Avant d'écrire cette critique, j'ai pris le temps de me renseigner sur ce que je venais de lire, et heureusement car le retour aurait été très différent. Je n'avais jamais entendu parler d'Omegaverse, et maintenant que c'est fait, je comprends mieux certains propos et situations de l'histoire. Pour les néophytes comme moi, explication rapide : les omégas et les alphas sont des personnages-types qui obéissent à des canons bien particuliers. Dans une oeuvre issue de l'Omegaverse, il est donc admis et normal que les personnages se reconnaissent comme alpha ou oméga etc. , au même titre qu'un vampire-cliché ou autre représentation standard. J'ai tiqué notamment quand un personnage ne peut pas rentrer dans un hôpital réservé aux omégas. Sans contexte ça sonne complètement idiot, et avec c'est logique. Ceci étant dit, c'est le moment de la critique !
J'ai trouvé ce manga assez inégal car il surfe sur plusieurs tableaux : l'histoire est tantôt noire, tantôt très mignonne. Il y a du romantisme, du sexe très explicite (et pour la première fois dans mes lectures de l'année, non-censuré), du slice of life, etc. Comme l'Omegaverse obéit à des règles strictes, il n'y a aucune prise de risque dans cette intrigue, chacun fait ce qu'on attend de lui. C'est donc à la fois confortable et ennuyeux.
Néanmoins, j'ai beaucoup aimé les personnages secondaires -les trois enfants et le bêta, ainsi que le style graphique. Les personnages sont très beau et sexy, et l'absence de censure permet de rester dans un contenu réellement érotique (on n'est pas "sorti" de la situation par un espace laissé blanc où, sans doute, se trouvent des parties génitales).
En conclusion, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si je me suis demandé plusieurs fois ce que je lisais : quand on n'est pas "dans le truc", ça peut être déroutant. Et, en tant que personne un peu pénible, je vais aussi mettre une note sur le fait que les personnages sont mineurs (scolarisés au lycée) et que la culture du viol a donc de beaux jours devant elle.
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[…] cette main qui arrive à me retrouver à chaque fois que je la repousse, j’ai envie d’essayer de lui faire confiance.