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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Milieu du XIXème siècle.
Suisse, Italie, Allemagne et Etats-Unis.
Un vénitien en décrépitude, palais en ruine, domestiques réduits à
deux personnes, valet et cuisinière, cherche la solution pour conserver son existence à flots!
Son épouse meurt en couche, le bébé, une fille est bien vivante. Cette dernière deviendra une très belle jeune fille, même la plus belle des vénitienne, c'est dire!
Girolamo, le père, à force de chercher, à tout va, des financements, oscillant sans cesse entre autrichiens occupants et vénitiens résistants finit par "vendre" sa fille à un riche homme d'affaires milanais.
Le belle Alba aura vite fait de tromper son vieux et riche mari, qui l'apprendra bien sûr!
S'ensuit une vengeance à tiroir entraînant les protagonistes dans une course effrénée à travers quelques pays dont les Etats-Unis naissants et la ruée vers l'or.

Ce qui est sûr c'est qu'on ne s'ennuie pas dans ce bouquin, des rebondissements il y en a! Ce qui est certain c'est que c'est bien écrit, en français, Vincent Engel étant belge. Pas de traduction.
On bouge beaucoup, les coups bas pleuvent, Vengeance à chaque page ou presque, Némésis à fond de caisse mais c'est élégamment dit, ça aide.
En revanche il y avait possibilité d'ajouter, un peu, d'histoire, riche à l'époque sans que cela influe sur l'intrigue. Dommage que le romanesque n'est pas laissé un peu de place à l'époque. Mais ce jeu de piste sur fond de haine des uns par rapport aux autres, cette poursuite infernale avec les moyens de l'époque (pour aller de New York jusqu'en Californie il fallait passer par le Cap Horn ou être attaqué par les peaux rouges) est suffisamment intéressante pour que l'on ne se lasse pas.
Sans être aussi "séduisant" comme il est dit dans la quatrième de couverture, ça se lit bien et sans peine.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Adultère, arsenic et dentelles...

Vincent Engel compose mezzopiano une partition sur la vengeance, aux accents de la littérature du siècle d'Alexandre Dumas. Un requiem de "ruse, masques et mensonges", qui pourrait paraître daté sans le talent de conteur de l'auteur et sa fluidité de plume, capable de nous accrocher avec des mariages arrangés, des maris et amants dupés et revanchards et des enfants, bras armés des pères.

Moins brillant, touffu et historique que le remarquable Retour à Montechiarro, on retrouve néanmoins ici la thématique des histoires de famille, ténébreuses et tumultueuses, fidèle à la ligne éditoriale d'une vaste production littéraire où noms et personnages s'interpellent au-delà des années et des lieux.
Vincent Engel écrit ses fresques romanesques en parallèle et je vous invite à suivre les autres ramifications de cette histoire italienne dans beaucoup d'autres livres. C'est un amusant jeu de pistes de reconstituer les généalogies des sagas familiales. Ce dernier ouvrage cligne de l'oeil vers son Raphaël et Laetitia écrit en 2003.

Sur les thèmes de l'identité, de l'humanité, de la haine et de l'amour, ce miroir déformant est remarquable par la rigueur de sa construction narrative et la densité des personnages.

Ne boudons pas le romanesque quand il est si bien fait.
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Ouvrir un livre de Vincent Engel, c'est quasiment la certitude de faire un petit saut à Montechiaro et de retrouver Raphaël et Laetitia.
Et mon espoir n'est pas déçu, c'est bien le cas avec le « le miroir des illusions ».
Le problème c'est que j'ai lu « Retour à Montechiaro » il y a tellement longtemps que malgré la merveilleuse découverte que ça a été, beaucoup de détails se sont évanouis.
Mais c'est sans importance puisque celui-ci, se déroulant de 1800 à 1854, le précède.
Le ton n'est pas à la douceur, ni à la clémence.
Vengeance, machiavélisme et passion désespérée animent beaucoup de personnages, guère plus sympathiques les uns que les autres.
Quel suspense ! Quelle intensité ! Quelle tension !
De Venise à Milan à Berlin au lac de Garde à New york à San Francisco….. rien n'échappe à personne et les règlements de compte sont diabolique
C'est vraiment sombre et sans espoir.
Le pardon et la mansuétude ne sont pas au rendez-vous.
Avec une parfaite maîtrise des personnages et des situations, Vincent Engel nous entraîne de plus en plus loin dans des plans sataniques qui se télescopent et se contrarient parfois.
Et tout se recoupe parfaitement bien, même ce qui semblait nous échapper et nous étonner par moments.
Du grand art !
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Bonne pioche parmi tous les livres de la Masse Critique proposés par Babelio que je remercie beaucoup ainsi que les Editions Les Escales pour ce roman captivant. Il est encore meilleur que ce que sa quatrième de couverture annonçait. Secrets de famille, crimes passionnels et vengeances sont les ingrédients clé de cette intrigue bien menée au dénouement pour le moins inattendu.

