42 jours

J'ai vraiment aimé ce livre car il est très intéressant de parler de la 2 ème guerre mondiale . Aujourd'hui j'ai rencontré Silène Edgar , est elle est vraiment gentille et drôle . Elle nous a parlé de son métier mais aussi de ses livres, c'était vraiment très intéressant, on a même eu des autographe. 😁

Nous sommes en 1942, et le jeune Sacha, 12 ans, apprend qu'il va exceptionnellement partir en vacances avec son petit frère Jacob. Tous deux sont accueillis par leur oncle Jean, en Bretagne, dans un manoir qui sert aussi de pension à d'étranges personnes. Les premiers jours sont compliqués, et Sacha a du mal à s'habituer à ce nouveau cadre, d'autant plus qu'il sent que les adultes lui cachent quelque chose. Heureusement, il se lie d'amitié avec Eléanore et Léandre, deux jumeaux avec qui il va enquêter.

J'ai découvert Silène Edgar avec l'excellent 14-14, qui nous plongeait en pleine Première Guerre mondiale, cette fois-ci nous suivons toute une famille pendant la Seconde. Nous sommes peu à peu immergés cette période sombre qu'est l'occupation nazie de la France et la mise en place de la déportation. À travers l'histoire de Sacha, le jeune lecteur pourra découvrir la vie à l'époque, les restrictions, les contrôles, les persécutions et les arrestations, l'angoisse des lendemains.

Sacha est un héros particulier. Naïf, il enchaîne les bêtises et les bourdes car les adultes, voulant lui éviter la peur, refusent de lui expliquer ce qu'il se passe réellement. C'est un adolescent têtu, qui finit par comprendre et mûrir, et dont la vie va totalement basculer en un été.

42 jours est roman agréable à lire, bien ficelé, dont l'intrigue se durcit petit à petit quand Sacha prend conscience de l'horreur et de l'injustice de la guerre. le rythme s'accélère et les rebondissements s'enchaînent, et on ne lâche plus le livre tant qu'on ne connaît pas le dénouement. Si les thèmes abordés sont durs, cet ouvrage est un témoignage qui porte un beau message de solidarité et d'entraide, un hommage à toutes ces personnes qui ont su refuser l'inacceptable et se battre pour défendre leurs convictions.

Une très bonne lecture pour ma part !

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Ce n'est pas le premier roman que je lis de Silène Edgar et ce ne sera pas le dernier.
Celui-là est un peu différent des autres : que ce soit pour 14-14 ou pour Adèle et les noces de la reine Margot, il y avait toujours un parallèle entre le passé et l'époque contemporaine.
L'auteure essaie de nous faire croire qu'il en est de même dans 42 jours grâce à la présence des fous du manoir. En effet, ils portent tous les noms de personnages historiques célèbres : Napoléon, Louis XIV, Néfertiti, etc. Mais ils ne sont qu'un leurre. Au final, ils ont un rôle secondaire et le héros de l'histoire, c'est Sacha, un garçon d'une douzaine d'années qui, un mois avant le début des grandes vacances, est envoyé avec son petit frère Jacob loin de Paris, chez son oncle Jean qui dirige un établissement.

Le jeune garçon est persuadé qu'il va passer trois mois en colonie de vacances, mais une fois là-bas, il réalise que le manoir dirigé par son oncle est en fait un asile. Et chaque pensionnaire, ils sont au nombre de 7, se prend pour un homme célèbre… enfin sauf deux : l'un croit être Shere Khan et l'autre une théière.
Une fois au manoir, les deux garçons font la connaissance des jumeaux Léandre et Éléanore, les enfants des employés, Maud et Charly. Mais rapidement, Sacha réalise que tout le monde a des secrets.

C'est un sentiment que j'ai eu tout au long de la première moitié du roman : l'auteure cache un détail important au lecteur et ça se ressent. J'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose qui ajouterai une atmosphère particulière. J'ai compris la supercherie peu avant que l'enquête de Sacha n'aboutisse : l'époque où se situe l'histoire n'est pas contemporaine et c'est bien joué parce que rien ne l'indique et j'ai mis du temps à réaliser. Bon d'accord, il m'aurait suffit de lire le résumé pour savoir que les personnages vivent en 1942, mais je ne l'ai pas fait pour me garder la surprise.
À partir du moment où tout est révélé, ça a débloqué quelque chose et le récit devient passionnant et je l'ai fini d'une traite.

