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3,59

sur 110 notes
Alors qu'elle a fuit Londres sous un faux nom, la jeune doctoresse Anne Fitzpatrick retrouve les quais et docks de son enfance à Hambourg. Courageuse et profondément féministe, elle prend la décision d'ouvrir La Maison Verte, un refuge permettant d'accueillir les plus démunies dans un quartier particulièrement défavorisé. Mais l'aventure ne commence pas sous les meilleurs auspices quand deux corps mutilés sont trouvés à proximité de son établissement...

Malgré quelques longueurs et certains sujets qui auraient pu être davantage survolés, j'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai découvert Hambourg, ses quais et son ambiance si particulière. L'alternance de points de vue entre les différents protagonistes et le contexte historique sont de réels atouts pour le récit. Nous passons du commissariat grouillant d'activité, à la dure réalité des femmes cherchant de l'aide et de la chaleur auprès d'Anne en passant par la prison dorée d'Hélène qui se bat pour ses droits et son avenir.

Dans cette société dirigées par les hommes, nous découvrons les prémisses du féminisme et le mouvement des suffragettes. Nous suivons ces femmes fortes, indépendantes et profondément humanistes. Au coeur de cette ambiance brumeuse et humide, l'autrice nous plonge dans la sordide réalité de l'époque, les injustices, la faim et la violence. À mesure que l'enquête évolue, nous craignons pour la vie de ces femmes qui sont l'avenir d'Hambourg.

Les indices parsèment le récit et les réflexions de Berthold Rheydt, policier en charge de l'enquête, s'intensifient à mesure que l'urgence se fait sentir. Chaque journée perdue laisse une chance supplémentaire au meurtrier de faire de nouvelles victimes...
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Ni cosy mystery ni thriller, ni historique, ce roman est à cheval entre les 3 genres.

2 janvier 1910, Anne arrive à Hambourg.
Voilà 12 années qu'elle a quitté sa ville de naissance.
Tu apprends assez vite qu'elle a changé de nom.
Pour quelle raison, il te faudra patienter !

2e chapitre, on fait la connaissance de la 2e héroïne : Hélène.
Une jeune fille qui refuse de se soumettre.

L'association Frauenwohl vient d'ouvrir un nouveau local.
Helene décide d'assister à l'ouverture.
C'est elle qui va découvrir le premier corps de femme avant même d'avoir pu franchir les portes de l'association.

Malgré son assurance, Anne est ébranlée par cette découverte tout près des lieux qu'elle a ouverts elle-même.
Pour elle, il ne fait aucun doute que c'est un tueur qui s'inspire de Jack l'Éventreur ou lui-même.
Quelqu'un qui l'aurait retrouvé à Hambourg.

Outre l'intrigue, ce tueur de femmes, l'autrice te donne une situation complète de Hambourg à l'époque.
Il n'y a aucun doute, l'autrice s'est grandement documentée sur tous les aspects de son roman.
Ce que j'ai aimé en plus dans ce récit c'est la lumière donnée aux actions féminines.
Les personnages fictifs côtoient les personnages qui ont existé.

Un roman qui maintient le suspens, et qui est vraiment intéressant.
Par contre, j'ai moins aimé les entraînements de football de l'inspecteur. Ces chapitres m'ont lassée. Ils cassent le rythme du récit.

C'est un roman que je conseille : aux amateurs de romans historiques avec des figures emblématiques, d'enquêtes assez glaçantes avec du suspens, sans être horrifiantes.
Aux amateurs de Ann Granger, de Anne Perry, mais en 1910 et en Allemagne.

Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Une immersion dans le Londres de 1910 où Anne Fitzpatrick retrouve sa ville natale sous un faux nom. Médecin déterminée, cette femme forte a bien un projet ; celui d'aider les plus démunis par l'ouverture d'un dispensaire pour femmes dans un quartier défavorisé. C'était sans compter la découverte de deux corps de femmes mutilés, retrouvés sans vie face au refuge. Un évènement qui risque de mettre à mal l'initiative d'Anne…

S'il y a bien une chose que je souhaite relever c'est l'idée ingénieuse de passer par le genre polar pour dépeindre une période historique intéressante où la pauvreté et la violence sont monnaie courante. Une manière d'appréhender la noirceur de Londres sous un nouvel angle. Une très bonne surprise !

Si le décor met du temps à se mettre en place, les évènements vont s'accélérer au fil du temps, pour mon plus grand bonheur. Par de nombreuses descriptions, l'immersion est totale.

La quête d'Anne et de ses femmes que vous apprendrez à connaître est honorable. Elle réchauffe le coeur et appelle à la bienveillance !

