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3,96

sur 600 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce premier tome, nous découvrons Amalia, jeune fille issue d'une famille noble, qui a reçu une éducation très particulière avec ses amis Hirion et Yonas. Privée de contes et légendes dans son enfance, elle va être amenée à revoir sa position au sujet de la magie lorsque Hirion va lui faire découvrir un miroir très particulier.

J'étais à la fois enthousiaste et inquiet en commençant ce roman. En effet, suite à mon coup de coeur monumental pour le sang de la cité, j'avais un peu peur que cette trilogie parallèle ne me plaise pas autant. Il m'a d'ailleurs fallu un petit temps d'adaptation au début du livre puisque l'autrice a une plume qui peut paraître exigeante de prime abord (on s'y fait assez facilement), mais une fois dans l'histoire, j'y étais bien !

Bien que l'histoire commence sur un rythme assez similaire à celui du Sang de la cité, avec une découverte des personnages et de la ville sans trop d'action au départ, l'ambiance est tout de suite très différente. Là où la vie géminienne était très chaleureuse, la vie havenoise est nettement plus froide. Il faut dire que les personnages principaux évoluent dans un milieu plus huppé et plus intellectuel, ce qui joue clairement à ce niveau.

Mais si le début est très calme, les rebondissements vont vite commencer, et même atteindre des sommets ! A l'approche de la moitié du récit, commencent à apparaître les premiers éléments de magie qui m'ont d'ailleurs semblé plus présents que dans le sang de la cité. La façon dont ces éléments sont introduits est extrêmement différente dans cette trilogie, mais on repère assez rapidement un certain nombre de similitudes. A mesure qu'on en apprend plus sur Dehaven et son univers, on arrive donc aussi à comprendre quelques petits éléments sur Gemina, et surtout, à se poser quantité de questions supplémentaires.

Comme c'était le cas pour le sang de la cité, l'histoire ne se résume pas aux quelques personnages que l'on suit et à leur découverte des mystères de leur ville. Comme à Gemina, des tensions existent au sein de Dehaven qui pourraient bien avoir des conséquences importantes sur la vie des personnages. Les tensions havenoises sont d'une nature assez différente de celles de Gemina puisqu'elles tournent beaucoup autour des différences de classes sociales dans la ville.

Quoi qu'il en soit, j'ai trouve que ce roman avait tout : une intrigue passionnante, des personnages fouillés, pas mal de réflexions intéressantes qui peuvent nous amener à réfléchir sur notre propre société, et beaucoup de rebondissements. Vous n'êtes absolument pas prêts pour tout ce que Claire Duvivier nous a réservé dans ce roman, surtout cette fin !

Je tiens quand même à signaler que de par la nature de cette saga, j'ai beaucoup comparé Citadins de demain au Sang de la cité, mais les deux séries ont une identité propre, et les deux auteurs ont chacun une écriture bien caractéristique malgré cet univers commun. J'imagine que chaque trilogie peut se lire indépendamment mais je pense malgré tout qu'il vaut mieux les lire en alternance, en suivant l'ordre de publication, ne serait-ce que parce que certains éléments de l'intrigue de ce tome peuvent partiellement spoiler le sang de la cité.

Ce roman magistral a évidemment été un nouveau coup de coeur ! Une chose est sûre, l'attente va être longue jusqu'à la suite !
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Une première phrase mythique, une lecture malaisante, une fin terrible !

Difficile de faire un retour sur ce livre tant il y a de choses à dire.

Après avoir lu le Sang de la Cité (Capitale du Sud tome 1), j'ai enchainé avec Citadins de demain, que j'ai trouvé beaucoup plus complexe. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux, et d'anticiper certaines choses. J'ai cru être prête, mais je ne l'étais pas. J'ai pris une véritable claque à la fin, et ça m'a obsédée pendant toute une nuit.

