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Citations sur La Fiancée américaine (51)

Les gens hésitent toujours à se débarrasser de leurs livres, ils entretiennent avec eux une étrange relation. Une fois qu'ils ont lu un livre, ils le laissent encombrer leur petit appartement pendant des années jusqu'à ce qu'ils se rendent compte, au jour du déménagement, que le papier est lourd. Et ils pestent en descendant les cartons dans les escaliers, maudissent Simone de Beauvoir, envoient Thomas Bernhardt au diable. Mais arrivés à leur nouvelle adresse, ils remontent patiemment leur bibliothèque, souvent en plaçant les livres par ordre alphabétique, comme le castor reconstruit son barrage après une inondation.
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Elle veut dire que le plus important (...) ce serait de faire comprendre à votre public que nous sommes tous Scarpia, que nous sommes tous Tosca et que nous sommes tous Cavaradossi. Oui, c'est ça. Celui qui opprime, l'innocent et celui qui se lève pour dire non.
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Ce dont a besoin le pouvoir totalitaire pour guider la conduite de ses sujets, c'est d'une préparation qui rende chacun d'entre eux apte à jouer aussi bien le rôle de bourreau que celui de victime. (Hanna Arendt)
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Mais c'est souvent à la faveur d'un hasard que les hommes deviennent des héros.
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Ensuite, il y eut les simulations d'attaques aériennes. Juste comme je voulais m'inscrire à la faculté de médecine. Merci, Mein Führer ! Ludwig revenait à Berlin pour des permissions de temps en temps, mais moi, je dus partir en août 1940, dès que les premières bombes plurent sur Berlin. Maman était terrifiée. Elle sortait rarement en 1940, mais le lendemain du premier bombardement, elle m'emmena voir une maison détruite à Moabit, c'était devenu presque une attraction pour les Berlinois d'aller voir les premières maisons détruites par les bombes. Ils n'auraient bientôt plus à se déplacer pour se divertir. Le spectacle serait offert dans leur cuisine, leur chambre à coucher et leur salon.
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Tu vois, c'est ce petit moment de faiblesse où la dame a pensé; «Cet inconnu me regarde pendant que j'éprouve une émotion; vite, cessons ce spectacle indigne» qui pour moi est l'instant allemand. (Pages 294)
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Chez la concurrence de la rue Lafontaine, ont goutait très peu l'arrivée sur le marché des pompes funèbres de l'homme fort, qu'on accusait d'exploiter une grand-mère morte, avantage déloyale aux yeux de tous. (page 117)
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...Selon Magda,chaque livre qu'on lit devient une partie de soi,une sorte de tiroir de la conscience.
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Plus la nouvelle descendait la pente, plus elle se déformait. Encore à l'état presque pur à la hauteur du couvent, c'est-à-dire clamée ainsi : " Le petit Luc Lamontagne a été retrouvé mort asphyxié dans un cercueil ", elle était devenue à mi-pente : "Marc Lamontagne a enfermé son petit frère Luc dans un cercueil, où il est mort asphyxié. " Au bas de la pente, l'information distordue, méconnaissable et torturée voyageait encore plus vite. On en était à : " Marc Lamontagne a étranglé de ses mains le petit Luc et a essayé de masquer son crime à l'aide d'un cercueil " et à " Marc Lamontagne descend la rue Lafontaine armé d'une hache, cachez vos enfants ! " Et la nouvelle se déversa finalement dans l'eau du Saint-Laurent, qui en garda pour toujours à cette hauteur une couleur verdâtre, la couleur de la calomnie.
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Voilà, et de loin, le meilleur roman qui m’ait été offert de lire cet été ! Je me suis délectée des 800 pages de ce formidable récit en seulement 2 semaines ! Il s’agit de l’histoire d’une famille québécoise au fil des générations. Cette famille a la particularité de compter une Madeleine par génération, sur décision d’une grand-mère éponyme. Alors prenez deux semaines de RTT, courez acheter ce pavé, et voilà ce qui vous y trouverez : des échanges épistolaires, une revenante, une pelleté de chanteurs lyriques, une tarte au citron, une vieille allemande, des voyages en Europe et un vieux travesti. Un cocktail détonant qui vous enchantera de la première à la dernière page.
Éric Dupont est une découverte pour moi. Auteur québécois, son style est charmant, simple mais percutant ; l’humour est omniprésent et les tournures merveilleusement bien trouvées. Ce sera probablement le meilleur roman que j’aurais acheté cette année (en double exemplaire pour une amie), donc je ne peux que vous le recommander !
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