Le sergent Bobèche et le tambour Rataplan ont été choisis pour représenter la Grande Armée aux journées internationales militaires des États-Unis.
A leur arrivée, une regrettable méprise est vite dissipée par l'accueil sympathique que prodiguent à nos deux amis les délégations britanniques et prussiennes.
Mais le sergent Bobèche est prié de poser la première pierre d'un bâtiment qu'en l'honneur du grand Napoléon les américains ont appelé "l'Empire States Building".
Ce qui provoque les jalousies des autres délégations !
Et bien vite, une table ronde réunit les trois sous-officiers, français, anglais et prussien.
Puisque chacun revendique la primauté pour son armée, une épreuve décidera laquelle en est la plus digne :
"gagnera la palme, la délégation qui, la première, atteindra le "Maudit-Camp", lieu du festival militaire".
Et un quart d'heure plus tard, le sergent Bobèche a une idée qui, accompagné du tambour Rataplan, le fera triompher quoiqu'il arrive....
Le texte est de Duval, les dessins de Berck.
Rataplan, le petit tambour des "grognards" du 1er empire, apparaît dans les pages du journal "Tintin" en 1961.
Il y vivra neuf aventures, sous forme d'histoires à suivre, avant de tirer sa révérence en 1967.
En 1963, un petit récit de deux planches, "Baptêmes de l'air" vient s'intercaler entre "Rataplan et Cocotte 66" et "Rataplan et le vaudou".
La série est humoristique, malicieuse.
Le duo de Rataplan et du sergent Bobèche fonctionne à merveille.
Les personnages secondaires sont, aussi, peints avec talent et réussite.
La série fera de nombreuses fois la "couverture" du journal "Tintin".
Un peu oubliée, elle se redécouvre, aujourd'hui, avec infiniment de plaisir.
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Bravo à BERCK et haro sur YVES DUVAL !
Récemment, la fameuse salle de ventes de l'hôtel Drouot mettait aux enchères une importante collection de lettres et documents du Premier Empire, parmi lesquels un ordre de mission - de la propre main de Napoléon - adressée au tambour Rataplan et au sergent Bobèche.
Mise à prix à 1000 N.F., cette pièce unique monta jusqu'à 11800 N.F. et fut finalement adjugée à notre sympathique dessinateur Berck.
Mais lorsque le marteau du commissaire priseur fut retombé pour la troisième fois, quelle ne fut pas la stupéfaction de l'adjudicataire...en constatant que c'était son propre scénariste Yves Duval qui, de l'autre bout de la salle, avait inconsciemment poussé les enchères contre lui.
Nos deux amis se consolèrent de cette navrante mésaventure. Attablés devant une bonne bouteille, ils décidèrent de tirer - sur la base du précieux document si chèrement acquis - une nouvelle aventure de Rataplan, aussi véridiquement historique que les précédentes.
C'est ainsi que vous pourrez lire, ici même, dès la semaine prochaine :
"Rataplan et le dernier des maudits-camps", un super western ...napoléonien !
(annonce faite, dans le numéro 865 du 20 mai 1965, de la parution de l'album sous forme d'histoire à suivre dans les pages du journal "Tintin")