Comme pour le sud, ça démarre assez lentement, on suit le quotidien de nos personnages, et à un moment on réalise que peu à peu, de manière insidieuse, quelque chose de terrible se prépare : le début tranquille, ce n'était que le calme avant la tempête. Dehaven, qui semble si stable, ne l'est pas.
Assez vite, je me suis sentie mal à l'aise. le pire, c'est que dès le début, Amalia, notre protagoniste, nous dit d'où part le problème majeur. le contexte a aussi un gros impact, social ici (ou commercial, comme dirait Mme van Esqwill ?), alors qu'il était plutôt politique au sud. le parallèle et le timing entre les deux rend le tout encore plus angoissant : on anticipe, on attend.
Et il y a cette impression d'inéluctabilité : comme si Amalia n'était qu'une spectatrice, condamnée à assister à une lente tragédie.
L'ambiance est là, et elle est dingue.

J'ai pris plaisir à comparer Nox et Amalia, ainsi que les duos Nox/Daphné et Amalia/Hirion, presque des opposés (ou des « reflets » ?).

Globalement, je me suis moins attachée aux personnages de Citadins de demain, la plupart conduits par « la froide logique ». Hirion, je ne l'ai pas aimé. Mais j'ai tout de même beaucoup aimé Amalia et Yonas. Mais le personnage le plus marquant de cette histoire, pour moi, c'est Aliss van Esqwill, la mère d'Amalia. le chapitre 10 fut une révélation, c'est pour moi le chapitre qui montre toute la complexité de ce livre, de son contexte, de ses personnages.

Cette notion de « citadin de demain », je l'ai trouvée vraiment idéaliste. Ce discours était beau, optimiste, encore plus dans la bouche de Yonas. Quand celui-ci a échangé avec Amalia et Hirion à ce sujet, ça m'a fait un bien fou, j'avais limite les larmes aux yeux. Quel contraste entre ce titre porteur d'espoir et la fin du livre !

La fin est terrible, l'auteure est terrible avec ses personnages, et c'est terrible pour le lecteur de devoir s'arrêter là ! Je suis sortie de là choquée, il me faut la suite, j'ai besoin de savoir !

J'ai cependant 2 choses qui m'ont gênée à la lecture :
1 - même remarque que pour le sud, et c'est un choix éditorial qui n'épargnera pas les livres suivants : la police d'écriture est trop grosse.
2 - j'apprécie le langage distingué de la noblesse, mais le subjonctif imparfait, je n'en peux plus ! Trop de « nous hésitassions », « vous m'élevâtes » !

Je recommande de lire les tomes de la Tour de Garde dans l'ordre de publication, en commençant par le Sud puis en passant au Nord, afin d'apprécier la montée de la tension et les différentes allusions à l'autre capitale.
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Citadins de demain est le premier tome de la saga Capitale du Nord qui est la seconde saga se déroulant dans l'univers de la tour de garde. L'accès à l'univers est plus facile en commençant par le premier tome de Capitale du Sud. La capitale du Nord est mise en avant via un groupe de jeunes gens dont l'éducation est le fruit d'une expérience. Ils ont été conditionnés pour être très intelligents mais complètement déconnectés de la réalité du monde. L'héroïne est au départ détestable au possible, c'est le genre de personnage qu'on apprécie ne pas aimer et qu'on aime découvrir petit à petit. C'est l'exact opposé des personnages que l'on suit dans la capitale du Sud qui sont au coeur du quotidien de la cité et très attachants. J'ai adoré voir comment cette troupe inadaptée évolue et découvrir à quel point ils ne comprennent pas les choses les plus évidentes alors qu'ils ont été formés pour tout comprendre. A première vue, rien ne rattache le Nord et le Sud mais quelques détails commencent à montrer qu'il y a des passerelles. Là aussi le jeu de la tour de garde est important et là aussi il y a un passage vers un autre monde paralèlle sombre et dangereux. J'aime l'idée d'avoir un jeu cérébral type échecs mais qui est démocratisé et accessible à tous, il ne faut pas forcément être « supérieur » dans de nombreux domaines pour être bon à ce jeu-là. La tour de garde fait appel à d'autres compétences que chacun peut ou non développé. C'est un point de bascule important pour l'égo de notre personnage principale. J'aime beaucoup cette double saga et être témoin de la façon dont les deux vont s'imbriquer.
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⚓️・𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐍𝐨𝐫𝐝, 𝐂𝐢𝐭𝐚𝐝𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧

« 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥, 𝑜𝑛 𝑎 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑙 𝑎̀ 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡. »

J'ai commencé Capitale du Nord avant de lire Capitale du Sud (oups) donc je n'ai pas encore de point de comparaison, mais une chose est sûre : j'ai adoré !

