Deux par deux, tome 3 : Ceux qui ont tout pour réussir

Tu éprouves des difficultés a me montrer tes sentiments quand tu n'es pas déguisé . Et moi j’éprouve des difficultés à te montrer mes sentiments tout le temps. J'aimerais vraiment qu'on essaie encore. Il m'a fallu du temps, et une conversation avec mon père , et encore beaucoup de temps pour comprendre que je t'aime de tout mon cœur .

Notre conseillère, Mme Yates, s'asseyait au fond de la salle de classe, observant, et je voulais son bureau vide à l'avant de la salle. Lors de notre dernière réunion, Aidan avait pris son bureau dans une émission d'autorité présidentielle. Mais en tant que vice-président, j'étais celui qui avait besoin de place pour la paperasserie. Un meilleur petit ami que Aidan m'aurait laissé m'asseoir au bureau.

Une meilleure copine que moi l'aurait laissé l'avoir.

Et cela résume assez bien nos trois années de rencontres.

La cloche sonna juste au moment où j'atteignis la pièce. Je me tenais devant la porte, attendant que Mme Yates fasse son café au salon des professeurs et que sa classe de première année déborde de moi. Quelques-uns d'entre eux me regardèrent, leurs yeux s'élargissant comme si j'étais une célébrité. Je me suis souvenu de ce sentiment de quand j'étais un underclassman, en regardant mon frère et ses amis. C'était étrange d'être à la réception.

Alors que les derniers élèves de la neuvième année s'échappaient dans le couloir, je pénétrai dans la pièce, qui aurait dû être vide.

Au lieu de cela, Sawyer De Luca s'est assis derrière le bureau de Mme Yates. Il doit avoir quitté son dernier cours deux minutes avant la cloche pour me battre ici.

Alors que nous ne sommes pas le >, je ne pourrais rien imaginer de plus parfait.

Je n'avais jamais décrêpe mes cheveux, mais je n'avais pas été assez intrépide pour les laisser occuper deux fois plus de place que ma tète non plus. Je les avais portes domptes en tortillons ou en tresses jusqu’ à il y avait deux semaines. Les cheveux naturels gagnaient en popularité - pas tant dans la Floride provinciale, mais dans les endroits de l’Amérique qui comptaient, comme New York, la Californie et la télévision . Je voulais essayer.
J'avais finalement trouve le courage de passer un long samedi a les dénouer et a redonner vie a mes boucles. Ma mère m'avait soutenue et aidée au début , s'occupant des tortillons a l’arrière de ma tète que je ne voyais pas.

J''ai eu l'impression d'avoir gagne a la loterie. Voir Sawyer a l'autre bout d'un terrain de football, d'une salle de classe ou du minibus me faisait battre le cœur . L'avoir juste a cote de moi me donnait la sensation d'avoir enfonce les doigts dans une prise de courant.

S'il voulait faire comme si je n'existais pas pour une fois, je pouvais en faire autant avec lui, moi aussi. Ou le feindre.