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3,79

sur 332 notes
Que ce livre est jubilatoire !
Dans sa verve, dans sa créativité, et dans ce renouvellement constant de drôlerie et réalité historique et sociétale à chaque carrefour de l'histoire...
si vous voulez savoir comme Cheval Lamontagne hérita de ce surnom et gagnait sa vie, comme sa mère fut sa mère et en quoi son destin est lié à Noël, pourquoi Madeleine-la-mére est... non, je ne dirai plus rien. Filez donc lire !
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Pour un premier roman, la fiancée américaine est extraordinaire. J'ai adorée cette saga familiale sur quatre générations. La famille Lamontagne de Rivière du Loup nous accueille chez elle!
Eric Dupont nous présente donc ce premier roman, qui commence autour de la premiere guerre mondiale jusqu'au tournant du millénaire. C'est le personnage de Madeleine Lamontagne, présidente de l'empire Mado inc. dont ont suit le plus les aventures, c'est elle qui nous raconte son enfance dans un salon funéraire dirigé par son père, le Cheval, et une grand mère morte. Qui nous raconte sa rencontre déterminante avec Solange, sa jeune voisine qui deviendra son pilier, son roc. Qui nous raconte aussi son accouchement difficile après une grossesse hors mariage et qui partira de Rivière du Loup pour éviter les racontars. Qui nous raconteras finalement son ascension dans le milieu de la restauration.
Dans la dernière partie ont suit les deux fils de Madeleine, Gabriel et Michel, dans leurs déboires amoureux et dans leur travail. A la fin, tous les personnages seront liés entre eux d'une manière ou d'une autre.
La seule chose que je pourrais reprocher à ce roman est la fin un peu précipité. Presque toutes les questions que l'ont se pose au fil du roman se répondent au fil des trente dernières pages et a la toute fin, des questions demeurent toujours. Ont reste sur notre faim, donc! En résumé, une superbe fresque du Québec rural au XXème. Conseil: ne vous laissez pas intimider par le nombre de pages ou par la grosseur de l'écriture!
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Une saga familiale moderne qui commence à Rivière-du-Loup au début du 20e siècle. Plusieurs personnages remarquables : Louis Cheval Lamontagne, l'homme fort aux yeux sarcelle, son petit-fils Gabriel, bâtit sur le même moule, qui «pique» un livre à chacune des femmes avec qui il couche, et bien d'autres…
J'ai beaucoup aimé ce livre malgré quelques longueurs. Un roman plein d'humour avec un petit côté fantaisiste.
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Tout commence par le mariage rapide entre un jeune homme québécois et une jeune américaine, qui donne son nom au roman. La suite, qui raconte la vie de leurs descendants sur trois générations est difficile à décrire : le Québec, l'Allemagne, l'Italie, des Madeleines, un homme fort, de l'opéra, des amours interdites, des amitiés fortes, des religieuses, un gâteau tueur, un croque-mort alcoolique, la guerre, une chaîne de restaurants, des jumeaux brouillés, des croix en or... Mélangez le tout, ajoutez une pointe de fantaisie, presque de merveilleux (mais à toute petite dose !), mettez en assez pour presque 1 000 pages. Variez les modes de narration (récit, lettres, carnets...), soupoudrez de personnages fantasques et vous obtiendrez La fiancée américaine.
Ce roman est vraiment étonnant. Très dense, ça part dans tous les sens, c'est souvent trop long, mais parfois les pages se tournent très vite. Parfois dérangeant. C'est d'ailleurs étrange, car l'auteur a le talent de décrire des situations (relations sexuelles, décès...) sans utiliser de mots crus, juste en suggérant...et tout est compris et met mal à l'aise. Je crois que je n'ai jamais rien lu de tel !
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Enorme pavé québécois, dans la veine des sagas familiales. La famille Lamontagne (principalement Madeleine) traverse ainsi le XXème siècle et ses tourmentes. Une écriture fluide (quoique peu littéraire) qui entraîne facilement le lecteur, on a envie de connaître la suite, on tourne, au début, volontiers les pages.
Malheureusement, le récit est extrêmement complexe, des récits sont enchâssés à l'intérieur d'autres récits, si bien que je m'y suis un peu perdue, au final c'est un peu brouillon et maladroit.
A la limite un bon moment de divertissement, mais sans plus. Il faut absolument noter le nom des personnages, voire faire un schéma des récits imbriqués !
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Entamant son récit au début du XXe siècle, sur les rives du Saint-Laurent, avec l'arrivée de cette fiancée américaine dans la famille Lamontagne, Eric Dupont nous propose donc de suivre, pendant plus d'un siècle, le quotidien et les péripéties, des Lamontagne. Il nous emmenera ainsi du Québec à la vieille Europe, à travers le temps et les aléas de l'Histoire.