Dans ce premier tome, on retrouve Amalia et Hirion, deux jeunes aristocrates de Dehaven, une ville portuaire importante dans le Nord. Ils sont amis avec Yonas, un bourgeois, qui leur a inculqué une éducation basée sur les sciences et l'humanité. Pas de place pour les contes et la fantaisie dans leur quotidien. Pour leurs familles, seul l'intellect compte.

Amalia a été promise à Hirion et leur destin semble tout tracé, jusqu'à ce que ce dernier tente de reproduire une incantation trouvée dans un livre. Cela va complètement changer leur avenir.

Si le début peut sembler long, il est nécessaire pour installer l'intrigue et présenter les personnages. On suit surtout la vie des trois protagonistes et on découvre avec eux, les différents quartiers de la ville.

D'ailleurs, j'ai adoré Dehaven, qui sert de décor à l'histoire. Elle m'a happée par son charme froid et ses mystères. Cette cité portuaire peut paraitre hostile et son ambiance pesante, mais elle nous entraine dans ses rues avec une facilité déconcertante !

On découvre vite qu'il y a énormément d'enjeux commerciaux et politiques mais la plume de l'autrice nous permet de ne pas nous perdre, ce que j'ai apprécié.

On décèle aussi rapidement que des tensions dues à ces enjeux vont naître, et que, la famille d'Amalia sera impliquée. Une véritable guerre se dessine donc et la magie va évidemment, devenir la clé de voûte de cette ville qui se dit pourtant rationnelle.

J'ai frôlé le coup de coeur pour ce roman dont la fin m'a scotchée ! En attendant le tome 2, je vais vite lire Capitale du Sud 😍

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J'ai terminé Capitale du nord : Citadins de demain de Claire Duvivier et j'ai encore beaucoup aimé ! Nord et sud sont en opposition (oui oui je sais, grosse analyse de ma part) donc si Capitale du sud faisait ressentir toute la chaleur d'une ville aux inspirations italiennes à travers un personnage attachant, orphelin, qui se retrouve peu à peu, et contre son gré, acteur des intrigues de la cité, ici on est plutôt plongé dans un récit plus froid, au coeur de l'aristocratie de la Capitale du nord, a qui tout est dû et à qui l'avenir appartient, et que l'on va suivre sur, peut être hein, je vais pas non plus spoiler, une pente plutôt descendante.

Amalia est un personnage plus compliqué à apprécier, parfois un peu agaçant, mais je la trouve très bien dépeinte et j'ai eu plaisir à la suivre pendant ses péripéties avec ses amis Hirion et Yonas !

Pendant ma lecture de Capitale du sud j'ai un peu pensé à Un long voyage, et je me demandais si ça n'allait pas être trop redondant si capitale du nord était encore dans le même style et finalement pas du tout, j'ai trouvé ce premier tome de Capitale du nord encore plus dépaysant et il n'y a (que je me souvienne) pas eu de références qui m'ont sauté aux yeux.

Maintenant que les pions sont posés (comme dans le jeu de la tour de garde ! hilarant) j'ai hâte de passer au coeur de l'action avec les tomes 2

