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Un thriller esoterico-fantastique-SF, rien que ça.
Bancal ? Oui
Caricatural ? Oui
Linéaire ? Oui
Et pourtant je l'ai avalé d'une traite. Et désormais je suis le dignitaire des secrets les plus enfouis des alchimistes.
Seul la fin m'a terriblement déçu.

Un modeste conseiller financier tombe un jour sur un vieux manuscrit qui narre une aventure sur la pierre philosophale. Il est de suite assez sur de la véracité de l'écrit. Car rien ne semble lui réussir, il a pourtant une vie normale mais qui lui semble ordinaire, anodine. Ses conseils financiers comblent sa clientèle, mais s'avère infructueux pour lui. Cet or du vieux manuscrit ne serait il pas le déclic qu'il attendait, celui qui ferait de lui un homme respectable, envié?

Qui n'a pas entendu par les infos que tel ou tel magnat de l'industrie ou de la high tech investir des sommes considérables dans la recherche sur la vie éternelle. Que ce soit via la cryogénisation, la génétique, le transhumanisme, tous veulent dompter la mort. A quoi bon être beau, intelligent et riche si le moindre accident, maladie, ou vieillesse peut emporter tout cela d'un simple coup de baguette magique ?

C'est sur ce postulat que Andreas Eschbach fonde son intrigue. Une fable ésotérique sur la vacuité de l'existence. Il surfe aussi sur le concept de psychologie positive qui envahit magazine, livre, émission de télé et séminaire : et si la réussite (ou l'échec) était en vous ?

"Crois en toi et tout deviendra possible."

L'auteur joue aussi sur le parallèle entre Alchimie et Physique, la connaissance du monde comme sens de la recherche. Il y réussit merveilleusement bien par moments, mais préfère par la suite prendre les sentiers du fantastique. Et toute la structure du récit vacille sur ses bases. J'aurais nettement préféré qu'il emprunte l'explication scientifique, il y avait tant à faire.

En outre, tout se déroule avec une facilité extrême, les protagonistes ne s'interrogent guère sur les événements et foncent tête baissée dans l'intrigue. La fin est digne du grand guignol, les retournements de situation étaient connu du lecteur depuis pas mal de pages et la morale reste sauve.

Malgré tout, une grande partie se dévore sans déplaisir, Andreas Eschbach est un conteur hors pair. Mais prière de laisser votre suspension d'incrédulité au vestiaire.
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Ayant découvert Andreas Eschbach avec les deux chefs-d'oeuvre que sont Un Milliard de tapis de cheveux puis le Maître de la matière, j'avoue que l'Or du diable m'a un tantinet déçue. le livre oscille entre science et fantastique sans convaincre ni d'un côté ni de l'autre. de plus, le personnage principal, à la poursuite de la richesse, du pouvoir et de l'immortalité n'est pas du tout attachant. Il ne ressort de lui que ses lâchetés et ses faiblesses. Et dans la même veine, le retournement de situation à la fin semble facile et tombe un peu à plat.
Cependant, je ne m'arrêterai pas à ce livre avec cet auteur qui a déjà prouvé qu'il est capable du meilleur.


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Diantre ! (équivalent de "diable !") :)

Un grand merci aux Editions l'Atalante de m'avoir fait découvrir Andreas Eschbach, auteur majeur de la science fiction allemande contemporaine, et je comprends pourquoi après lecture de cette petite pépite.

L'Or du Diable est un voyage alchimique mystérieux. Avec un nombre d'ingrédients impressionnant qui forment un tout cohérent dont je me suis proprement délecté.
Un plongeon dans des contes Moyenâgeux retraçant l'histoire de cet Or maudit, transmuté grâce une pierre mystérieuse, qui sème grandeur et décadence partout où elle est utilisée.
Grâce à des intrigues et une trame narrative prenant place dans notre monde contemporain, rondement bien menées, vous ne vous ennuierez pas un seul instant .

Grâce aussi à des réflexions philosophiques brillantes et des connaissances ésotériques troublantes, qu'elles soient vraies ou non importe peu, tant j'ai été entraîné et propulsé dans cet univers mêlant contes historiques, buts véritables de l'alchimie, physique contemporaine, soif de pouvoir et d'immortalité. Tout cela avec une maîtrise et une intelligence d'écriture rarement lues.

"La cellule n'a pas bougé de place et sans doute la clé se trouve-t-elle toujours dans la serrure. Si on ne la voit plus, c'est que Mendegger a réussi à la transférer sur un autre plan d'existence. A l'aide de la pierre bien entendu.[...] Nous n'avons généralement conscience que d'un seul plan d'existence, celui où nous séjournons nous-mêmes. le monde ordinaire pourrait-on dire. Mais il en existe un nombre infini au même endroit , dans le même temps, seulement séparés les uns des autres par leur niveau d'énergie".

Brillant.

