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4,03

sur 453 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
" Je sais que ma condamnation est décidée, le récit des circonstances de mon forfait n'est, à vos oreilles, qu'un divertissement puisque vous en connaissez la fin ; vos gens m'ont surpris en flagrant délit. L'histoire de ma vie, ce sentier qui m'a conduit à commettre ma faute, ne servira qu'à persuader les foules de ma monstruosité. de quoi vous combler, vous divertir, car les affaires comme les miennes se raréfient."

Dès les premières lignes, le lecteur plonge dans les confessions impudiques de Victor Renard qui dévoile tout de sa vie aux juges dans l'espoir d'éviter la guillotine en plein Paris révolutionnaire. Suspense oblige, ce n'est qu'à la fin que l'on découvre la nature de l'accusation.

Le démarrage de ce roman historique est assez formidable, totalement immersif, mais j'ai trouvé que l'intrigue en elle-même s'étirait trop, la faute sans doute au manque d'empathie que j'ai ressenti pour notre accusé – narrateur ( c'est finalement le personnage d'Angélique, son amoureuse prostituée qui m'a le plus convaincue et intéressée ). J'aurais du pourtant m'attacher à ce héros martyrisé par une mère complètement hystérique et mauvaise, malmené par la vie, la subissant pendant très longtemps avant de la prendre en main. J'ai parfois un peu décroché ou du moins je n'ai pas été captivée autant que j'aurais du l'être, pas si curieuse de cela de savoir ce qu'avait fait Victor.

Mais je me suis régalée de tout l'arrière-fond historique, de la peinture des moeurs en cette fin XVIIIème : au coeur de la folie révolutionnaire. Paris perd ses lumières et sa raison. Surtout, j'ai été estomaquée de découvrir les usages mortuaires pour le moins étonnants de l'époque autour de la pratique millénaire de la médecine des morts. Trafic de dépouilles, commerces d'organes et notamment des coeurs embaumés des rois et reines de France lorsque leurs tombeaux ont été profanés et pillés en 1793. Incroyable, de nombreux tableaux de nos gentils musées ont été peints en partie à partir de pigments bruns obtenus par broyage de ces organes embaumés appelés « mumies », sans qu'aucune mention n'en informe le visiteur. Par exemple, l'oeuvre Intérieur d'une cuisine de Martin Drölling a utilisé des fragments des coeurs de Louis XIII, d'Anne d'Autriche et de Marie-Thérèse d'Autriche !

