Montgomery, années 50, état d'Alabama.
Rosa est couturière, mariée à Raymond, sans enfant. Tous deux sont engagés dans le combat pour les droits civiques « des personnes de couleurs ». Ils vivent avec Leona, la mère de Rosa.
A cette époque, les noirs vivent sous la terreur, le risque, à chaque coin de rue, d'être à la merci du sadisme et racisme des blancs, ce pouvoir de mort que s'est octroyé le KKK, légitimé par les Lois Jim Crow.
Rosa subit des pressions racistes de la part de son contremaitre
John Turner.
Rosa subit une acrimonie et rejet d'un des chauffeurs du bus,
James Blake, avec qui elle a déjà eu un accrochage concernant les places réservées aux blancs.
Il y a l'arrestation car Rosa refuse de nouveau de se laisser dominer par le conditionnement de cette nouvelle servitude, ne pas faire de vague pour ne pas se mettre en danger est devenu impossible pour elle. Elle reste assise en « zone blanche » face à l'homme au bonbons qu'elle retrouvera par la suite, ce qui la conduit en garde à vue.
Un vent de révolte se lève, la communauté vient en soutien et les fers de lance des droits civiques s'emparent de son histoire dont notamment le pasteur King alias « Wonder Boy ». Elle est vite dépassée par l'ampleur et la tournure des évènements qui vont suivre.
Des dissensions apparaissent rapidement entre les partisans de la réaction violente et les non-violents.
Il est rapidement acté un boycott des compagnies de bus ségrégationnistes afin de les toucher au portefeuilles.
Au début, il faut faire face à la contre-information journalistique et à la réticence de certains d'entrer en lutte. La contre-offensive des Klansmen également, des « Vigilants » qui échaudés au Maccarthysme et à la « chasse aux sorcière » ont la volonté de tuer dans l'oeuf ce mouvement social « afro-américain ». Il y a un rayonnement national à ce combat mettant Edgar Hoover et le FBI en éveil, exigeant de la police locale un travail de sape pour casser la grève. Tous les moyens sont bons…
C'est la montée des intimidations, menaces et passages à l'acte par plasticage de certaines maisons des leaders contestataires.
Mais la mobilisation grandie malgré tout, l'importance d'agir en masse est comprise et suivie, dépassant les frontières de Montgomery.
Les responsabilités Africaines dans la traite des esclaves à travers Manga Bell font l'objet de débats.
Cette courageuse femme,
Rosa Parks était loin de se douter qu'elle serait à l'initiative de ce rassemblement de femmes et d'hommes, noirs mais aussi certains blancs, en faveur d'un changement des lois fondamentalement racistes ayant pris fait et place à l'esclavage aux États-Unis.
Difficile de savoir ce qui est de la romance ou du fait historique mais il est agréable, sous la plume d'
Eugène Ebodé, d'aller à la rencontre de cette figure du combat pour les droits civiques et de se plonger dans le quotidien de ses chercheurs de liberté et d'égalité.
Il est navrant de voir à qu'elle point les américains sont toujours en proies à ce questionnement identitaire et se déchire violemment à ce sujet.