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4,03

sur 454 notes
Si le roman historique n'est pas vraiment mon genre de prédilection, j'ai cependant beaucoup aimé les confessions de Victor Renaud durant ce procès de onze jours qu'il sait pourtant perdu d'avance. de son enfance jusqu'à ce crime dont on ne découvre la nature qu'en toute fin de récit, en passant l'apprentissage du métier d'embaumeur, Victor partage ses déboires et son ascension sociale sans aucune langue de bois. S'il a finalement choisi une profession qui lui permet d'embellir la mort, sa vie s'avère cependant particulièrement écoeurante et sordide…

Les détails techniques de cette profession ont beau être assez glauques, le quotidien de cet embaumeur permet surtout une immersion totale dans le Paris de la Révolution à la fin du XVIIIe siècle, tant au niveau de la narration qu'au niveau de la description des moeurs de l'époque. Il faut à ce titre applaudir le travail colossal d'Isabelle Duquesnoy sur cette oeuvre qui regorge de tant d'anecdotes historiques intéressantes qu'elle s'avère finalement captivante… même pour un lecteur qui n'est pas du tout fervent d'histoire. le seul petit bémol est peut-être le manque d'empathie envers cet embaumeur rebutant au possible…

Un roman historique aussi captivant que surprenant, qui me voit non seulement ravi d'avoir franchi le pas en m'attaquant à ce genre que j'ai plutôt tendance à éviter, mais qui me voit surtout ravi d'être né à notre époque !
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Nous sommes au tournant des XVIIIème et XIXème siècles. Victor Renard comparaît devant le tribunal révolutionnaire pour un crime odieux, mais on ne sait pas lequel (On ne le saura qu'à la toute dernière fin). Durant 11 jours de procès, il livre sa confession. Ce que j'ai adoré dans ce roman c'est d'abord qu'il est très instructif: on apprend quantité de choses passionnantes sur la vie quotidienne au XVIIIème siècle, sur les métiers et surtout sur les pratiques et croyances autour de la mort, puisque Victor est embaumeur. Embaumeur, c'est à dire thanatopracteur, médecin légiste, chirurgien, agent des pompes funèbres, gardien de rites millénaires, fabriquant de produits cosmétiques... J'ai aussi appris que le "jus des coeurs royaux" (oui-oui !) faisaient l'objet d'un trafic car ils donnent aux peintres la matière d'un brun inimitable. Ensuite, ce qui fait de ce roman une perle, ce sont les personnages et surtout celui de la mère de Victor, l'ignoble Pâqueline, méchante comme la gale, ivrogne, cupide et tragédienne ratée. Pourtant, il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que j'ai été un peu déçue: le suspens maintenu trop longtemps sans doute...
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Pendant ma lecture je ne cesse de penser au roman « le Parfum » de Patrick Süskind, il y a un je ne sais quoi dans ce livre qui en a le « même goût et le même éclat ».
Immédiatement l'on se demande pourquoi notre « héros » est en prison et va être condamné à mort. Il a 24 ans, possède un caractère doux et naïf. Il est embaumeur de son état. En s'adressant à ces juges et à la salle bondée de voyeurs, il s'adresse à nous. Il parle avec une franchise grivoise et beaucoup d'humour de son horrible jeunesse. Il faut dire qu'à l'époque on ne s'embarrasse pas de psychologie. Tout est balancé « cash » dans le monde de Victorieux. Et le personnage le plus détestable est bien sa mère.
La vie est d'une dureté absolue, tout se marchande, se vole, se maquille, tout est fausseté. Pour survivre il faut faire preuve de beaucoup d'ingéniosité. L'auteur nous décrit le métier d'embaumeur, la mode, la peinture, la vie de l'époque avec une précision inégalée. Ce livre nous plonge dans le Paris crasseux de 1789. Il est parfaitement documenté.
Malgré ce tableau de misères affectives et physiques, Victor aime passionnément. Avec un humour froid et grinçant, l'auteur nous livre comme un « Yseult et Abélard » des bas-fonds parisiens pendant la Révolution. J'ai pris énormément de plaisir à le lire. Je vous le conseille.
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J'avais entendu parler du livre d'Isabelle Duquesnoy sur une chaine Youtube dont j'ai totalement oublié le nom. du coup, lorsque j'ai vu qu'il était disponible sur la masse critique, je n'ai pas hésité une minute pour poser ma candidature. J'ai eu la chance d'être sélectionnée alors je remercie Babelio et surtout les Éditions De La Martinière dont je lisais là le premier livre il me semble ...