Isabelle Duquesnoy est diplomée d'histoire des arts et de restauration du patrimoine, elle s'est parfaitement documentée. Avec sa plume très travaillée, très dix-huitièmiste, elle retranscrit parfaitement cette époque et sait mettre son savoir à la portée de tous. C'est souvent très cru voire glauque mais toujours truculent.
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Titre : L'embaumeur
Année : 2017
Auteur : Isabelle Duquesnoy
Editeur : Editions de la martinière
Résumé : Victor Renard est né tordu, sa tête penche et son allure est tout à fait disgracieuse. A la mort de son géniteur il se trouve soudain seul avec son horrible mère qui n'a de cesse de le tourmenter. Par chance il se retrouve bientôt apprenti chez un maître embaumeur qui lui enseigne toutes les ficelles du métier. Victor se révélera non seulement un bon apprenti mais aussi un homme d'affaire avisé. Victordu, comme le surnomme parfois sa marâtre, s'élèvera dans la société post révolutionnaire avant de connaître une chute retentissante.
Mon humble avis : de retour après une petite semaine dans la capitale Nippone (dont je vous parlerais bientôt), je suis ravi de commencer cette rentrée par cet excellent ouvrage d'Isabelle Duquesnoy. Ce roman, encensé par les lecteurs mais aussi nombre de libraires est une grande et indéniable réussite. Je ne connaissais pas Duquesnoy avant cet embaumeur mais je ne peux que m'incliner devant son érudition, son sens du détail et sa faculté à recréer un XVIII e siècle qui semble plus vrai que nature. L'histoire de Victor Renard, si elle m'a semblé parfois quelque peu convenu, regorge de détails historiques, d'anecdotes passionnantes qui rendent cette lecture addictive au plus haut point; c'est l'une des grandes forces de ce drame historique mais ce n'est pas le seul : les personnages sont bien campés, parfois truculents et semblent tout à fait en phase avec leur époque. La langue est riche, parfois au détriment de la fluidité mais qui s'en plaindrait tant les aventures de ce Victordu au coeur tendre sont riches et passionnantes. Certains seront peut-être heurtés par les détails techniques développés par l'auteur quand à la dissection des cadavres ou la description des bas fonds parisiens de cette époque mais c'est sans compter sur l'humour froid et distant distillé par l'auteur, sur la maîtrise parfaite de son sujet, sur la passion de Duquesnoy pour l'histoire qui transparaît à chaque page sans que jamais son récit ne paraisse laborieux ni empesé. Vous l'aurez compris je suis enthousiaste pour ce texte qui par bien des aspects m'a rappelé l'excellentissime parfum de Patrick Süskind sorti en 1986 (une référence en la matière). L'embaumeur est finalement un drame historique haut de gamme, un bouquin passionnant, instructif, une fresque attachante bref une superbe réussite. Chapeau bas Isabelle !
J'achète : Oui sans hésiter pour l'histoire, pour les personnages, pour les anecdotes pour l'érudition, l'humour mais aussi parce qu'après cette lecture tu ne regarderas plus jamais certains tableaux de maître de la même façon....
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Quel roman surprenant. le portrait de Victor Renard, embaumeur de son état, qui nous raconte sa vie lors de son procès. Un procès pour quelle raison ? nous le saurons mais beaucoup, beaucoup plus tard.
Du coup, il en profite pour nous relater sa vie et en particulier ses relations avec les femmes de sa vie et en particulier sa mère.
Dans la série, je n'ai pas de chance dans la vie, Victor est très bien placé, on pourrait même dire que c'est un champion du monde.
Et cela commence par la pire, sa mère, la Pâqueline, elle est digne d'une Folcoche et vu que Victor est son fils unique il est donc le seul objet de sa cruauté. Elle pousse le bouchon en faisant des jeux de mots avec la fin de son prénom, pathétique et magnifique d'imagination de la part de l'auteure, sans compter les tonnes de fèves qu'elle utilise, vous verrez pourquoi. J'ai rarement lu une mère aussi cruelle et odieuse avec son fils, ses paroles vous poignardent, ses actes ne servent qu'à humilier son fils de la pire des façons.
Sa femme, celle qui partage votre vie, qui vous accompagne dans votre réussite et dans vos malheurs, ha ça pour aller jusqu'au bout elle ira. Rien ne sera épargné à notre pauvre Victor.
Sa gentillesse et son manque de confiance en lui, le met dans des situations compliquées et quand la vie s'avère être clémente c'est pour mieux la rendre cruelle.
Comment ne pas s'attacher à ce pauvre homme qui, par son métier, pas des plus joyeux, réussit enfin à s'élever socialement, à devenir aisé, dans cette France de la fin du XVIII siècle.
Je ne m'attendais pas cette fin, j'ai adoré ce livre de bout en bout. Les portraits de femmes sont terriblement odieux, ce qui n'a pas été pour me déplaire bien au contraire.
J'ai vu qu'une suite venait de sortir sur la Pâqueline qui me tente bien.
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Oyez, Oyez braves gens, êtes-vous prêt à découvrir la triste vie et la dégoutante confession de Victor Renard?

Victordu, Victorniole, enfant non désiré de la Paqueline, mère odieuse et méchante portée sur la bouteille et de Johan Renard joueur de serpent à l'église et professeur de musique.

Attention, la vie du jeune Victor, souffrant d'un torticolis congénital, n'a rien de victorieuse. A la mort de son père, une mort idiote bien sûr, Victor devient apprenti embaumeur pour subvenir au besoin de l'infâme Paqueline, qui n'a de cesse de lui reprocher sa naissance.

Embaumeur, un bien beau métier pour celui qui n'a pas l'odorat et la vue trop sensible. de toute façon, en cette fin de siècle, Paris et ses faubourgs est un affreux cloaque puant où tout se commerce, même le coeur, les dents ou les cheveux des guillotinés. Victor un homme de son temps tout simplement.

Bon sang ! Quel formidable roman historique que voilà : on rend infiniment grâce à Isabelle Duquesnoy de nous plonger ainsi dans les dernières années du siècle des Lumières, avec un tel plaisir d'écrire que l'on ressent pleinement de la première à la dernière page.

La description des rues sombres de Paris, de cette foule grouillante et méphitique, de ces hommes et de ces femmes qui se battent pour survivre, est virtuose et d'une grande richesse : le lecteur ne pourra que se laisser envouter par le plaisir de la belle phrase.

Cette langue riche du XVIIIe siècle nous raconte un monde organique qui palpite, qui suinte, qui exsude, qui saigne, qui pue, mais avec une telle élégance et une telle recherche du mot juste que le lecteur est immédiatement embarqué. Isabelle Duquesnoy connait finement son sujet et s'amuse en nous instruisant.