Si son passage à Rivière-du-Loup est plutôt bref, l'héritage et l'aura de Madeleine, la fiancée américaine, persisteront longtemps. A commencer par Louis Lamontagne dit le Cheval, son fils, un colosse et un raconteur hors pair qui berce ses enfants d'histoires anciennes, entrecoupées de verres de gin, en lieu et place de prières.

S'il est né dans une église un soir de Noël, Louis est plutôt tenté par les joies terrestres et ne rate pas une occasion de raconter une histoire. Les générations suivantes prendront à leur tour le relais pour assurer la continuité familiale et par exemple, ses petits-fils correspondront entre Rome et Berlin, revenant sur leur enfance et les mystères de leur vie actuelle.

Autre illustration de la continuité familiale : les personnages sont tous des caractères entiers, hauts en couleurs, qui s'affrontent au quotidien. Leur histoire est une saga foisonnante, savoureuse, dont il est difficile de s'extraire. Indépendamment de la taille de l'ouvrage, plutôt volumineux, l'auteur assure le suspense et l'attente du lecteur. Il nous réserve quelques surprises, ébauche des liens, sème quelques indices mais il faudra parvenir à la fin de l'ouvrage pour en découvrir tous les tenants et les aboutissants. Vu le style de l'auteur, drôle et tendre, et les héros attachants, il s'agit là d'un plaisir que je vous invite à découvrir à votre tour !

Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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e viens de terminer La fiancée américaine d'Éric Dupont. Ce livre a remporté le prix des Collégiens et le prix des Libraires 2013 en sol québécois. Si vous aimez les sagas, vous allez apprécier plonger dans cet univers. D'ailleurs, il fait partie des Incontournables de Radio-Canada. Donc, il me tardait de découvrir ce récit qui a marqué le portrait littéraire québécois. Que raconte cette histoire? le livre débute ainsi :

Quelques années avant d'être forcée par sa mère à monter dans un autobus pour New York en plein blizzard de décembre, Madeleine Lamontagne avait été une petite fille qui aimait par-dessus tout les lapins de Pâques, les sapins de Noël et les histoires de Louis Lamontagne, son papa.

Rien qui ne sortit de l'ordinaire. Tout le monde aimait entendre les histoires de Cheval Lamontagne. Avant la télévision, ses histoires étaient de ce qu'il y avait de mieux pour passer le temps à Rivière-du-Loup. C'est la télé qui a tué le Cheval, pas le moteur à explosion.

Ainsi, le lecteur est entraîné dans l'histoire familiale de Cheval Lamontagne sur cinq générations. Il apprend, entre autres, l'importance du signifiant Madeleine, ou encore il découvre les recettes de l'Américaine, il se laisse charmer par l'opéra la Tosca, il ploie sous le poids des croix en or, il observe à quelques reprises le tableau de la mise au tombeau de la Vierge, il accompagne les personnages dans leur religion catholique et il tremble sous le joug du nazisme. C'est un peu tout ça lire ce bouquin qui débute en 1918 avec Madeleine-la-mère, qui doit trouver une femme prénommée Madeleine à son fils.