Je n'ai pas réussi à me faire une idée précise sur Sacha. La plupart du temps, il m'a énervée, mais on ne peut pas lui en vouloir : ses parents lui cachent le contexte mondial parce qu'ils veulent préserver l'innocence de leurs deux fils ; il est donc loin d'imaginer à quel point ses actes mettent sa propre vie et sa famille en danger. Il aurait probablement été moins stupide s'il avait su.
Quant aux autres personnages, à part les parents que je trouve complètement inconscients, je les ai bien aimés. Seuls les fous m'ont laissé indifférente.

Si le début m'a laissée perplexe, j'ai adoré la suite et je suis ravie d'avoir lu ce roman.
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📚 : Sacha, douze ans, et Jacob, son petit frère, sont à la fois surpris et très contents de partir en vacances avant la fin de l'année scolaire. D'autant qu'ils auront la chance de séjourner dans la pension de leur oncle Jean, un manoir breton au bord de la mer ! Une fois sur place, ce n'est pas tout à fait la colonie qu'ils s'imaginaient: les pensionnaires sont de drôles d'adultes qui se prennent pour Victor Hugo, Louis XIV, Néfertiti… Mais les garçons ne s'y ennuient pas une minute : le manoir est plein de secrets sur lesquels enquêter. Qui fait ces bruits étranges dans le grenier ? Et que sont ces mystérieux loups qui rôdent dans les parages ?

Roman basé sur des faits historiques et certains personnages ont même existés, ils font partie de la famille de l'auteur. L'histoire malgré le contexte (année 1942) est très belle et racontée à travers les yeux d'un enfant de 12 ans qui commence tout doucement à comprendre ce qu'il se passe réellement autour de lui. Assez court, je trouve que grâce à ça, il ne tire pas en longueur et raconte juste ce qu'il faut pour s'attacher aux personnages sans tomber dans le drame.

Avis : 4/5
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Ce livre était franchement intéressant même si certains éléments sont assez prévisibles. Je recommande surtout au enfants et adultes car je pense qu'il ne convient pas tout à fait aux ados (après ce n'est que mon avis)

Petit roman vraiment excellent. On comprend très rapidement sur quel fond historique se base cette histoire mais c'est abordé d'une manière tellement naïve et innocente que ça en est très touchant. Les petits garçons sont très attachants et Sacha, le grand frère de Jacob, tente de percer les secrets des adultes qui ont l'air de lui cacher des informations ainsi que de la demeure dans laquelle ses parents l'envoient en vacances avec son petit frère auprès de leur oncle. C'est une très bonne lecture jeunesse pour appréhender pour la première fois la seconde guerre mondiale. Ce n'est pas brute mais l'auteure ne prend quand même pas ses jeunes lecteurs pour des poires, elle montre bien que cette période a été destructrice et douloureuse tout en la bordant d'une manière assez douce. Je recommande pour les petits comme pour les grands !
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Première découverte de la plume de Silène Edgar et pour une première, je suis sortie satisfaite. Je ne vous cache pas qu'au début, j'avais un peu dur à comprendre l'histoire de nos Parisiens qui parte à la campagne en Bretagne. Dès le début, on se pose déjà pas mal de question et c'est au fur et à mesure de notre lecture que l'on comprend le pourquoi du comment et surtout à quelle époque cela se passe.

L'intrigue est pour moi très originale et très prenante. Certes, le début ne m'a pas transporté, mais c'est en fermant le livre que j'ai compris que cela est un atout. Au final, j'ai aimé être un peu perdu pour pouvoir dire "ah, mais oui, je comprends mieux".
De plus, ce livre est adapté pour les enfants racontés par un enfant de 12 ans. L'auteure aborde un sujet qui reste quand même délicat et vrai.

Pour conclure, grâce à la fluidité de la plume, j'ai passé un très bon moment. Histoire prenante, intéressante et instructive à faire découvrir à vos enfants et également à vous.

Sacha et son petit frère Jacob doivent soudainement quitter Paris pour se rendre à la campagne rejoindre leur oncle.

Ils apprécient la vie au manoir qui sert actuellement à abriter des fous sympathiques ainsi que de partager leur quotidien avec Eléonore et son frère Léandre qui sont les enfants du couple qui s'occupe des pensionnaires.

Cependant, leurs déplacements sont limités. Des "loups", à l'extérieur, représenteraient un vrai danger. Sacha décide alors d'enquêter sur les mystères qui entourent ce lieu...

Un roman avec un héros attachant, bon et naïf. Souvent très gentil avec les autres, il met du temps à se rendre compte du péril qui le guette.

