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sur 111 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous sommes en décembre 1955 à Montgomery – Alabama. Rosa Parks, 42 ans, fatiguée d'une longue journée de travail, refuse d'obéir à un chauffeur de bus qui lui demande de céder sa place à un blanc. Elle est arrêtée. Cette militante des droits civiques ne sait pas qu'elle vient d'accomplir un des gestes fondateurs de la fin de la ségrégation aux USA.

Dans un livre extrêmement documenté Eugène Ebodé nous livre une histoire romancée du célèbre acte de résistance, et nous fait partager les combats, les doutes, les espoirs et les peurs d'une des figures emblématiques de la lutte pour les droits civiques. Il nous plonge dans les pensées de cette femme humble, cultivée, exemplaire, adepte de la non-violence, qui vit modestement avec sa mère malade et son mari. Elle ne fut pas la première à refuser de céder son siège, refusant d'obéir aux iniques lois de Jim Crow. Mais ce geste non prémédité elle le fit à un moment où tous les éléments convergeaient pour lui donner toute sa puissance : le jeune pasteur Martin Luther King Junior venait d'être nommé dans une église de la ville et la population était prête à accueillir sa parole et à s'engager dans un combat politique et juste.

Le roman nous permet de suivre plus particulièrement les premiers jours de la mise en place de ce boycott des bus qui dura 380 jours et fit plier l'Etat d'Alabama, la Cour Suprême jugeant anticonstitutionnelle la politique de ségrégation alors en vigueur dans l'Etat d'Alabama. On découvre un Martin Luther King un peu hésitant mais qui prend confiance face aux autres membres locaux du NAACP, plus anciens et plus aguerri à la confrontation avec les forces policières, politiques et judiciaires de la ville et face à un public lassé des mesures injustes subies quotidiennement, de la ségrégation dans les bus, restaurants et lieux publics jusqu'aux entraves d'une administration locale pour empêcher les noirs de s'inscrire sur les listes électorales.

Le grand travail de recherche de l'auteur permet non seulement une description précise de l'ambiance qui régnait dans le sud en 1955, mais il nous met au coeur des difficultés économiques, politiques et sociales de la communauté noire, laisse planer l'ombre d'Edgar Hoover et du maccarthysme, se fait écho du retentissement national et international de ce procès historique.

L'autre intérêt de ce roman est de donner corps et parole à Douglas White, cet homme qui n'avait rien demandé et pour lequel le chauffeur de bus demanda à Rosa de se lever. L'auteur en dresse un portrait étonnant et touchant. Rosa garda longtemps le secret sur ce pied-de-nez de l'histoire qui fit d'un noir à la peau blanche le second acteur malgré lui de ce combat essentiel.