Un grand merci à Babelio pour l'envoi du livre.
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Faisant suite au Sang de la cité de Guillaume Chamanadjian dans la saga la Tour de Garde, Citadins de demain présente Amalia, une jeune aristocrate, lors de l'année de ses fiançailles avec Hirion de Wautier, fils d'une famille puissante de Dehaven.
Ces deux jeunes gens ont reçu une éducation tout entière basée sur la raison, exempte de fantaisie, de contes et de légendes.
Malgré tout, Hirion va se prendre d'intérêt pour la magie et entraîner à sa suite sa promise, sa famille et ses amis dans un univers dont il ignore presque tout, une ville mystique nommée Nevahed.
On retrouve dans ce livre les ingrédients qui ont fait le charme du sang de la cité et un traitement différent mais tout aussi enchanteur de ce concept de ville parallèle au pays des joueurs de la Tour de Garde.
Si vous n'avez pas encore lu le sang de la cité, vous pouvez tout aussi bien commencer la saga par Citadins de demain, voire vous satisfaire de la trilogie du Nord.
Tous les coups sont permis mais si vous voulez que votre plaisir soit complet, ne manquez aucun volet de cette somptueuse saga qui s'annonce enivrante.
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Voilà un livre qui décoiffe alliant rationalité du récit à des situations imaginaires de magie lesquelles brillamment exposées réussissent à nous emmener à leur suite
Une trame inspirée de contes et légendes ayant pour propos d'illustrer combien il peut être ambigu et dangereux de se vouloir maîtriser des formules critiques en jouant à l'APPRENTI SORCIER. Une intrigue qui enflamme l'imagination
fort bien conçue jusqu au dénouement
Il va de soi que l'auteure au-delà du texte nous propose de nous interroger
Déjà en réponse on l'a laisse nous porter au gré de ses lignes tracées d'une plume inspirée
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Après avoir découvert le premier volet de Capitale du Sud, il me tardait de débuter Capitale du Nord. Et qu'est-ce que j'ai bien fait !

Certes, j'avais adoré le Sang de la cité, mais Citadins de demain fut encore plus époustouflant. Un coup de coeur qui s'explique par les subtilités cachées dans la personnalité de l'héroïne et par l'ambiance un tantinet plus sombre, plus oppressante de Dehaven (la magie n'y est d'ailleurs pas étrangère...). Et, prise dans les rebondissements, je n'ai pas anticipé la fin qui m'a littéralement scotchée !

En bref, une réussite à tous points de vue que je conseille aux amateurs de fantasy adulte, mais facile d'accès.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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“Citadins de demain” est l'un des deux premiers tomes d'une double trilogie “la tour de garde”. Cette trilogie est écrite par Claire Duvivier et nous plonge dans une capitale portuaire secouée par la rébellion des colonies et d'une partie de la population. Cela serait-il causé par les expériences paranormales d'un des habitants de Dehaven ou par la découverte d'une étrange ville ?

L'histoire : Amalia van Esqwill est la fille d'une famille riche et puissante de Dehaven. Son éducation a été bien différente de celle qu'elle aurait dû recevoir. Ses parents, progressistes, souhaitaient former les “citadins de demain” à l'aide de liberté et de sciences. Amalia, son voisin et ami Hirion, et leur camarade Yonas, sont devenus inséparables. Mais Hirion décide de se lancer dans des expériences “magiques” à l'aide d'un sortilège ancien. Ce qui ne sera pas sans conséquences.

Retour de lecture : C'est un collègue qui m'a conseillé cette double série et je l'en remercie. Il a acheté les deux premiers tomes pour la médiathèque mais c'est celui-ci qui m'a donné envie de commencer. “Citadins de demain” m'a happée dans son univers. A peine fini (et quelle fin !) j'ai envie de retrouver les personnages dans le second tome (qui n'est malheureusement pas encore sorti.) J'ai beaucoup aimé l'écriture (une utilisation du passé simple même dans les dialogues) et le rythme de cette histoire. Il s'y passe tellement de choses qu'il est impossible de vous donner un bon résumé. Tout en réussissant à proposer un roman plus “contemplatif” que “d'actions” (ce qui pourrait en gêner quelques uns.)

Les “citadins de demain”
Il se passe beaucoup de choses dans “les citadins de demain” qu'il faut découvrir au fur et à mesure de la lecture. Sachez juste que Claire Duvivier prend l'ensemble du premier tome pour placer son histoire, ce qui peut donner l'impression que l'histoire se lance à la fin. Il faut accepter ce parti pris. Tout comme il faut accepter l'écriture littéraire et “froide” de l'autrice qui retransmet la personnalité de sa narratrice : Amalia. N'imaginez pas qu'Amalia est froide et antipathique. Ce n'est absolument pas le cas mais tout cela est justifié par son éducation et sa position sociale.
Nous suivons donc ce trio d'amis (les citadins de demain) qui fait tout ensemble. A travers eux nous découvrons une amitié fusionnelle, une société avec ses codes et ses faiblesses, et une étrange ville qui semble être une réplique en négatif – ou presque – de Dehaven. C'est l'aspect “mystère” de l'histoire car le reste met en avant une ville et sa politique (son fonctionnement, les dissensions etc.)
J'ai peur de trop vous en dire mais si vous cherchez un roman de fantasy ambitieux, bien écrit et prenant, lancez-vous. Car ces fameux “citadins de demain” nous donnent un aperçu d'une éducation progressiste ramenée à la réalité par un système (distinction de classes sociales, mariage arrangé etc.) L'imagination en moins car Amalia et Hirion ont dû grandir dans un esprit 100% cartésien, sans histoires et contes.