C'est le personnage de l'oncle qui va décider de lui faire confiance et de lever le voile sur le monde dans lequel il vit et qui n'est pas exactement celui qu'il s'imagine car nous sommes en 1942 et le père de Sacha est juif.

Un récit d'aventure et d'Histoire qui lie le destin des handicapés mentaux, des gens du voyage et des juifs dans une même course pour la vie. Une histoire qui soude et pousse à l'entraide.

A la fin du livre, le lecteur découvre la chronologie des interdictions faites aux juifs et aux tsiganes de France.

A lire !
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Lu en Décembre 2018
Ce livre m'a touché. Je le recommande pour les enfants.
C'est inspiré de l'Histoire en France, une introduction pour nos enfants avant de découvrir réellement les faits de l'Histoire. Il y a des images qui peuplent le récit, totalement en accord. Des notes de bas-de-page relatent des faits réels, également en accord avec le récit.
Nous ne comprenons pas le rejet de Sacha à l'école au début du livre. Puis ensuite, avec son petit frère, ils partent chez leur oncle qui s'occupe d'un asile. Il rencontre d'autres personnes. Comme la majorité des enfants, il a envie d'aventures et de découvertes. Il ne comprend pas que la vérité est parfois cachée, même parmi les adultes. Les parents rejoignent leurs deux garçons. La mère est sur-protectrice et ne veut pas que ses enfants voient la réalité, afin qu'ils continuent à vivre dans leurs bulles d'enfance. Des gendarmes font des rondes et la vérité est livrée aux enfants, ainsi qu'à nous.
Tous les personnages quittent l'asile et se dirigent vers le Sud.

L'histoire des enfants m'a rappelé des souvenirs de ma jeunesse et cette envie d'aventures, de quitter la routine et la ligne tracée. La mère sur-protectrice est comme la mienne, même une fois que ses enfants sont adultes, elle continue à vouloir les protéger en leur mentant et en dorant la réalité. L'objectif est d'éviter la souffrance.

C'est un roman particulier que ce 42 jours. Tout au long de la première partie, qui n'est pas clairement définie dans le livre, on sent qu'il y a anguille sous roche. Il y a l'arrivée précoce des vacances, les changements d'attitude envers la famille, l'interdiction de sortir du manoir, les loups qui rôdent et une pièce secrète formellement interdite d'où Sacha entend d'étranges bruits et mots – pour ne nommer que ces mystères. Tout cela est assez bien écrit pour le public cible, avec une langue aux accents infantiles, mais reste somme toute dans le déjà vu. Alors que l'intrigue ne semble se concentrer que sur le prodigieux don de Sacha à faire des bêtises, frustré entre l'enfance et l'adolescence, le lecteur, lui, attend la surprise. C'est à mi-chemin qu'elle arrive, quand l'inspecteur en herbe Sacha découvre l'incroyable vérité que ses parents tenaient tant à lui cacher : lui et sa famille, juifs de sang, courent un grave danger dans cette France chaque jour davantage collaboratrice. La fuite insensée vers le sud du pays qui démarre alors, pour tous les pensionnaires du manoir, leur fera frôler la catastrophe plusieurs fois.

Si Sacha est constamment frustré de voir son audace transformée en bêtises, il en va de même pour les adultes qui l'entourent et, je dois l'admettre, pour l'adulte lecteur que je suis. Sur le coup, j'ai trouvé le personnage égocentrique et énervant. Parfois pour un simple caprice, il risque la vie de tout son entourage. Lui qui cherche tant la confiance des adultes, peut-il enfin prouver que sa témérité peut être utile à autre chose qu'à créer de folles péripéties! Puis, après avoir terminé le livre, je me suis dit que Sacha était peut-être en fait plutôt réaliste dans ses erreurs. Évoluant sans trop comprendre les tenants et aboutissants de sa fuite, il ne cherche, après tout, qu'à faire sa place dans son milieu.

Somme toute, le livre offre une belle réflexion sur le passage de l'insouciance de l'enfance à celui des responsabilités de l'adolescence. Sacha souhaite entrer dans un monde complexe et parfois déchirant, mais ce saut se retrouve grandement précipité par les évènements. Par ailleurs, l'intégration des handicapés mentaux et d'éléments historiques surprenants concernant la France seront appréciés par le lecteur. Terminons en précisant que la fin du roman, à elle seule, apporte une autre surprise de taille qui éclairera toute l'intrigue!

Lisez ma critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=1903
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