Hirofumi, jeune lycéen, vient de perdre le souvenir des deux dernières années de sa vie. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il se rend compte que pendant ce temps, il a entretenu une relation avec un homme, Daigo ! Ce dernier n'a quant à lui rien oublié de ces années et vit très mal la perte de son seul proche.
Commençons par l'aspect le plus marquant : les dessins sont vraiment rebutants. le style des shojos des années 2000 n'est pas pour tout le monde, c'est vrai, mais
Dear Myself est particulièrement mal dessiné. Tout est brouillon, peu de planches donnent l'impression d'avoir été réellement terminées.
Au delà de ça, le livre est sympathique. Certes le scénario n'est pas très recherché mais l'histoire prend son temps et c'est une force. Les personnages sont assez banals, excepté Daigo qui est très touchant et finalement le plus humain de tous. Ce livre est une belle illustration de la quête de soi (de "myself"), surtout dans un Japon où l'homosexualité est peu acceptée.