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Citations sur L'homme coquillage (81)

L’Homme coquillage m’avait appris le chant de la vie.
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Quand à moi-même, incapable de me sortir de la dépression ni de m'attacher à aucune idée , croyance ou autre personne, j'étais quelqu'un de très seul, un être pessimiste et continuellement malheureux. J'avais depuis longtemps perdu l'enthousiasme de vivre, si tant est que je l'eusse jamais eu. (p. 12)
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Cet endroit était, pour reprendre le jargon des physiciens eux-mêmes, un ghetto ou un monastère. De nous, l'on attendait trois choses : travailler, travailler, travailler. Sans tomber malade, sans rien regretter, sans basculer dans la dépression, sans être amoureux, fonctionner sans accroc aussi parfaitement qu'un moteur d'avion.
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Son esprit n’était pas induit en confusion par des concepts tels que la psychanalyse, la névrose, l’existentialisme, et il savait ressentir cette chose à vrai dire élémentaire qu’est la douleur de l’autre. Il savait être triste pour l’autre. Il y avait en lui une sensibilité sans équivalent dans le monde hypocrite des gens trop instruits.
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Dans les ruines de l'hôtel sous les cocotiers, parmi les buissons, sur la jetée, à l'heure où le ciel des tropiques s'embrase au couchant, je ne l'avais jamais autorisé à me toucher pour de vrai, mais chaque nuit, je m'offrais toute entière à lui dans mes rêves, corps et âme sans réserve. Il promenait sur moi tantôt ses mains puissantes et sorcières - ses doigts devaient être calleux - tantôt un couteau aiguisé ; je m'ouvrais comme une moule, tremblante, sous le feu de son regard immobile et profond.
J'embrassais les cicatrices sur son torse, je respirais l'odeur forte de ses aisselles, j'aspirais l'obscurité de sa peau très noire.
Ah si je pouvais revenir à cette ultime nuit, au balcon face à l'océan !
J'arriverais cette fois à le toucher. A l'enlacer, à ne plus le lâcher.
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Seuls ceux qui sont descendus dans les profondeurs du mal peuvent monter jusqu'aux sommets de la vertu.
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Faisant preuve d'un courage dont nous autres intellectuels serions à jamais dépourvus, Tony était en mesure d'affronter l'évocation du suicide et de lui répondre de la seule manière humaine qui fût , par la tristesse. Son esprit n'était pas induit en confusion par des concepts tels que la psychanalyse, la névrose, l'existentialisme, et il savait ressentir cette chose à vrai dire élémentaire qu'est la douleur de l'autre. Il savait être triste pour l'autre. Il y avait en lui une sensibilité sans équivalent dans le monde hypocrite des gens trop instruits. (p. 70)
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- En réalité, c'est toi que je voulais voir.
Je m'arrêtai et me tournai vers lui
- Pourquoi ?
Je m'étais si bien habituée à la solitude que je ne pouvais envisager l'intérêt de l'autre à mon égard que comme une menace. Une sensation pareille à l'inquiétude qu'éprouve un animal sauvage en face d'un être humain. J'avais peur qu'on ne réveillât le cadavre que je portais en moi.
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Dans le monde scientifique comme dans tout milieu professionnel, les relations personnelles sont capitales; l'amitié de quelqu'un de puissant vous ouvre plus de portes que tout votre talent ne saurait jamais en enfoncer.
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Son esprit n'était pas induit en confusion par des concepts tels que la psychanalyse, la névrose, l'existentialisme, et il savait ressentir cette chose à vrai dire élémentaire qu'est la douleur de l'autre. Il savait être triste pour l'autre. Il y avait en lui une sensibilité sans équivalent dans le monde hypocrite des gens trop instruits.
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