"Pute borgnesse !" Victor Renard n'eut jamais de chance avec les femmes. À commencer par sa mère, l'épouvantable Pâqueline, qui lui reprochait d'être venu au monde en étranglant son frère jumeau de son cordon ombilical. Puis ce fut Angélique, la prostituée, qui se moquait des déclarations enflammées de Victor et de sa difformité, comme de sa "demi-molle". Victor échappe pourtant à sa condition misérable : il devient embaumeur. Avec les cadavres, au moins, le voilà reconnu. Et en ces temps troublés, quelle meilleure situation ? Les morts, après la Révolution, ne manquent pas dans Paris …

J'ai un peu tranché le résumé dans le vif car je le trouvais un peu trop long. Je suis partie à la rencontre de Victor avec un immense enthousiasme et je n'ai pas été déçue. On suit notre protagoniste alors qu'il est en train de livrer son témoignage. Il nous raconte son passé, depuis son enfance passée auprès d'une mère que j'ai trouvé horrible. Pâqueline Renard est veuve et semble détester complétement son fils. J'ai eu un mal fou à comprendre cette femme que j'ai adoré détester. Quelle bonne femme abominable !

Victor grandit, mûrit et fait des rencontres. Il commence un apprentissage et finit par devenir embaumeur (vous l'aurez compris avec le titre je pense). J'ai adoré en apprendre plus sur ce métier tel qu'il était pratiqué sous la Révolution. Les méthodes ont bien entendu beaucoup changé (heureusement !)et c'est passionnant de suivre l'apprentissage de Victor auprès de Maître Joulia. Même si certains cadavres sont vraiment peu ragoûtants, j'ai aimé découvrir quel soin les embaumeurs prenaient avec ces corps.

Et puis la vie de Victor est un roman à elle toute seule, il lui arrive des tas d'aventures. J'ai trouvé certains passages assez palpitants, d'autres en revanche m'ont paru un poil longuets mais ça, c'est juste pour trouver un point négatif au livre. L'auteure a fait un travail de malade sur son bouquin, on sent que tous les détails historiques sont réels et parfaitement maitrisés. J'ai appris de nombreuses choses au cours de ma lecture, je suis vraiment ravie d'avoir découvert l'univers et la vie de Victor Renard. Quelque part, il m'a fait penser à Jean-Baptiste Grenouille du Parfum de Süskind. Oui, c'est une belle référence mais je la trouve vraiment méritée.

C'est très bien écrit, la plume d'Isabelle Duquesnoy m'a séduite et a su me conquérir. En plus, elle utilise un vocabulaire d'époque, ce qui rend le récit vraiment vivant et crédible. Pour moi, c'est une réussite. Les personnages sont hauts en couleurs pour certains (je pense là à La Pâqueline et à Angélique par exemple ... Angélique que je n'aimais pas trop au début et qui a fini par me conquérir), le récit est dynamique et le lecteur souhaite absolument savoir à quelle sauce Victor va être mangé.

Mention spéciale pour la fin du livre. Je suis peut-être une andouille finie mais je n'avais pas réellement compris de quoi Victor était accusé. Lorsque je l'ai compris, j'avoue avoir été un peu heurtée quand même ! Je trouve que c'est justement cette fin qui sublime la totalité du roman. Je suis ravie de l'avoir découvert.