Si parfois le style m'a paru un peu verbeux, plus particulièrement dans les dialogues entre Rosa et son mari, l'ensemble bénéficie d'un style fluide qui rend la lecture agréable. J'ai aussi apprécié les nombreuses références musicales qui renforcent l'ambiance d'une époque et le côté optimiste et positif de cette page de l'histoire du sud des USA, marquée par « la petite couturière qui a fait vaciller Jim Crow sur son socle ». Mais plus de 60 ans plus tard cette nation a-t-elle tiré un trait sur son passé ségrégationniste ? C'est un autre débat.
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Le 1° décembre 1955 en Alabama, dans un bus de Montgomery : une couturière noire du nom de Rosa Parks refuse de céder sa place à un Blanc obèse qui mange des bonbons !
Rosa est une militante depuis plus de 12 ans dans le mouvement des droits civiques, elle est mariée à Raymond, coiffeur qui milite aussi et, elle a été élevée par Leona, sa maman ex institutrice...
Déja Claudette Colin avait fait ce refus dans un bus, ce rejet des lois ségrégationistes de Jim Crow, mais elle avait 15 ans et était enceinte d'un homme marié, ce qui fit hésiter la NAACPA locale, Edgar Nixon et le jeune pasteur Martin Luther King junior pour se saisir de cette affaire afin d' entamer une lutte puissante contre les Blancs, les suprématistes du Ku klux Klan et, Hoover qui chassait les communistes...
Rosa avait la quarantaine, sans enfant et ce jour là : elle avait des migraines, des vapeurs dues à sa ménopause, de plus son contre-maître Thunder forçait toujours la cadence et n'avait que mépris pour ces ouvrières noires, et, c'est James Blake qui conduisait le bus : un raciste qui se faisait un plaisir de ne pas accepter les gens de couleur dans son bus ! Bref, cette femme timide, effacée qui avait eu son baccalauréat et avait même commencé des études de psychologie à l'université avait décidé au nom de tous les siens de refuser l'oppression.
Elle fut conduite en prison, jugée mais elle fut l'étincelle qui déclencha la lutte contre l'inégalité des Africains-Américains et celle des opprimés dans le monde. Les communautés noires se soulevèrent, tractèrent et décidèrent un boycott des bus qui dura 381 jours pour aboutir au recrutement de chauffeurs de taxi et à la libéralisation des lois raciales !
Ce jeune pasteur de 26 ans allait entrer dans l'histoire en triomphant de 4 siècles d'esclavage, de ségrégation et de violences raciales pour préparer l' élection en novembre 2008 d'un président de couleur...
A noter, Le Blanc à qui Rosa avait du céder sa place était un " faux " Blanc : il était, par les hasards de la génétique : le seul Blanc de sa famille et il vivait très mal cette double appartenance ! Est-ce un personnage réel ou crée par Eugène Ebodé pour signaler l'ironie du destin ?
Un roman qui rend hommage à la cause noire américaine et à cette couturière sans enfant qui a enfanté "un nouveau pays " qui devait apporter la tolérance, l'amour !
L.C thématique de janvier 2023 : entre 200 et 500 pages.
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"Le crime des crimes dont nous sommes tous par avance convaincus est d'être né Noir et pauvre"
Tous les jours Rosa Parks prend le bus afin de se rendre au travail, un bus dans lequel les Blancs ont des sièges réservés à l'avant et où les "nègres", comme on les appelle alors, doivent s'entasser au fond et rester debout même si, devant, toutes les places ne sont pas occupées...
Comme ce fut le cas ce 1er décembre 1955
James Blake le chauffeur lui interdit de s'asseoir à l'avant du car réservé aux Blancs 
On ne mélange pas les torchons avec les serviettes...C'est la loi blanche qui le dit. Chacun doit rester à sa place. Mais il y a Blanc et Blanc...des vrais blancs de blanc, et des Blancs qui sont le fruit, depuis bien des générations du droit de cuissage des maîtres envers les esclaves. Ceux-ci restent des nègres pour les Blancs de blanc.
II n'y avait qu'en Amérique où on pouvait prendre ces hommes pour des Noirs! Certains de ces blancs de peau revendiquent fièrement et courageusement leur négritude et  leur" état de paria".  D'autres cachent cette tare, heureux que leur apparence leur permette de se placer du bon côté du manche.
Rosa est fatiguée ce jour là, toutes les places réservées aux "nègres" sont prises...Alors elle s'assoit devant, sur un siège de 4 places. Justement là ou un Blanc veut se placer. Il y a tant de places vides à côté, mais non, c'est cette place qu'il veut ! Elle refuse
Manu-militari, Rosa est embarquée par la police.  Son arrestation et son emprisonnement indigneront toute la population noire, qui décidera de boycotter les bus, et de marcher. Une marche pour l'égalité des droits.
Le long combat de Rosa commence, un combat qui mobilisera cette population paria et noire. Ce boycott des compagnies de bus durera des mois. Les rares Noirs qui ont des voitures transporteront les autres noirs, le mouvement de contestation sera organisé par un certain pasteur ...Martin Luther King. Un entrepreneur de pompes funèbres proposera ses véhicules.
Le Ku Klux Klan s'en mêlera.
Cette petite goutte d'eau a fait déborder le vase. Il y tant et tant d'autres injustices, qui remontent à la surfaces, des wagons blancs et d'autres Noirs, des places distinctes pour les personnes blanches et celles de couleur dans les restaurants. Les "corps noirs qui se balancent dans la brise du Sud", et ce droit du lynchage font aussi partie du paysage de l'Amérique....
Rosa restera courageuse face aux menaces déposées dans sa boite aux lettres. le combat dura une année. Il fit perdre beaucoup d'argent aux compagnies de bus. Les dessins de guenon qu'elle reçut, ne la découragèrent pas.
J'avais quelques années quand tout ceci est arrivé, je ne m'en souviens pas. Depuis, il ne se passe pas une année sans que nous soyons indignés par ces injustices, par des troubles nés de ce racisme qui ensanglantent cet grand pays..
La liste de ces exactions est longue. Même notre actualité récente nous le confirme.
"On naît de deux ventres : de celui de sa mère et de celui de ses idées." (P. 306)