Un Must-Read. Un Must-Have. Conviendra tout aussi bien aux lecteurs de Fantastique, qu'aux lecteurs de Thriller/Polar historique. En plus c'est un objet magnifique, courrez donc vous le procurez chez votre libraire !

#Lordumalin #AndreasEschbach #COUPDECOEUR #GrandOeuvre
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Andreas eschbach nous régale une fois de plus avec son nouveau roman "l or du diable".
Au depart une légende qui n en n est pas une et un héros qui n en n est pas un qui au final va se retrouver confronter a un gros dilemme et va devoir choisir entre vivre éternellement ou vivre heureux tout simplement.
Pour ma part l auteur nous offre un hymme à la vie teinté de fantastique pour une lecture inoubliable.
Encore une réussite d un grand auteur.
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Ayant lu tous les livre de A. Eschbach, du moins ceux qui sont traduits en français,j'ai trouvé celui-là en dessous.
J'ai eu du mal à m'attacher à l'intrigue et au personnage principal du roman, Hendrick Busske. Je lui ai trouvé un côté tête-à-claques certain, et les rebondissements ne m'ont pas tout à fait convaincue.
Pour autant, je suis allée jusqu'au bout.
Pour autant, la comparaison avec d'autres livres de A.E. n'est pas à l'honneur de ce dernier.
Même le "projet Mars", qui s'adresse pourtant à des ados, m'a paru plus agréable.
En tout cas, si vous ne connaissez pas sa bibliographie et que ce livre vous laisse sur votre faim, lisez les deux tomes "Jésus" (malgré des fins évidemment frustrantes) ou "En panne sèche". Sans oublier bien sûr "Des milliards de tapis de cheveux" ...
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Si c'était le premier roman d'Andreas Eschbach que j'aie lu, cela aurait peut-etre aussi été le dernier. D'une lecture un peu fastidieuse pendant les deux premiers tiers, ce conte moral se serait mieux accommodé du format d'une longue nouvelle. L'intrigue un peu tirée par les poils - entre Tintin et Indiana Jones - ainsi que la relative inconsistance des personnages m'ont donné l'impression d'un roman destiné a l'origine pour un public adolescent. En tout cas, "L'or du diable" m'a paru d'autant plus décevant que paru dans la foulée du grandiose "L'affaire Jésus". La morale de l'histoire est néanmoins tres sympathique et ainsi résumée a la fin du récit: "Un jour, il mourrait, cétait inévitable. Mais, en attendant, il avait de l'amour a donner et a recevoir. Il voyait clairement a présent que l'univers était fait exactement pour cela et pour rien d'autre."

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L'alchimie et moi, ça fait deux. Déjà la chimie, ça n'a jamais été mon truc, et puis finir sur un bûcher, encore moins. Pourtant c'est le sujet du dernier livre que j'ai lu, sorte de thriller historico contemporain, mais écrit par Andreas Eschbach un des auteurs dont je dévore tous les bouquins. Il est probable sinon je pense que je ne l'aurais pas lu.

L'idée du livre est de mêler des récits médiévaux imaginaires à un thriller actuel. Un looser de la finance tombe un jour par hasard sur un livre ancien parlant de la Pierre Philosophale.

Rien de bien original en soit, mais traité avec finesse, le bouquin aurait pu figurer longtemps dans la bibliothèque avec les incontournables de l'auteur comme Jésus Vidéo ou Des Milliards de Tapis de Cheveux.

Sauf que les récits anciens qui parsèment le roman, sont écrit dans un style hélas, affreusement actuel, un résultat du plus mauvais effet pour moi qui aime les textes médiévaux.

L'histoire moyennement crédible met en scène un raté en quête de gloire et son frère professeur tournesol du nucléaire, tout deux embarqués dans la quête de la Pierre Philosophale. Les élucubrations alchimiques manquent cruellement de consistance, le héros est assez déplaisant, volant, trompant sa femme, courant après la gloire, ayant peu de scrupules, qui fini par retourner sa veste à la fin et redevenir humain.

Dépaysement, sexe, grosses voitures, argent, mensonges, pseudo science, violence, suspens, voila la recette d'un roman de gare, pas de chance je prenais l'avion…

Bref, si vous ne l'aviez pas compris, je n'ai pas aimé ce dernier roman de Eschbach, un livre trop proche des thrillers façon Dann Brown, un auteur à succès qui m'agace au plus haut point.
Lien : http://www.blog.neoprog.eu/i..
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Ah ce sacré Andreas Eschbach ! Encore une histoire endiablée avec une lecture toujours aussi fluide. J'adore !
Le début de l'histoire et le milieu du récit sont passionnants. Au trois quart, il y a un côté de déjà-vu mais la fin est super !
Vivement le prochain livre de l'auteur !
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On est tenus en haleine jusqu'aux dernières pages de cette plongée en/quête dans le monde de l'alchimie.
Dommage que la chute soit aussi brusque. A moins qu'une suite soit en préparation ?
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