N'hésitez pas à plonger dans la vie de Victor Renard, avec le coeur un peu accroché malgré tout !
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Voilà un moment que l'embaumeur me faisait de l'oeil (fort heureusement pour des raisons livresques).

A la sortie de sa suite en format poche, je me suis lancée et ai acheté les deux volumes d'un coup.

Et quelle riche idée ai-je eu là !

Certes, il m'a fallu un petit temps d'adaptation au style narratif, immergeant le lecteur dans le phrasé argotique d'époque de ces personnages plus vrais que nature.

Mais je ne peux que saluer l'écriture de l'autrice alliant humour caustique bien dosé, parsemé de critiques acerbes de la société, et transmission de son savoir historique sans en avoir l'air, des grands sujets aux petites anecdotes.

Saviez-vous que certaines grandes oeuvres ont été réalisées avec le sang des rois de France ?
Connaissiez-vous l'origine du mot impasse ?
Vous doutiez-vous que les pâtisseries servaient des pâtés, tourtes et viandes avant de servir les donuts de nos goûters ?

Un roman historique comme je les aime, divertissant et enrichissant, le combo parfait !

L'incipit m'a talentueusement harponnée et plongée au coeur d'une intrigue des plus particulière et captivante.

J'ai passé les 450 pages de ma lecture à me demander ce qu'avait pu faire ce pauvre Victor pour se trouver dans cette salle d'audience, craignant l'échafaud, face à un public dont j'étais un membre non averti de ses méfaits jusqu'à la fin.

L'usage de ce « pauvre Victor » vous laisse entrevoir l'attachement que j'ai ressenti pour ce personnage dont j'ai suivi le récit de sa vie et de ses multiples péripéties avec appétit pendant 11 jours de confession.

Pourtant, nous sommes plus proches de Quasimodo que de Casanova : tordu de naissance, boutonneux, sans le sou, haï de sa pochtronne de mère qui lui reproche jusqu'à son existence, ayant assisté à l'éviscération de son père tout aussi abject que sa mère, et se faisant mener en barque par une catin qui n'a d'angélique que le prénom. Seul son mentor apporte une touche de bienveillance dans sa triste existence.

Bref, une lecture que je vous recommande chaudement !

Pour ma part, je m'en vais attaquer sa suite…
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⭐️⭐️⭐️⭐️/5

Paris, la révolution a décapité son roi. La ville lumière s'engorge de cadavres et le travail ne manque pas pour les croque-morts et les embaumeurs, dont un certain Victor Renard. Nous rencontrons notre protagoniste en plein procès, celui d'un crime odieux auquel il a perpétré, mais dont on n'en sait rien. Ce procès est aussi le moment pour Victor d'enfin être l'héro de son histoire, et nous livre un récit autobiographique mêlant cruauté, ironie et pitié. La plume de Duquesnoy est délicieuse. Elle nous dépeint un environnement et une histoire dérangeante, glauque, mais avec un humour pince-sans-rire qui allège le récit et son fond.

Victor Renard, jeune homme avec un grand coeur et un bon fond, mais haïe par sa mère qui aurait rêvé qu'il meurt nourrisson. Malgré une vie ballottée par les coups et les mots blessants, il garde une douceur et une morale (quasi ?) impeccable. C'est un homme qui reste droit dans ses bottes et dont on ressent beaucoup de délicatesse. On s'attache à lui petit à petit, j'ai donc beaucoup apprécié ce personnage ! Ce que j'ai apprécié aussi, c'est découvrir son côté franc du collier pendant son procès qui était drôle à lire.