J'ai beaucoup aimé la construction de l'histoire divisée en quelques parties, chacune donnant la parole à un des principaux protagonistes: la belle vénitienne Alba, son mari prince Malcessati, son amant allemand Wolfgang et le jeune Atanazio. Plusieurs points de vue des faits se déroulant sur quelques décennies du 19ème siècle rendent le récit plus vivant et les personnages plus riches.

La plume de l'auteur belge est plaisante et les nombreux voyages entre Italie, Allemagne et Amérique garantissent un dépaysement et font ainsi de ce roman passionnant une idéale lecture de vacances.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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La vengeance : un leitmotiv

Dès le prologue, le ton est donné. Atanasio n'aura l'héritage de Don Carlo que s'il accompli sa vengeance. Pourtant, après ces quelques pages, on ne retrouve Atanasio et sa mission que dans la troisième et dernière partie du roman. Durant les deux premières, Vincent Engel s'attarde à décrire une histoire, celle d'une femme frivole, d'un amant ambitieux et d'un mari trahi. Rien que ça. Normal qu'il y ait une histoire de vengeance dans tout ça. Une ? C'est sous-estimer l'auteur. Chaque personnage du livre est au final animé par sa propre vengeance et son propre honneur, bien différents les uns des autres. C'est en alternant les points de vue que Vincent Engel nous donne peu à peu les miettes de ces vengeances qui se croisent et s'entremêlent.

Je n'ai pas lu beaucoup de livres traitant du sujet de la vengeance, hormis les incontournables : Shakespeare et Monte-Cristo. Mais je dois dire que ce livre n'enlève rien au côté romanesque de la vengeance avec un grand V. Les personnages se manipulent et c'est à celui qui sera le plus malin. Dès lors, on va de surprises en surprises dans ce livre et ce jusqu'au dernier chapitre. Et c'est très agréable d'être surpris jusqu'à la fin. J'avais beau me dire « y'a quelque chose, y'a quelque chose », impossible de mettre le doigt dessus jusqu'à cette dernière lettre où je suis restée sur les fesses. Well done Vincent Engel.

Le fond et la forme

Si l'intrigue m'a beaucoup plu avec tout ce suspense, j'ai aussi beaucoup apprécié la plume de l'auteur. Il a un style fluide qui se lit très bien. La preuve en est ma vitesse de lecture : 4 jours pour lire ce livre. Rien que cette donnée me permet de dire que c'est un bon livre et qu'il est bien écrit car pour moi la fluidité d'un style joue beaucoup sur ma rapidité de lecture.

J'ai particulièrement aimé le découpage du roman en trois parties bien distinctes. La première s'attache à nous raconter la vie (et du même coup le point de vue) d'Alba jusqu'à une période charnière dans la trame de vie des personnages. Ensuite, on se retrouve du côté de Wolfgang avec en parallèle des éléments sur l'éducation d'Atanasio (qui on le voit est particulièrement difficile). Enfin la troisième partie qui jongle un peu plus rapidement avec les différents points de vue. Cela rend le récit suffisamment dynamique tout en laissant le temps à l'intrigue de se poser et au lecteur d'appréhender les différentes personnalités.

Lire ou ne pas lire : le miroir des illusions de Vincent Engel ?

Si ce n'est pas mon coup de coeur de l'année, le miroir des illusions se place quand même dans le haut de la pile de mes préférés 2016 pour le moment. J'ai été vraiment surprise par la trame narrative et, au final, bien plus que les personnages qui se manipulent entre eux, c'est Vincent Engel qui manipule son lecteur avec beaucoup d'efficacité. Je ne peux que conseiller ce livre à tous les amateurs de fictions historiques et si vous avez aimé Monte-Cristo, vous aimerez forcément le miroir des illusions.
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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Le miroir des illusions ou la fresque des illusions qui mêle subtilement, complots, trahisons, tromperies, mensonges, manipulation, vengeance, adultère, haine, fausse identité et travestissements.

