Si j'ai lu
Rêve d'envol, je vais pas vous mentir, ce n'est pas pour l'autrice,
Hayat El Yamani dont j'ignorais l'existence. Ni pour la réputation du roman, je suis à peu près certain de n'en avoir jamais entendu parler. Ce roman traine dans ma bibliothèque. Il n'est pas à moi. Et parfois, j'ai envie du livre qui ne me dis rien, celui vers lequel je ne suis jamais sensé allé. Celui qui m'inspire le moins. C'est tombé sur
Rêve d'envol. Et en plus, il est très court.
Stylistiquement, on est dans l'épuré, le simpliste. Pas de fioritures chez
Hayat El Yamani. Tout est réduit à son archétype. Les faits et les émotions du narrateur. Dans une société de non-dits, beaucoup de choses passe dans les regards, dans les silences. Et c'est bien rendu dans ce roman.
La 4e de couverture dit que
Rêve d'envol est basée sur une histoire vraie. Je vous laisse lire le résumé. Et ce fait extra ordinaire est le départ du roman. Il laisse présager une forme de voyage unique, fabuleux au moins tout aussi extra ordinaire que le départ. Mais tout retombe, petit à petit. le soufflet original se transforme en petite analyse, sans intérêt, d'un réalisme trop quotidien pour ce qui est des émotions et une extravagance inutile pour les faits.
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