Le Peigne de Cléopâtre

Soit je suis passée à côté d'un grand roman soit ce livre est sans grand intérêt.
Et je pencherais pour la deuxième option.
L'histoire est longue mais longue. J'ai commencé à lire et non pas à survoler ce livre une fois la centaine de pages tournées.
J'ai trouvé le scénario un poil tiré par les cheveux. le mélange passé/présent ne fonctionne pas pour moi. Les transitions sont quasi inexistantes et du coup, je perdais parfois le fil, obligée de relire certains passages pour comprendre qu'on était passé à autre chose. Les personnages manquent d'épaisseur en dépit des passés surchargés qui sont les leurs.
La fin. Pourquoi pas mais non en fait. Ça me laisse un sentiment d'inachevé et arrière goût de téléfilm policier un peu passé. Une sorte de Derrick, avec des images lavées et une lenteur qui berce le téléspectateur jusqu'à ce qu'il sombre dans le coma.
J'ai lu un livre, d'un auteur suédois aussi, je crois : " Comment braquer une banque sans perdre son dentier " et je retrouve des points communs comme l'absurdité de l'histoire et le côté bâclé.
Peut-être suis-je insensible au charme Suédois ? C'est sûrement ça.

La couverture, rose bonbon, laissait présager une histoire amusante.
Or, ce n'est pas du tout le cas !
Les personnages sont tous des cas non seulement perturbés, mais aussi perturbants pour la lectrice que je suis.