Victor, par le destin des choses, va découvrir le métier d'embaumeur grâce à un homme qu'il considérera comme son père spirituel et la première personne qui l'a bien traité dans sa vie. Il découvrira un art ancestral et nous montre l'importance de prendre soin autant des vivants que des morts (bien que ça ne l'empêche pas de piller des tombes et revendre des coeurs). Car oui, ce que j'ai trouvé aussi intéressant avec ce livre, c'est qu'il explore vraiment plein de facettes morbides de l'après-vie et de son business. On oublie - ou l'on ne sait pas - que pendant longtemps, les coeurs de personnages célèbres (dont la royauté) étaient très prisés par les artistes pour réaliser certaines nuances de rouge et de marrons... La prochaine fois que vous irez dans un musée et que vous regarderez un tableau de la fin du XVIIIe, vous pourrez vous demander si vous avez devant vos yeux le coeur de Louis XIV sous forme de peinture. Enfin bref !

Et cette fin ! On apprend enfin quel est le motif de ce procès, j'avoue que je ne m'y attendais pas. Cela colle complètement à l'atmosphère, le personnage et le livre en général, mais j'avoue que ça m'a étonné. le second plot twist encore plus ! Il renforce la révélation.

Enfin bref, c'est un roman que j'ai apprécié autant par cette atmosphère à la fois paradoxale et contrastante, mais nécessaire pour ne pas nous étouffer dans la chaleur fétide Parisienne, autant par ce protagoniste dont on s'attache et dont on a pitié. Ainsi que les passages à la fois burlesques, ironiques, mais également ceux plus écoeurants.

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Entre défiance et fascination, découvrez l'histoire insolite de Victor Renard, embaumeur du XVIII ième siècle !

Spécialiste des chairs putréfiées, imbattable sur les nymphes, les pupes ou autres asticots, c'est le hasard de la vie qui le mène à ce métier hors du commun, qui sera son salut et signera sa perte. Né tordu, houspillé et méprisé par ses parents, son misérable départ dans la vie ne présageait pas grandeur et respect de ses concitoyens...

Admirablement décrit, d'un réalisme stupéfiant et remarquable, on est pris par cette histoire incroyable ! Ces confessions, tant touchantes que passionnantes, nous embarquent dans l'époque difficile post révolutionnaire, où l'hygiène comme la santé laissaient à désirer. La mort est alors une compagne bien connue de tous... Époque bénie pour les embaumeurs qui officient autant pour s'assurer que les morts sont bien morts que pour les rendre présentables, mais aussi pour déterminer la cause de leur trépas !

Là où les odeurs et les humeurs des corps pourraient en faire défaillir plus d'un, Victor, habitué à la puanteur et aux sévices n'y trouve rien à redire, et se passionne pour ce métier qui s'offre comme une aubaine ! Et poussé par la nécessité, ose sortir des sentiers battus pour arrondir les fins de mois.

Quand on le découvre, Victor semble condamné. Et c'est lors de sa confession au tribunal qu'on aura les détails de sa déchéance finale. Déballage des secrets tragiques de son enfance, complaisance dans les vicissitudes du corps humain, donnant un descriptif fouillé de son expérience du terrain, sans crainte d'écoeurer ou de rebuter son auditoire, il n'épargne rien ni personne. Il ouvre son coeur et sa mémoire, et subjugue son auditoire ! Et si son histoire est d'un abord plutôt sordide et pathétique, elle va être pourtant transfigurée par l'amour d'une femme. Car le noeud de l'histoire réside dans la passion amoureuse qui a bouleversé sa vie...

