science talentueuse qui a su donner ses titres de noblesse aux sages-femmes, mais qui a hélas fini seule et dans le dénuement… comme tant d'autres grandes dames de ce monde !
Lien : https://sambabd.net/2023/06/..

Venez découvrir Angélique du Coudray en plein XVIIIème siècle dans notre bonne vieille France et comment elle a eu un fort impact. La lecture est fluide, intéressante, très prenante,
et même importante.
Si je comptais sur le fait que ce soit intéressant, que je me suis dit pour la culture et notre Histoire, je ne pensais pas que ce serait aussi bien.
Madame de Coudray est une sage-femme, elle pratique son art depuis des années, elle a une certaine réputation et prend même des apprenties. Elle exerce à Paris. Vous verrez que l'album est révoltant par moment. Déjà il y a deux situations préoccupantes : des hommes chirurgiens qui veulent se prendre de plus en plus l'apanage des sages-femmes, elle deviendrait alors désuète, et certaines règles sont sidérantes. Ensuite, en Province, c'est encore différent, des matrones qui n'y connaissent rien exercent des accouchements, et malheureusement beaucoup de bébés y restent, et parfois même les mères.
Quand Madame de de Coudray ne se sentant plus à sa place à Paris finit par suivre un baron en Province, il y aura aussi le souci d'être une étrangère, d'être acceptée par les autres.
Angélique aura la force de mettre son art au-dessus du reste, et n'aura de cesse de trouver un moyen pour que les choses se passent au mieux. Plutôt que de garder ses connaissances pour elle, elle les partagera avec le monde pour éviter des drames.
La fin est très forte, le titre prend alors également tout son sens.
Un one-shot de Delcourt à mettre dans un maximum de mains et de bibliothèques.
Le dessin est sympathique, plutôt typé bande dessinée, et pas la force principale du titre, mais pas désagréable. Tout est en couleurs.

Un titre qui m'intriguait énormément et qui fut une vraie découverte du monde médical de l'époque. En effet, le métier de sage-femme est un métier très important surtout au XVIIIe siècle ou les conditions médicales étaient plus que désastreuse. cette BD est une vrai mine d'or sur l'histoire médical que nous connaissons aujourd'hui et c'est aussi une biographie de

Angélique du Coudray qui va révolutionner cette méthode et permettre l'enseignement de ce métier si important.
Angélique du Coudray est selon moi une femme intéressante qui mérite amplement une bd sur son histoire, la représentation des femmes est très importante quand il touche à leur corps et à leur intime.

Outre se fait historique intéressant et instructif, j'ai prix plaisir a découvrir une époque et les coutume de l'époque au travers des différents événement de cette bd avec des planche sublime qui sont banale et a la fois travailler avec un vrai travaille sur les lieux et tenu des année 1700.

Paris, 1751. Angélique est sage-femme et voit les chirurgiens s'emparer de plus en plus de son domaine d'expertise, pour en chasser les femmes qui exercent auprès des femmes jusqu'au sein de la cour du roi et dans les cercles lettrés. Mais pleine d'abnégation et maîtresse de son art, elle continue et forme la génération suivante. On lui propose alors de venir officier en province, dans la commune de Thiers, où officient des matrones dont la seule qualité est d'avoir elles-mêmes donné naissance. En découle une surmortalité galopante qui touche aussi bien les mères que les enfants, faute d'hygiène et faute de connaissances scientifiques solides, tenues à distance par des croyances. Elle hésite mais finalement accepte, et se retrouve confrontée à un monde où les étrangers et femmes de surcroît ne sont pas les bienvenues.

J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée : les couleurs sont attrayantes, le dessin un peu classique mais justement ! C'est ce que j'aime ! Les thèmes abordés sont réalistes et conformes aux préoccupations de l'époque, on sent qu'un travail sérieux de documentation préalable a été réalisé, ce qui fait de ce livre une oeuvre de bonne qualité, que je recommande chaudement, autant aux personnes amatrices d'histoire, de féminisme, qu'aux élèves de collège et de lycée !

Merci à l'éditeur pour ce service presse ainsi qu'à #NetGalleyFrance !

