Nous n’exigeons rien de plus des gens qu’un changement de paradigme. C’est d’abord dans les têtes qu’il doit avoir lieu. Sinon, la révolution énergétique va échouer. Et avec elle nos gains possibles sur le marché. Aucun être humain ne comprend aujourd’hui pourquoi il devrait se donner subitement du travail pour quelque chose qui, jusqu’alors, sortait naturellement du mur – et pourquoi il devrait en plus payer pour ça ! Ni l’industrie de l’énergie ni les autorités n’ont trouvé jusqu’à maintenant d’arguments vraiment attractifs.
Le mur du barrage de la centrale n’est que l’illusion d’un pouvoir humain. On peut ralentir le fleuve, l’obstruer, mais pas l’arrêter.
Offre et demande n’ont rien à voir avec justice ni éthique.
C'était une surprise positive. Si les plus hautes autorités en étaient réduite à économiser l'énergie au bout d'une semaine, on approchait à grands pas de l'effondrement final. Plus vite il arriverait, mieux ce serait. Cette fin représentait un nouveau départ. A l'instar de ces ruines où la jungle reprend ses droits; l'être humain allait de nouveau pouvoir être maître de son existence.
Au contraire des films catastrophes à sensation, il n’y a eu pratiquement aucun désordre ni pillage, c’est l’inverse même : les gens s’entraident, restent pacifiques.
Des hommes en aidaient d’autres, qu’ils ne connaissaient ni d’Ève ni d’Adam, lorsqu’ils étaient dans le besoin.
De nos jours déjà, l’énergie éolienne et solaire représente une menace croissante pour la stabilité des réseaux. Ils deviendront tout à fait incontrôlables lorsque, ultérieurement, chaque ménage, chaque individu sera devenu une mini centrale autonome et qu’il redistribuera l’énergie produite à chaque fois qu’elle sera excédentaire.
La masse a besoin de faire l'expérience d'une menace existentielle. Ce n'est qu'une fois qu'elle n'a plus rien d'autre à perdre que sa vie qu'elle est prête à se battre pour une existence meilleure.
« Comme vous pouvez le constater, un problème en appelle un autre. » (p. 144)
" J'en ai marre de tout ça, souffla-t-elle, à bout. Je veux un lit chaud chez moi, une douche chaude, mieux que ça, un bain chaud !".