Henrike Engel met l'accent sur des faits plus que pertinents au travers des pages qui ont eu le don de m'hérisser le poil, de me mettre en colère ou, simplement, de me rendre triste.
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Avec un titre et un résumé accrocheur, ce roman avait tout pour me plaire. Et pourtant, ce fut une lecture en demie-teinte.
J'ai beaucoup aimé découvrir le Hambourg du début des années 1900. Cette ambiance assez particulière bien qu'elle m'ait dépaysé m'a totalement embarqué. J'ai aimé découvrir Anne et Hélène et les suivre dans leurs combats. L'évolution de la place des femmes dans cette Allemagne de 1900 m'a beaucoup plu.
L'autrice parsème son roman d'une foule de détails et de descriptions qui nous permettent certes de nous ancrer dans la période mais qui selon moi casse le rythme de lecture.
Bien que je ne sois pas parvenue a m'attacher aux personnages, j'ai aimé leur profondeur, leur complexité et leur évolution.
L'enquête sur le tueur du port est plutôt bien ficelée bien qu'elle traîne un peu en longueur par moment. Nous découvrons également avec une certaine avidité les débuts de la police scientifique et leurs méthodes.
Une lecture intéressante mais qui aura mérité d'être plus concise pour garder un certain rythme de lecture.
Si vous aimez les ambiances début 1900 avec une touche de féminisme et une enquête policière, n'hésitez plus ce roman saura vous conquérir.
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J'ai beaucoup aimé me retrouver dans les rues de Hambourg aux côtés de Anne et de Helen avec lesquelles je suis entrée en empathie notamment grâce aux convictions profondes qui animent ces deux femmes dans une Allemagne assez conservatrice 🇩🇪

Alors que de primes abords le sujet d'une médecin venant aux aides aux plus démunis et notamment aux femmes en tentant de leur enseigner leurs droits aurait dû me séduire, j'ai trouve que l'histoire était surtout centrée sur l'enquête policière et quelle désastreuse enquête 🕵️

C'est simple, dès qu'un certain personnage est introduit dans le roman, j'avais deviné qu'il était le fameux meurtrier.. Et forcément quand on attend pendant 200 pages une révélation que l'on connait déjà, on passe un moins bon moment de lecture.

Cependant j'ai tout de même poursuivi ma lecture car en dépit de l'intervention policière inefficace, ce sont les femmes qui mènent réellement l'enquête 🕵️‍♀️. Et notamment Helen dont j'ai aimé la désinvolture et l'obstination et le fait qu'elle élève sa voix à la fois contre son père pasteur et contre les bonnes manières hambourgeoises.

J'ai aimé également le fait que Anne soit homosexuelle et qu'elle vive dans le regret de son aventure passée avec une philosophe anglaise.

Cela reste une lecture mitigée : 3 🌟
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Hambourg, 1910. Alors qu'Anne, médecin, est sur le point d'ouvrir un lieu visant à aider les femmes en détresse, deux corps féminins sont découverts sur le port à quelques mètres du futur dispensaire… Pour Anne, ce n'est pas un hasard, mais bien un message qui lui est personnellement destiné.

J'avais lu plusieurs chroniques mitigées sur ce roman et c'est, sans compter la magnifique couverture, ce qui m'a attirée. Beaucoup avaient ressenti des longueurs, ça n'a pas été mon cas pourtant je l'ai lu sur ma liseuse et l'ai un peu fait trainer. Finalement, je ne m'attendais à rien en particulier en me plongeant dans cette histoire et c'est, je crois, ce qui a fait que j'ai beaucoup aimé !

Je me suis attachée à Anne, forte et dévouée, et si j'avais des préjugés concernant Berthold, plutôt bougon au départ, j'ai appris à l'apprécier au fil des pages. On sent qu'ils nous cachent des choses, même après avoir tourné la dernière page. Cabossés par la vie, ils ont des failles, des défauts, et n'ont rien des héros habituels. Mais, c'est ce qui les rend authentiques.

Les femmes sont à l'honneur, notamment grâce à Anne, qui se bat bec et ongles pour venir en aide aux plus démunies. J'ai aimé son combat, dans ce contexte historique difficile, particulièrement pour les femmes, qui luttaient pour leurs droits. Et puis, Anne est médecin, un métier exercé par très peu de femmes à l'époque.

Mêlez une enquête prenante, un soupçon de suspens, un peu d'histoire et une bonne dose de féminisme et vous aurez la recette idéale pour ce roman. L'atmosphère est mystérieuse et j'ai parfois tremblé comme pour un thriller (bon, je suis une flipette aussi faut dire !). Si le début est plutôt lent et introspectif, on sent la tension monter crescendo jusqu'à l'accélération finale qui laisse présager d'une suite. J'ai déjà hâte de retrouver les personnages pour continuer à mener l'enquête à leurs côtés et apprendre à les découvrir davantage, car je sens qu'ils sont loin de nous avoir délivrer tous leurs secrets.