Merci Monsieur Eugène Ébodé.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Montgomery, années 50, état d'Alabama.
Rosa est couturière, mariée à Raymond, sans enfant. Tous deux sont engagés dans le combat pour les droits civiques « des personnes de couleurs ». Ils vivent avec Leona, la mère de Rosa.
A cette époque, les noirs vivent sous la terreur, le risque, à chaque coin de rue, d'être à la merci du sadisme et racisme des blancs, ce pouvoir de mort que s'est octroyé le KKK, légitimé par les Lois Jim Crow.
Rosa subit des pressions racistes de la part de son contremaitre John Turner.
Rosa subit une acrimonie et rejet d'un des chauffeurs du bus, James Blake, avec qui elle a déjà eu un accrochage concernant les places réservées aux blancs.
Il y a l'arrestation car Rosa refuse de nouveau de se laisser dominer par le conditionnement de cette nouvelle servitude, ne pas faire de vague pour ne pas se mettre en danger est devenu impossible pour elle. Elle reste assise en « zone blanche » face à l'homme au bonbons qu'elle retrouvera par la suite, ce qui la conduit en garde à vue.
Un vent de révolte se lève, la communauté vient en soutien et les fers de lance des droits civiques s'emparent de son histoire dont notamment le pasteur King alias « Wonder Boy ». Elle est vite dépassée par l'ampleur et la tournure des évènements qui vont suivre.
Des dissensions apparaissent rapidement entre les partisans de la réaction violente et les non-violents.
Il est rapidement acté un boycott des compagnies de bus ségrégationnistes afin de les toucher au portefeuilles.
Au début, il faut faire face à la contre-information journalistique et à la réticence de certains d'entrer en lutte. La contre-offensive des Klansmen également, des « Vigilants » qui échaudés au Maccarthysme et à la « chasse aux sorcière » ont la volonté de tuer dans l'oeuf ce mouvement social « afro-américain ». Il y a un rayonnement national à ce combat mettant Edgar Hoover et le FBI en éveil, exigeant de la police locale un travail de sape pour casser la grève. Tous les moyens sont bons…
C'est la montée des intimidations, menaces et passages à l'acte par plasticage de certaines maisons des leaders contestataires.
Mais la mobilisation grandie malgré tout, l'importance d'agir en masse est comprise et suivie, dépassant les frontières de Montgomery.
Les responsabilités Africaines dans la traite des esclaves à travers Manga Bell font l'objet de débats.
Cette courageuse femme, Rosa Parks était loin de se douter qu'elle serait à l'initiative de ce rassemblement de femmes et d'hommes, noirs mais aussi certains blancs, en faveur d'un changement des lois fondamentalement racistes ayant pris fait et place à l'esclavage aux États-Unis.
Difficile de savoir ce qui est de la romance ou du fait historique mais il est agréable, sous la plume d'Eugène Ebodé, d'aller à la rencontre de cette figure du combat pour les droits civiques et de se plonger dans le quotidien de ses chercheurs de liberté et d'égalité.
Il est navrant de voir à qu'elle point les américains sont toujours en proies à ce questionnement identitaire et se déchire violemment à ce sujet.
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Eugène Ebodé était à la GL du 17/02/2021; j'ai eux de ses livres dans ma pal depuis...2015. C'était à Béthune, grâce aux Escales des Lettres. Cet auteur, qui m'était inconnu, m'a "exploitée" toute la journée; le conduire à la gare, l'attendre 20 minutes; ramener sa fille aînée à Lille où elle était étudiante (elle m'avait promis d'adopter un chaton qu'une petite fille du CADA craignait de voir enlevé par la SPA). Aucune nouvelle de la fille comme de son père qui venait d'être papa à nouveau. Sans doute est-ce la raison pour laquelle ses livres ont trainés dans ma pal; ils parlent pourtant de Rosa Parks d'où le titre et l'autre du génocide du Rwanda.
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Retour de lecture sur "La rose dans un bus jaune" d'Eugène Ebodé, publié en 2013. Ce livre est un vibrant hommage à la lutte pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 50 et à la cause noire. Il raconte l'histoire de Rosa Park, cette couturière noire de 42 ans, en Alabama, qui a été accusée de ne pas avoir cédé sa place à un blanc dans un bus de Montgomery. Ce geste, non prémédité, est bien connu de tout le monde, mais ce qui l'est beaucoup moins sont tous les détails complexes et passionnants qui entourent cette affaire, le boycott d'un an de la compagnie de bus, le soulèvement qu'elle a entraîné pour l'égalité des droits, soutenu par un jeune pasteur de 26 ans, encore inconnu, appelé Martin Luther King. L'auteur se met dans la peau de Rosa Park et c'est donc elle-même qui raconte l'histoire, à la première personne. Cela nous permet de vivre de l'intérieur tout cet épisode et de nous immerger pleinement dans sa vie et plus généralement dans celle de cette communauté noire, au bord de la rupture. Même si cela reste un roman, avec quelques inventions, la trame générale des événements est respectée. On apprend énormément de choses et cela se lit d'une traite, pour peu que l'on s'intéresse un minimum à cette page de l'histoire américaine. Un très beau livre, très bien documenté et très bien écrit.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les coulisses de cette lutte fondamentale pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 50, grâce à la lutte de Rosa Parks, à ses proches, à Wonderboy (le fameux Martin Luther King) et toute une myriade de personnes clés dans ce combat contre la Ségrégation.
J'ai eu un peu plus de mal avec le style de l'auteur, trop de descriptions et de temps qui s'étire parfois m'ont rendu la lecture moins fluide.
La relation avec l'Afrique dans la toute dernière partie du livre est éclairante sur bien des points du Monde actuel, c'est un livre très intéressant.
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Rosa Park, célèbre pour avoir refusé de se lever dans un bus alors qu'un blanc lui réclamait la place, nous raconte ici dans le détail l'histoire telle qu'elle l'a vécue.

