un petit livre très bien écrit qui parcours l'essentiel des croyances et superstitions et qui explique d'où elles viennent et ce qui en risque de ne pas les respecter.
Mais c'est évidemment en expliquant que l'on comprend que ces croyances sont issus d'époque où la nature, les objets et les croyances païennes influaient énormément les hommes.
Comme le dit le livre, l'homme a besoin de croire au merveilleux et à l'inexplicable, quitte à en trouver une source étrange.
Même sans être superstitieux, on se prends tous à respecter certaines des croyances énumérées : croiser les doigts, ne pas passer sous une échelle, ne pas mettre le pain sur le dos, ne pas briser un miroir... et cela est très intéressant de savoir d'où viennent ces légendes ... et permettant, peut-être, d'être moins superstitieux ... ou plus finalement.
Commenter  J’apprécie         20
Les premiers miroirs plats, cassables et recouverts d'une pellicule d'argent, étaient fabriqués à Venise et valaient leur pesant d'or... Pour les entretenir, les domestiques et autres gens de maison devaient donc les manipuler avec la plus grande précaution, leur maîtresse répétant sans cesse que les briser apporterait sept ans de malheur et libérerait les démons qui y siégeaient... Admirez comment, par simple soucis financier, les maîtres exploitaient brillamment cette superstition qui se transmit de génération en génération. En effet, les miroirs coûtant extrêmement cher, on utilisait la peur qu'engendrait cette croyance populaire déjà bien assise afin d'éviter d'avoir à acquérir un nouveau miroir qu'on mettrait peut-être sept ans à pouvoir racheter...
Criez à la troupe un "merde !" enthousiaste et vous ferez des heureux. Savez-vous d'où vient cet encouragement peu conventionnel ? Initialement, le mot de Cambronne ne s'employait qu'entre gens de théâtre. En effet, autrefois, les riches spectateurs se faisaient déposer en calèche devant l'entrée du théâtre. on pouvait juger de la fréquentation de la salle et du succès d'une pièce au nombre de crottins qui parfumaient les devants de l'établissement. Plus il y avait de monde, plus il y avait d'excréments. Les crottins étant directement proportionnels au nombre de spectateurs, dire "merde" était donc faire preuve de bienveillance.
"la superstition c'est donner de la valeur à ce qui n'en a pas."
Fabre d'Olivet