Richement documenté, ce récit détonnant et formidable ne se quitte qu'avec regrets. J'ai envie de commencer une grande ola pour ce grand roman historique et je vous attends pour la continuer à ma suite !
Lien : https://auxpetitespepites.bl..
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« Avec ton métier d'embaumeur, ta vie n'est qu'une histoire de trous. »
J'ai découvert Isabelle Duquesnoy, grâce à une amie lectrice et à son roman La Pâqueline, qui serait la suite de L'embaumeur. L'inversion des lectures n'est en rien gênante, car c'est la réponse du berger à la bergère ou vice versa.
Le plaisir de lecture est intact et trouble car le lecteur se délecte d'horreurs d'un réalisme absolue.
C'est dû à une plume lettrée et cultivée, accompagnée d'un esprit farceur, l'auteur joue avec nous avec brio.
Il s'appelle Victor Renard, il est sur le banc des accusés et pendant onze jours il va essayer d'échapper à la guillotine, le pourquoi vous ne le savez pas d'emblée et cela a peu d'importance finalement.
Il est même dépouillé de son prénom.
« On me surnomme Victordu, à cause de ma tête penchée sur le côté. Un torticolis congénital m'inflige cette posture que vous pourriez prendre pour une pitrerie. Je ne ressemble pas à ma mère, autrefois admirée tant pour sa beauté que pour sa tournure naturelle bien qu'elle fût de fort petite taille. Je suis laid, ramassé, et toujours atteint d'une acné dont j'ai passé l'âge. »
Sa mère, la Pâqueline dit de lui :
« Brave Victordu, bon à rien mais prêt à tout. »
A la naissance, ils étaient double, mais Isidore fût étranglé par le cordon de Victor, alors a paré le mort de toutes les qualités et le vivant de tous les défauts.
Le père meurt lorsque l'enfant est tout jeune, alors la veuve place Victor en pension.
A la fin du premier trimestre, la Pâqueline attend Victor à la sortie de la pension.
« Au regard d'autrui, elle était une bonne mère puisqu'elle chérissait son grand dadais. Qui pouvait deviner les moisissures du pain qu'elle me faisait avaler ? »
Alors pendant les onze jours de son procès, Victor Renard va se raconter, non pas se répandre, même s'il joue avec son auditoire, de plus en plus nombreux au fil des jours.
Il va être factuel et vous faire vivre sa vie.
Un règlement de comptes avec sa génitrice ?
Pour commencer sa vie d'homme, elle lui offre ce viatique :
« La grossesse, m'avait-elle révélé, le plus gros bide de ma carrière ! Une malédiction ! Une excroissance de chair qui pendouille ! Mon talent foudroyé en plein vol ! »
Un duo fils-mère inoubliable ! Un pugilat jouissif et désopilant.
Un roman-fresque inclassable, un langage cru sous une plume débridée, une odieuse confession ? A vous de juger, mais une chose est certaine, vous serez vite envoûtés par cette lecture addictive et vous en redemanderez.
©Chantal Lafon

Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Nous découvrons la vie de Victor Renard de sa naissance jusqu'au moment du procès. j'ai aimé suivre ses aventures, sa simplicité dans ce monde si dur, et les personnages secondaires il fallait les inventer. on apprend beaucoup de choses sur l'embaumement et sur la vie après la révolution, un véritable plaisir de lecture. Certaines de mes connaissances ont refusé de lire le livre au vu du titre. pour moi, elles sont passées à côté d'un bon roman.
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Cette auteure est une artiste par sa plume ; une historienne par sa formation et son partage des recherches réalisées sur les usages d'embaumement des corps...entre autre. Les découvertes sont multiples et étonnantes au fil des pages, des personnages .....révélatrices de pratiques, méthodes. Elles sont surprenantes et intrigantes notamment en matière de pigments de peinture. J'ai beaucoup appris au cours de cette lecture riche de détails, aux descriptions des lieux et des odeurs particulièrement précises, aux moeurs légères, où l'honnêteté n'est pas récompensée.
Le procès de ce Victor Renard, pauvre Victor affublé de multiples sobriquets/jeux de mots par une mère pleine de rancoeur et un père qui ne lui a pas laissé grand chose ; ce procès révèle la difficile réalité d'une société non empreinte de compassion. le verdict, connu d'avance, est décrit d'un joli verbe, parfois teinté d'humour. J'ai apprécié cette lecture qui m'a parfois rappelé «le Parfum».
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