Description du racisme, montée en puissance du mouvement, la naissance de sa relation avec son accusateur tout est passé au peigne fin. C'est un excellent documentaire sur cette période critique où les noirs essayaient de se faire enfin reconnaître comme citoyens à part entière aux Etats-Unis.

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Eugène Ebodé choisit de raconter le geste de rébellion de Rosa Parks à la première personne et c'est très convaincant. de suite, j'ai été plongée dans les réflexions de cette couturière qui, un jour, refuse de laisser la place de bus où elle est assise à un Blanc. Rosa, 42 ans, mariée sans enfants mais avec sa maman malade et à charge n'est pas naïve, déterminée plutôt : elle milite depuis 12 ans pour les droits civiques et sait que suite à son geste la route sera longue et très dangereuse pour faire entendre sa voix et celle de sa communauté.
1955-Montgomery-Alabama, tout le monde paie le même tarif dans le bus mais les noirs sont relégués au fonds (ils paient en montant dans le bus et doivent ressortir pour monter à l'arrière du bus). Quand Rosa refuse de céder sa place, elle part entre deux policiers pour violation de la loi. Reconnue coupable, elle est condamnée 5 jours plus tard à une forte amende mais aidée par la NAACP elle fait appel.

À partir de faits réels, l'auteur retrace le procès de Rosa puis le boycott de 381 jours à l'encontre des compagnies de bus. Ce boycott organisée en partie par le jeune Martin Luther King, qui vient de devenir pasteur dans la paroisse de Rosa, montrera que la population noire fait partie intégrante de l'économie locale et ne peut être ignorée.

En réaction, le Ku Klux Klan ne se cache que très peu pour perpétrer ses crimes racistes. La description de la police de l'époque fait peur.
Eugène Ebodé fait de Rosa une femme énergique, mais aussi pleine de doutes, une femme qui à l'occasion de ses 94 ans se rappelle ce geste, non prémédité mais qui a changé les Etats Unis.

J'ai trouvé ce roman très bien construit avec beaucoup de détails historiques, qui fait vraiment « vivre cette période »
J'ai aimé aussi les rencontres et les dialogues que Rosa a avec l'homme à qui elle a refusé de céder sa place (je ne pense pas que ces rencontres soient réelles mais on est dans un roman, non ?). Cet homme, par qui tout est arrivé même si son nom n'est pas resté dans l'histoire à l'inverse de l'ignoble chauffeur de bus James F Blake, est émouvant et évolue de l'indifférence vers la prise de conscience de l'injustice de cette ségrégation.
Je recommande vivement ce livre pour comprendre ce qu'était la ségrégation et comment les États Unis ont pu un moment proclamer « égaux mais séparés »
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Rosa, une jeune femme à la peau noire est assise dans un bus. Un homme blanc lui dit de laisser sa place. Elle refuse car elle ne veut pas rester debout. Elle ne cède pas. Cette scène se passe en 1955 aux Etats-Unis. Rosa, c'est Rosa Parks. Depuis ce jour là, elle est considérée comme une icône du mouvement des droits civiques. Tout le monde connaît ce fait.
Ce livre nous a donc plu car il s'agit d'une histoire vraie. Cette histoire nous fait réfléchir et nous donne une morale.
Etant donné le thème traité, nous l'espérions puissant et imposant mais l'avons trouvé plutôt léger. Il est certes bien construit avec de nombreux détails historiques.
Nous le recommandons bien sûr à ceux qui veulent comprendre la ségrégation et le racisme car, le livre d'Eugène Ebodé raconte surtout les suites de cet événement et notamment la montée de la révolte chez cette minorité. On peut considérer ce récit comme un excellent documentaire sur cette période critique où les Noirs essayaient de se faire reconnaître comme des citoyens américains.
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