En guise de prologue, le Prince Malcessati imagine un plan machiavélique post-mortem, dont nous découvrons le contenu, en même temps que son fils, dans une lettre qu'il lui a adressé.
Pourquoi ce désir de vengeance si cruelle ? Maintenant qu'il n'est plus, quelle importance ?
Les réponses à ces questions sont dévoilées ça et là, au fur et mesure de la lecture, façon puzzle. le livre est habilement construit, mêlant événements chronologiques et flash back.
Mais c'était sans compter les événements inattendus ou la ruse plus grande des personnes ciblées. Evidemment, rien ne se passe comme prévu.

Un roman riche de rebondissements et de surprises, il plaira aux amateurs du genre.
Pour ma part, une sensation de longueur et d'ennui au milieu du livre mais qui s'est rapidement estompée.
Un bon page turner, bien écrit et qui se lit plaisamment.
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Ce qui m'a tenté en premier lieu c'est la couverture et le résumé parce que j'avoue que je ne connais pas cet auteur.
Ce plan machiavélique, concocté par le prince Malcessati est assez monstrueux tout de même, utiliser son propre fils çà n'a pas de nom. Mettre ainsi au pied du mur un jeune qui vient juste d'apprendre les secrets de sa naissance et l'utiliser comme justicier est très perturbant.Une sacré mise en bouche et j'avoue que l'on se demande à quelle sauce nous allons être mangés.
très rapidement à la lecture de la lettre qui semble expliquer les tenants et aboutissants d'une telle demande , nous nous positionnons et prenons partie pour les monstres qui ne sont forcement ceux auxquels on pensait en début de lecture. Pauvre Giancarlo, son désir de vengeance semblerait assez légitime si des meurtres n'en étaient pas l'issue .Pour autant, malgré tout cette demande tardive après son décès, ses secrets et cette manipulation du jeune héritier, enfin héritier que s'il se conforme à la règle, et bien j'avoue que j'ai du mal à l'avaler.
De ce fait le personnage principal, ne trouve pas grâce à mes yeux malgré ce qu'il a subi . Mais je m'interroge sur le pourquoi et le comment , un homme aussi éminemment puissant n'a pu échapper à son sort, pourquoi s'est il tenu lié à Alba qu'il semble détester? Pourquoi ne pas divorcer tout simplement?
Avant d'en arriver à la phase vengeance, par la main du fils caché, l'auteur nous transporte à Venise et Milan de 1800à 1825 et nous suivons Alba la principale responsable de toute cette histoire à ce qu'il semble.
L'auteur dresse le portrait d'une jeune femme qui a consenti une mariage de raison par amour pour son père, alors que ce dernier pensait le faire pour elle.
Nous suivons donc sa vie, et Vincent Engel nous offre une vision autre que celle de la lettre du testament. Quelle est la vérité ?
Dans d'autres chapitres c'est Hanz/ Wolfgang et Atanasio que nous suivrons, moments clefs pour comprendre cette histoire
Je dois dire que le lecteur est plutôt malmené pendant sa lecture, c'est sombre , c'est noir c'est glauque par moment, et de nombreux passages donnant un ton philosophique et symbolique sont assez ennuyeux.
Cependant c'est addictif et ce, de plus en plus au fil des pages , nous suivons toutes ces manipulations et à vrai dire je n'espérais qu'une chose que ces sombres desseins n'aboutissent pas.
C'est une histoire monstrueuse digne de grandes tragédies grecques, ou amour et haine sont omniprésentes, bien que la haine prédomine.
On ne peut forcement s'attacher aux personnages , hormis Raphaël et Lætitia, futures victimes innocentes choisies pour laver les péchés des parents et Atanasio l'instrument (également victime à mes yeux) Quoique sur la fin j'ai eu pitié de Wolfgang.
Et donc mes ressentis ne cessaient d'évoluer au fil de ma lecture, que j'ai finalement appréciée malgré les longueurs, parce que cette histoire d'amour qui vire au drame est belle malgré tout quand on parvient à la découvrir
La plume de l'auteur est agréable, poétique et son vocabulaire adapté au contexte historique, il parvient à faire ressentir les ambiances , que ce soit à Venise, durant la traversée vers San Francisco..... Il pose bien le contexte historique tout au long du roman et surtout se joue de nous .
J'admets que je me suis interrogée au fur et à mesure, Vincent Engel , s'attache si souvent à évoquer cette symbolique sur l'illusion que j'ai saisi le message certes , cependant il m'a fallu du temps me me convaincre que je pensais juste et encore pas tout à fait. J'explique, l'éducation d' Anatasio m'a beaucoup perturbée, pourquoi Don Carlo est il aussi dur avec son fils? certaines scènes sont terribles ! Il élève son fils comme on dresse un chien! Quel est son but ultime ? L'intérêt de l'enfant ? le sien ? le prince avait il déjà dressé son plan diabolique?
Il faudra parvenir à la conclusion de cette histoire qui se termine presque par la dernière lettre de Giancarlo Malcessassi pour comprendre et que le miroir des illusions se brise en mille morceaux
Une fin en feu d'artifice vers laquelle l'auteur nous a amené pas à pas avec de nombreuses réponses à nos questions, dont celle que je me posais sans cesse Pourquoi avoir épousé Alba ?
C'est cependant un livre éprouvant parce qu'il tourne trop autour de plans machiavéliques, de vengeances et de manipulations de personnes innocentes. Les personnages sont complexes et détestables pour la plupart.
De ce fait tout ceci peut influencer l'impression finale, et certains détesterons probablement cette aventure, pourtant si habillement menée.
Cependant même si moi aussi je n'ai pas aimé les personnages , je me suis laisser manipuler jusqu'à apprécier cette histoire.
Je remercie les Editions Escales et NetGalley pour la découverte de cet auteur
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Un roman historique policier à l'intrigue machiavélique où la vengeance est à double tranchant !