Le conseil de la bibliothécaire : Je conseillerai ” Citadins de demain” en priorité aux lecteurs de fantasy qui aiment quand l'auteur prend le temps de placer son histoire, ses personnages et le monde qu'il a imaginé. J'ai peur que ceux qui aiment la fantasy d'aventure soient déçus par leur lecture. Il m'a fait penser, par exemple, à ce qu'a pu proposer Susanna Clarke avec “Jonathan Strange & Mr. Norrell.”
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Ce roman est le premier livre de la trilogie Capital du Nord mais c'est le second tome d'une saga plus grande La tour de Garde qui rassemble les trilogie Capital du sud et Capitale du Nord.
Dans cette histoire, on se retrouve dans la ville de Dehaven où l'on suit Amélia van Esqwill, une jeune aristocrate et ces deux amis : Hirion, un autre héritier et Yonas, un roturier destiné a reprendre l'entreprise familiale. Les familles d'Amélia et d'Hirion, on fait un choix pour l'éducation de leurs enfants : celui de forger les citadins de demain et pour cela il fallait leur donner l'éducation la plus complété possible : histoire, rhétorique, politique, droit, sport, science, math… Les années passant, les trois jeunes gens ont bien grandit et se retrouve à devoir quitter les salles de classe pour entrer dans la vie adulte où les problèmes ne sont plus tout à fait les mêmes… En effet, alors que la ville semble au bord de la rupture suite à la révolte des colonies, Amélia se retrouve au coeur de la tourmente : l'entreprise familiale est prise au milieu du chaos et son meilleur ami et fiancé Hirion se lance dans un projet insensé qui semble lui provoquer un étrange comportement et les entraînes toujours plus loin dans les mystères et les légendes magiques de la cité. La ville va t-elle plongé dans la guerre civil ou Amélia réussira-t-elle a garder le contrôle des événements.

J'ai lu les deux romans dans l'ordre et si j'ai vraiment beaucoup aimé le sang de la cité, le tome 1 de Capitale du sud pour son ambiance un peu chaotique, ses complot politique, pour la facilité qu'a eu l'auteur à me faire entrer à Gemina, a me faire sentir les odeurs de la ville, a me faire goûter les mets de la cité, je dois dire que ce n'est rien comparé à ma lecture de Citadin de demain.
C'est un livre, une histoire, une ville et une plume complètement différente que dans cet autre livre mais j'ai clairement beaucoup plus apprécié ma lecture de Citadin de demain. Je ne saurais pas trop l'expliquer car j'ai clairement préférer les personnages du Sang de la cité. Dans Citadin de demain, les personnages sont particulier : Amélia est une jeune femme froide, buté et particulièrement têtue qui refuse continuellement de se remettre en question et qui refuse donc d'avoir tors. Elle a un comportement assez étrange avec ses amis aussi, elle reste particulièrement obtuse et c'est vraiment très agaçant. J'ai eu beaucoup plus d'affection pour Yonas qui est un personnages vraiment intéressant et qui peut faire penser à Nox. Quand à Hirion, il reste pour moi assez nébuleux, vraiment mystérieux et j'ai vraiment du mal à le cerner…
Je pense que c'est l'ambiance de la cité qui m'a le plus plus : j'ai beaucoup aimé cette ambiance assez feutré, assez érudite et qui laisse place au complots et questions politique mais de manière plus implicite que dans l'autre cité.
La plume est très agréable, j'ai bien aimé suivre les personnages et j'ai pas vue venir cette fin, ce qui est une bonne chose car ça ne m'arrive pas souvent ! Maintenant je désespère parce que je ne vais pas avoir la suite tout de suite et que je vais devoir rester sur ce cliffhanger…
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