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Lecture audio
J'ai beaucoup aimé le contexte historique ainsi que l'histoire de ces femmes qui essaient de prendre leurs vies en mains. J'ai bien aimé également le point de vue du policier.
En revanche j'ai moins aimé la résolution de l'enquête. Par contre je viens de voir que c'était un premier tome et ça c'est une bonne nouvelle.
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Un remake des chroniques de Bridgerton et de Jack l'Eventreur. Hambourg, début du XXé siècle. Anne, jeune doctoresse, tente de créer un refuge pour les femmes en détresse, et elles sont très nombreuses à l'époque. L'initiative d'Anne est très mal vu par les hommes de l'époque, d'autant plus que partout où elle passe des femmes sont retrouvées atrocement assassinées. Un jeune enquêteur est nommé et il se trimballe un lourd passé. J'ai trouvé les personnages caricaturaux, les femmes sont écervelées, j'ai eu envie de les secouer, les dialogues sont mièvres. A la moitié du livre j'avais deviné qui était le meurtrier, du coup le reste de la lecture m'a semblé bien looong et je ne pense pas lire la suite.
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Hambourg 1910, Anne Fitzpatrick débarque dans sa ville natale après de nombreuses années passées à Londres. Ce qu'elle y découvre l'atterre profondément mais ne l'étonne pas outre mesure. C'est hélas, partout pareil, d'un côté les riches et de l'autres les très pauvres. La classe moyenne n'est pas la plus répandue. Féministe de la première heure et fervente suffragette ainsi que médecin diplômée, elle vient aider les femmes les plus pauvres, surtout les prostituées qui n'ont que ce moyen de subvenir à leurs besoins. Membre d'une association féminine, elle ouvre un dispensaire dans les docks abandonnés, un coin mal famé !
Très vite, les choses s'enveniment, deux corps sont retrouvés près du nouveau dispensaire dit : « La Maison verte ». Deux cadavres de femmes atrocement mutilés qui évoquent à Anne les horreurs de Jack L'éventreur, elle se demande s'il ne sévirait pas maintenant ici ? Très vite, le tueur la cible, elle et son dispensaire ainsi que les pauvres filles qui font le trottoir. Anne prend peur, elle semble connaître le tueur, son visage lui est familier mais elle est incapable de se souvenir. Il y a aussi la jeune Hélène, fille de pasteur qui rêve de s'émanciper et elle prend comme modèle Anne, la jeune bourgeoise serait-elle aussi en danger ?
L'enquête est menée par l'inspecteur Berthold, veuf négligé amateur de football mais au flair et à l'intuition acéré. Selon moi le personnage le plus charismatique de ce roman, Anne veut se montrer forte mais pas autant qu'elle le prétend. Hélène est une jeune ingénue qui va rapidement découvrir que son modèle n'est pas ce qu'elle s'imaginait. le scénario est assez prévisible, j'avais deviné dès le début qui était le tueur. le rapprochement avec l'éventreur semblait prometteur mais ce n'est pas lui, une fausse piste en somme. Un roman pas dénue de péripéties mais au rythme lent qui va s'accélérer vers la fin, peut-être trop même ? Néanmoins, je n'ai pas boudé ma lecture, ça serait bien une suite… J'ai un goût de trop peu à la fin, j'ai envie d'en savoir davantage sur les personnages et leurs évolutions. Qui sait, j'aurais peut-être la surprise de voir que l'auteur s'est penché là-dessus ? ;-)
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Attention, coup de coeur pour cette nouvelle saga politico-historique d'Henrike Egel, Les femmes du dispensaire est un véritable pageturner, premier tome d'une trilogie, bestseller en Allemagne.

Dans le Hambourg de 1910, Anne Fitzpatrick débarque au port de son enfance. Après des études et une vie bien remplie à Londres, la jeune doctoresse vient ouvrir un dispensaire pour les femmes les plus précaires sur le port même. C'est sans compter que le jour de l'inauguration de sa « Maison verte », deux cadavres de femmes sont retrouvés dans un sale état. C'est comme si Jack l'Eventreur avait traversé la manche pour venir jouer sur un nouveau terrain …

Helene, vit avec son père le pasteur Engelbert Curtius et sa mère, une femme bonne mais soumise à la volonté de son mari. Comme son frère, Klaus, Helene rêve de quitter le nid, faire des études libératrices et surtout pas celles de l'école de ménage pour femme prévue par son père.

Elles croiseront toutes les deux la route de l'inspecteur Berthold Rheydt de la criminelle, veuf de 32 ans au physique brut et au regard grisé par l'amertume du passé.

Combien de cadavres faudra-t-il avant de coincer l'assassin, quel secret cache Anne derrière ce nom d'emprunt, qu'est-il arrivé à Julie, la femme de ménage des Curtius, qui sont vraiment les jumeaux von Stetten et qui sera la prochaine victime ??? Quand pourrons nous enfin lire la suite ????!!!! …

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