Certes, nous sommes très loin du roman national et d'une belle lecture historique, propre et galvanisante, mais c'est justement pour cela que «L'embaumeur » est un très bon roman et assurément un de nos premiers coups de coeur de cette rentrée littéraire qui s'annonce fort bien.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Isabelle Duquesnoy restaurait des oeuvres d'art dans son premier métier. Son roman est centré sur l'idée de remettre en état ... les corps. "Habillage, fardage, camouflage des plaies, vos défunts sont présentés coquets devant l'Eternel!" vantait Victor dans sa réclame, l'embaumement ou la thanatopraxie visant à préserver les corps morts de la décomposition naturelle. Dans ce roman, la restauration est nécessaire tant les corps en état de décomposition avancée sont parfois peu ragoûtants. On retrouve aussi le rapport de l'auteure à l'art, nous montrant comment des tableaux d'époque étaient réalisés avec des pigments obtenus par le broyage des coeurs momifiés de nos rois de France.
L'Embaumeur raconte la confession de Victor en onze jours d'un procès qu'il sait perdu d'avance. Et sa vie, il la détaille par le menu. Nous sommes en France à la fin du 18e siècle. le quotidien de Victor à Paris est crasseux et glauque au temps de l'après-Révolution. Les silhouettes de Louis XVI et de Marie Antoinette sont en filigrane et la statue de neige du roi voit sa tête tomber lors du dégel.

La romancière utilise une écriture sophistiquée qui illustre bien l'époque mais oblige à une lecture attentive.
Le récit de Victor montre son évolution sociale dans un roman original, où les personnages sont fourbes ou foncièrement odieux. Seul son amour survit dans le lit de la prostitution. le texte fournit en autres des détails techniques de l'embaumement des "mumies". Il exprime bien la gouaille truculente du cloaque pestilentiel dans lequel évoluent les personnages typés.

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Ce roman est un témoignage ; Victor Renard livre sa confession devant ses jurés. Toute la populace accourt pour l'entendre, se délecter de ses méfaits.
Nous savons qu'il a commis un crime passible de la guillotine mais il faudra attendre les dernières pages pour connaître lequel.
Il veut expliquer l'innommable alors il se raconte : son enfance, sa mère qui ne l'aime pas, son père qui le frappe, la pauvreté, la faim, la crasse, les arnaques puis sa rencontre avec un maître embaumeur qui va le prendre sous son aile et enfin son amour pour Angélique.
Il y a quelques longueurs mais le récit reste passionnant.
Saviez-vous que les coeurs embaumés pouvaient servir comme peinture avec une délicieuse teinte marron ? Connaissiez-vous les techniques d'embaumement, la lacération des chairs, les plantes utilisées ou les onguents nécessaires ?
Tout cela est détaillé presque jusqu'à la nausée mais ces descriptions sont nécessaire à la compréhension du drame qui se joue.
En toile de fond, les stigmates de la révolution et de la terreur.
L'écriture est précise, élégante et teintée d'humour noir.
J'ai apprécié cette lecture.
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L'embaumement existe depuis l'Antiquité et ses recettes, de même que ses rituels funéraires, sont en grande partie parvenus jusqu'à nous depuis l'Egypte ancienne.

En France, après la révolution, on embaumait les morts pour les rendre coquets avant leur présentation aux portes du paradis.
On leur prodiguait des soins de lavage et de conservation en fonction de leurs moyens et de leur statut social.

L'embaumeur faisait aussi office de "croque-mort" puisqu'on lui amenait les corps des personnes "fraîchement" décédées afin de s'assurer de leur décès.

Mais le plus surprenant, voir choquant, est sans doute l'utilisation faite des organes retirés du corps et plus particulièrement du coeur.
J'ai appris avec stupéfaction que les coeurs momifiés étaient revendus pour être utilisés en peinture !
Ces organes une fois rapés, rendaient effectivement une poudre brune qui, dissoute dans l'huile et étalée sur un fond blanc, offrait une teinte admirable de brun transparent.
Il semble que certains peintres de l'époque, tels Alexandre Pau de Saint-Martin ou Martin Drölling, aient eu recours à ce procédé pour exécuter quelques-unes de leurs toiles.
Et plus le coeur provenait d'un illustre personnage (on parle de rois et de reines..), plus le rendu était lumineux.
On peut parler d'un véritable trafic d'organes, alors tacitement toléré, pour lequel on allait jusqu'à profaner les cimetières et les tombes royales.

Tout ce savoir nous est relaté par Victor Renard, embaumeur de son état, emprisonné et auditionné par un tribunal suite à un forfait dont on l'accuse et qui ne sera dévoilé qu'en toute fin de roman.
Un homme au triste destin, haï par ses parents, détesté par sa mère, l'épouvantable Pâqueline qui aurait préféré le voir mourir à la place de son frère jumeau.
C'est monsieur Joulia qui l'initiera à ce métier tout en lui apportant un peu de l'affection qui lui fit tant défaut.
Son amour pour Angélique, fille de joie atteinte de syphilis, lui vaudra de se retrouver devant les juges où il découvrira enfin le vrai visage de ceux dont il croyait être aimé.

