Combats féministes, meurtres mystérieux dans le Hambourg du début du siècle… ce roman allemand coche toutes les cases pour rejoindre ma bibliothèque sur le champ ! Les espoirs étaient peut-être un peu trop hauts, et je dois avouer que j'ai eu une pointe de déception en refermant ce premier tome (car oui il s'agit d'une saga). Tout d'abord, les points positifs : j'ai beaucoup aimé les personnages, leurs évolutions respectives et leurs histoires personnelles. Mais ce qui fait surtout le charme du roman, c'est l'atmosphère. On sent l'amour d'
Henrike Engel pour la ville d'Hambourg, et j'ai adoré ses descriptions, les détails historiques qui ancrent le roman dans une époque bien précise. Que ce soit le début de la police criminelle et scientifique, avec la recherche d'empreintes digitales (qui ont pour la première fois permis d'identifier un tueur en 1902 en France, grâce à Alphonse Bertillon), le profiling criminel, ou encore le début du football, l'autrice a effectué de nombreuses recherches pour apporter du réalisme à son récit.
Malheureusement, ce sont peut-être ces mêmes détails qui en ralentissent le rythme. L'enquête piétine dans le deuxième tiers du roman, et il faut s'accrocher un peu pour de nouveau retrouver un intérêt dans la dernière partie. L'autrice rechigne à donner des réponses à ses nombreuses énigmes, et à trop vouloir faire durer le suspens, on se lasse.
Le roman souffre du syndrome du premier tome, j'attendrai donc la suite pour voir si le récit s'accélère un peu et gagne en intensité.
Lien :
https://www.instagram.com/au..