AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Vénus et la mer (6)

Le monastère de Saint Jean était à lui seul un trésor d'aussi grand prix que tous les objets de soie, d'ivoire, et de parchemin. C'était un fouillis de cheminées, de coupoles, de beffrois, de tourelles et d'allées d'une blancheur éblouissante et des remparts où nous nous trouvions nous découvrions encore les autres îles comme un lavis très pâle à la surface lisse du ciel.
Commenter  J’apprécie          40
Je songeais que Patmos était plus une idée qu'un lieu, un symbole plus encore qu'une île.
Commenter  J’apprécie          40
Les Sporades sont des loups maigres qui chassent en meute ; arides, érodées par le soleil. Elles s'éparpillent de tous côtés quand vous longez les côtes de l'Anatolie.
Commenter  J’apprécie          20
Le monde égéen attend encore son peintre — attend de toute l'inconsciente pureté de ses lumières et de ses formes celui qui saura réellement s'en éprendre jusqu'à la folie de ses pinceaux gorgés de couleurs.
Commenter  J’apprécie          20
Entre eux [Manoli et sa femme (qui, endormis, à l'hôpital, viennent de perdre leur enfant)], je me sens gagné par ce détachement, cette paix que j'éprouve quand je suis seul au milieu d'une foule tout entière occupée de ses affaires. Ou bien quand j'assiste à un drame auquel je suis incapable de prendre part. Dans ces moments-là, il semble que l'on soit plus près de soi que jamais ; on contemple le spectacle des hommes d'une hauteur inaccoutumée, on prend part à la vie car on la ressent d'une façon plus profonde, plus riche, et en même temps on reste totalement détaché d'elle.
Commenter  J’apprécie          10
Parmi un fouillis de notes je découvre quelques lignes à propos d'une visite que j'ai faite la semaine dernière à Calithea en compagnie de Mills et de E... Quelques impressions de baignade dans une mer d'encre sous un ciel clair et sans lune : "Tout autour, soulèvements de roche volcanique, tel un inextricable nœud de dragons immobiles. Parfum âcre et entêtant de plantes grimpantes et écœurant du jasmin. L'eau noire est tiède et salée après une journée placée sous le signe du vent du sud. Des bouffées d'air frais et des courants froids s'enroulent comme des serpents accourus du large. La mer, comme un hamac, cils mouillés, à travers la dentelle desquels on regarde le ciel fleuri d'étoiles ; de grands panneaux de ciel qui glissent comme des vitres ; si l'on se dressait on toucherait les planètes. Un silence qui palpite de voix, de rames qui s'éloignent. Un silence qui n'est pas absolu, comme si les membranes de l'air mucilage poisseux, humide, étaient collées ensemble par la glu tiède de la nuit, qui vous rappelle qu'en somme, ce silence n'est que du bruit en émulsion. Plus tard, dans un verger - poiriers - au-dessus du port, un bonheur fugitif : mastika et petits raisins doux. p. 189
Commenter  J’apprécie          10




    Lecteurs (64) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Voyage en Italie

    Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

    Pavie
    Padoue
    Parme
    Piacenza

    14 questions
    601 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}