Aujourd'hui accoucher n'est plus synonyme de gros risques à quelques exceptions médicales prés en générale bien identifiées et gérées par nos praticiens. Mais longtemps, mettre au monde un enfant était presque jouer sa vie à la roulette russe.
Madame de Coudray fait partie de ces femmes qui ont aidé à ce que de nos jours c'est une formalité si j'ose dire au point que l'on critique régulièrement que ce soit devenu trop médicalisé parfois. Mais ceci est un autre débat.

Dans cette bande dessinée de très belle facture, nous suivons la vie de Madame de Coudray.
Le scénario est sans grande fioritures, mais le propos ne s'y prêtait guère je trouve donc tant mieux. le choix de la narration fut classique et linéaire, mais au moins, on y gagne en clarté à défaut de fantaisie.

Une belle documentation a dû être faite en amont. On a un beau tableau de la situation à Paris et en province. On saisit aussi toutes les idées préconçues par les différentes couches de la population et les corps de métiers, les penseurs d'alors.

Une lecture agréable, instructive et fort bien illustrée.
A lire et faire lire.

Lien : https://espace-temps-libre.b..

Ce graphique est t'ait absolument parfait. Tant le thème que son traitement m'ont plu.

On suit une sage femme au sommet de son art à Paris, dont le métier est menacé par des hommes, chirurgiens, qui souhaitent s'arroger ce pré carré, un des seuls bastions encore laissés aux femmes.

Lasse de cette situation, Angélique du Coudray, accepte une proposition d'un baron pour s'établir à Thiers afin de devenir sage femme en ces terres. Effectivement dans la campagne , la situation est bien plus préoccupante qu'à Paris. Nulle sage femme pour accoucher les futures mères, mais des matrones qui accouchent comme elles peuvent, vaille que vaille …

Face au nombre de décès des mères et des nourrissons, cette femme d'exception devra parvenir à obtenir la confiance de ces femmes, alors qu'elle est vue comme une étrangère et à s'imposer dans un univers médical masculin qui la dénigre.

Un récit passionnant d'une de ces femmes oubliées de l'Histoire

Belle découverte de l'histoire de cette femme oubliée (comme souvent pour les femmes pionnières dans de nombreux domaines).
Je trouve cependant un peu réducteur, voir trompeur d'avoir intitulé la livre "la sage-femme du roi". Cela laisse entendre/supposer que cette sage-femme travaille à la cour alors que pas du tout... Elle doit ce surnom à la mission de formation de sages-femmes donnée par le roi. Pour vraiment rendre hommage à Mme de Coudray, intituler le livre avec son nom aurait eu plus d'impact.
A noter qu'il est heureux que de si nombreuses femmes ait pu être formées quand on voit les "pratiques" obstétricales des matrones de campagne...

Au 18ème siècle, les femmes qui attendaient des enfants couraient un vrai risque de ne pas survivre à l'accouchement.
Angélique du Coudray est une sage-femme qui essaye de trouver sa place dans la France du 18ème siècle. Les médecins ne veulent rien savoir et pensent que leurs instruments sont plus à même de venir en aide lors des accouchements.

Avec les moyens de l'époque, elle essaie de convaincre les futurs parents de faire appel à elle. Mais presque à chaque fois, elle arrive trop tard car elle n'habite pas à côté et les voies de circulation ne sont pas aussi fluide qu'aujourd'hui.
Alors, las de perdre ses clients, et d'entendre des femmes périrent en donnant la vie, elle accepte l'offre d'un notable de la province, et y dépose ses valises.
Elle va, là encore, devoir se battre contre les on-dit, afin d'affirmer sa position.

Une bande dessinée qui retrace l'histoire de l'accouchement au 18ème siècle. La place des véritables sages-femmes n'a pas été sans lutte. Mme du Coudray a changer l'histoire, en apprenant à d'autres femmes à accoucher, en prenant moins de risques avec son ouvrage spécialisé et ses poupées.
Elle a su passer au-dessus du patriarcat pour se faire entendre et se faire respecter dans ce milieu.

C'est en lisant ce genre d'histoires qu'on se rend compte que la médecine a beaucoup évolué et que sans Mme du Coudray, les accouchements ne se passeraient peut-être pas comme ça de nos jours.
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