La scène s'ouvre en 1849. A la mort de Don Carlo, son protecteur de toujours, Atanasio se rend à Genève pour la lecture du testament. Pour toucher l'héritage, le jeune homme doit consentir à une mission machiavélique : accomplir la vengeance de Don Carlo en assassinant les ennemis de ce dernier selon un protocole précis. À commencer par l'ensorcelante Alba Malcessati, l'épouse de Don Carlo. Mais pourquoi sa femme subit-elle le courroux de son défunt mari ? Et qui est donc, ce Wolfgang qui souhaite lui aussi se venger d'Alba ? Enfin, Atanasio réussira-t-il à mener à bien sa tâche ?

Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce livre audio grâce au narrateur Philippe Caulier qui prête sa voix aux différents personnages avec talent.

Après avoir beaucoup apprécié "Retour à Montechiarro" et "Vous qui entrez à Montechiarro", j'avais hâte de me plonger dans "Le miroir des illusions". J'avoue que je n'ai pas été déçue car le dénouement tout à fait inattendu est vraiment très réussi. Cette histoire de vengeance à tiroirs est très bien ficelée, même si j'ai trouvé la fin un peu abrupte, ce qui m'a un peu frustrée. Mais, elle m'a aussi donnée envie de découvrir les autres tomes que je ne connais pas encore, comme celui de "Raphael et Laetitia".

Je tiens à saluer l'interprétation de Philippe Caulier qui sait captiver son auditoire et faciliter la compréhension de l'intrigue en changeant l'intonation de sa voix en fonction des personnages. Sa lecture est très vivante et son débit est bien adapté à ce type de roman feuilleton riche en retournements de situations.

Le twist final est bluffant : le lecteur comprend enfin le titre lors de la lecture de la lettre d'aveux de Don Carlo qui clôt le roman. le "miroir des illusions" explose et laisse apparaître une image déformée, comme un anamorphose.
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Je ne connaissais pas Vincent Engel avant de lire ici de bonnes critiques sur «Le miroir des illusions» . Aussi, amateur de romans historiques , me suis-je plongé , avec un a priori positif , dans la lecture de ce roman .
Je n'ai pas été déçu ! J'ai été saisi dès les premières pages par cette histoire à la « Paul Féval » : ambiance XIXe siècle à Venise ( au début ) , amour contrarié , mariage forcé , adultères , accouchements secrets , mari trompé , amant abandonné , cruelle vengeance , sombres machinations , plan machiavélique , manipulation par-delà la mort et un dénouement où la vérité apparaît … terrible … Une histoire romanesque !
Bien écrit , ce roman très plaisant ( bien que les personnages soient un peu caricaturaux ) m'a donné envie de lire les autres livres de Vincent Engel .
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Il y a quelques années, j'avais lu Retour à Montechiarro, du même Vincent Engel, roman qui au fil du temps m'a laissé un très bon souvenir, alors quand une image de Venise s'est associée au nom de cet auteur sur une couverture, je n'ai pas hésité!

J'y ai retrouvé les ingrédients du succès : l'Italie d'abord, de Venise à Milan en passant par la Toscane, le charme opère tout à fait!
Ensuite, une histoire très prenante, du genre à vous ôter quelques heures de sommeil... du suspens, des rebondissements, des personnages complexes, quelques secrets.... efficace!

Autour du thème de la vengeance, les déclinaisons sont multiples, manipulations en tout genre, pour un roman qui tient en haleine jusqu'au dernières pages.
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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