Mais encore, c'est une histoire se déroulant durant cent ans à travers le portrait d'une famille colorée. Il y a Louis, Gabriel, Solange, Magda quelques Madeleine car chez les Lamontagne, il faut une Madeleine vivante et c'est une belle brique de 877 pages dans l'édition de poche que nous présente l'auteur. Pour suivre les protagonistes, le lecteur est amené dans différents lieux en passant par Rivière-du-Loup, New York ou encore par Rome, Berlin, Montréal et Toronto. Et que dire des yeux sarcelle?

Des rebondissements, il y en a pour les membres de la famille Lamontagne. Ces derniers sont accompagnés de soeurs et de prêtres, d'un fantôme, d'artistes, etc. Ils sont parfois drôles, parfois choquants, parfois sombres, parfois lumineux. le corps détient une place capitale. Un corps anorexique, un corps de culturiste, un corps trop beau pour être vrai, un corps frappé par la maternité, un corps mort.

Tout est lié dans cette saga. Rien n'est laissé au hasard. le lecteur suit le parcours d'êtres qui ne comprennent pas toujours qu'ils ne sont que poussés par le vent…

Pauvre Venise qui jamais ne saurait que la destinée du Cheval et de ses descendants est prise en charge par des forces qui dépassent l'entendement d'une chroniqueuse et qu'il y a des moments où il ne s'agit pas d'être pour ou contre, mais d'avancer avec le vent qui vous pousse. (p. 824)

Éric Dupont sait tisser une trame où chaque pièce du casse-tête est reliée à une autre. Tout est cohérent et chaque petite histoire appartient à l'Histoire.

Donc, si vous avez envie de découvrir l'histoire d'une famille québécoise durant cent ans, ce livre est pour vous. Il faut aller à la rencontre de cette fiancée américaine, sans qui, ce récit n'aurait pas la même signification. C'est fou, c'est drôle, c'est un peu la vie d'une famille du Bas-Saint-Laurent.

Bien à vous,

Madame lit

https://madamelit.ca/2019/01/18/madame-lit-la-fiancee-americaine/
Lien : https://madamelit.ca/2019/01..
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui se veut un livre entre le conte et le roman. On y rencontre des personnages extraordinaire qu'on retrouve souvent dans nos histoires québécoises: l'homme fort qui n'ai rien à son épreuve, le prêtre qui a étudié en Europe ( dans les Europes, comme disaient nos vieux), amateur d'art et un brin pédophile, le jeune frère fragile et maladif, la petite soeur futée et au caractère bien trempé, le père entrepreneur de pompes funèbres et conteur doué et même une grand-maman mère immortelle.

On suit les péripéties de tous ces personnages et de bien d'autres avec un regard souvent amusé et toujours anxieux de savoir ce qui va leur arriver. Je garde un excellent souvenir de ce roman-conte et J'ai eu beaucoup de plaisir à sa lecture malgré quelques exagérations qu'on pardonne rapidement.

C'est comme un dessert qu'on aime; on se sent coupable de L'avoir mangé, mais Dieu que c'était bon. Voilà, c'est exactement ça, un plaisir coupable.
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Je me suis débattu comme un diable dans l'eau bénite (sarcasme dû à la lecture d'une époque religieusement étouffante) pour lire cette histoire. le récit est décousu et s'étire en longueur de façon maladroite. Ce livre est un « melting pot » de clichés propre au peuple Québécois « né pour un petit pain ». J'ai trouvé certains passages carrément désagréable à lire. Bref, j'aurais dû abandonner la lecture plutôt que me faire violence ainsi.
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J'attendais avec impatience d'entamer cette saga apres avoir lu "le gout du bonheur" de marie lagrange, mais la, je n'ai jamais pu saisir le fil conducteur, cela part dans tous les sens, et j'ai finalement abandonne... c'est bien ecrit, mais pas prenant, on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages, et la chronologie est cahotique... deception! Ma note 2/5 ou 8/20
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