Un récit pour le moins déroutant, fidèle aux moeurs de l'époque dans ce qu'elles avaient de rébarbatif.
Je l'ai trouvé très instructif malgré les quelques longueurs dont il souffre parfois et qui font obstacle aux quatre étoiles.
C'est le récit d'une vie par le narrateur, qu'il inflige à ses juges.

Isabelle Duquesnoy, diplômée d'histoire de l'art et auteure de romans historiques, connait bien son sujet et le traite avec habileté.

À recommander à ceux qui ont le coeur bien accroché et l'estomac solide.
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Ô joie ! Quelle belle découverte !

Dès les toutes premières pages de ce roman historique, je comprends que l'histoire va me captiver mais que je vais devoir m'accrocher pour supporter la densité du style : ce n'est pas un livre à lire lorsque l'on veut juste se détendre les synapses !

L'auteure a mis dix ans à écrire cette histoire, mais on peut aisément comprendre pourquoi : apprendre à manier – avec brio – les mots et la langue du XVIIIe siècle demande du temps et de l'entraînement ; comprendre les us et coutumes de la France d'Ancien Régime est également un exercice complexe ! Mais je vous rassure, Isabelle Duquesnoy réalise à la perfection cet exercice.

Ce roman, qui joue beaucoup sur l'humour, est également extrêmement précis, voire pointu. le lecteur apprendra probablement beaucoup sur les techniques d'embaumement de l'époque, mais également sur le trafic des organes qui avait lieu à l'époque – on achetait à prix fort des coeurs pour récupérer un « jus » censé soigner tous les maux, ou presque…

J'apprécie la façon dont l'auteure a construit son histoire : on découvre la vie, les amours, et, si j'ose dire, les amours de Victor Renard à l'occasion des onze jours de son procès, et, plus précisément, au travers de sa confession. Celle-ci est à la fois très humoristique, extrêmement intime – oui, on se retrouve par moment très touché par l'amour impossible entre Angélique et Victor, mais aussi par la méchanceté de la mère de ce dernier -, très technique et scientifique grâce aux apports des descriptions concernant l'embaumement et enfin très addictif ! Bref, c'est extrêmement bien fait, sans aucune fausse note !

Pour ma part, juste un petit bémol… J'ai trouvé le style très – trop – dense et un peu lourd – eh oui, la langue du XVIIIe n'est pas d'une fluidité extrême ! du coup, souvent, après une vingtaine de pages, on rend les armes, ce qui ralentit forcément le rythme de lecture.

Moralité : si vous n'avez pas peur de la langue d'Ancien Régime, si vous êtes adeptes des romans historiques, si vous êtes curieux des techniques d'antan, ce livre est fait pour vous ! En revanche, si vous êtes à la recherche d'une lecture fraîche, simple et sans prise de tête, passez votre chemin !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Dans sa vie Victor n'a pas eu beaucoup de chance et n'a jamais vraiment bien été entouré. Même ses parents le détestent. Embaumeur fut son seul moyen de salut grâce à son maître trop tôt disparu. Il est loin d'être le pire personnage de ce roman et c'est pourtant lui qui témoigne devant la justice et qui a toutes les chances d'être condamné à mort. Grâce à ce roman très bien écrit et très bien documenté, on découvre les moeurs de la fin du XVIIIème siècle, les techniques d'embaumement et des tableaux peints à base des coeurs embaumés des rois de France ...
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Une divine surprise dans la jungle, souvent indigeste, de cette rentrée. Il serait injuste et coupable de passer à côté de ce bijou littéraire. L'Embaumeur ou l'odieuse confession de Victor Renard nous entraîne dans les mystères d'un Paris révolutionnaire et nous fait découvrir le monde des morts que l'on rend beaux.
Sujet qui pourrait rebuter, à tort, mais qui nous happe tant le récit est rocambolesque, poétique, hilarant, habilement mené et parsemé de rencontres romanesques et prenantes.
Victor Renoir est un héros hors-norme que les circonstances amènent à découvrir l'art funéraire et ses stupéfiantes coulisses. Qui mieux que les morts nous parlent des vivants et de leur troublant besoin d'être aimés.
Bien plus qu'un roman historique, la "confession" de Victor est le récit quasi métaphysique d'un crime originel, la quête d'une réhabilitation.
Dans le dédale des tribulations de Victor Renard, nous partons à la rencontre de personnages dessinés au scalpel : Catin, épouse, mère castratrice, maître de la peinture, coeurs royaux, bandits et coquins.
Tonitruant, drolatique et littéralement envoûtant ce polar historique ne nous laisse pas un instant de répit et confirme le talent d'écrivaine d'Isabelle Duquesnoy. S'il n'y avait qu'un livre à lire en cette rentrée, ce serait celui-là.
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