AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,25

sur 104 notes
5
10 avis
4
10 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Je sais comment faire pour que tout le monde soit riche » déclare Hiroshi, alors que, petit garçon, il joue sur les balançoires avec Charlotte la fille de l'ambassadeur de France au Japon. Tu verras bien ! ajoute-t-il. Que verra-t-elle exactement ? les deux enfants sont séparés, puis se retrouvent au cours du roman de façon tout à fait improbable, puis se séparent à nouveau, faisant après chaque séparation, des expériences de vie qui ne laisse absolument pas supposer qu'ils pourraient se rencontrer à nouveau… et pourtant…
puis survient la descente aux enfers liée à des phénomènes extraordinaires auxquels le lecteur ne peut s'attendre.
Un roman facile à lire, parfois un peu longuet, car l'action ne débute vraiment que vers la page 400 de ce pavé qui en compte 600. Peut être l'auteur aurait-il pu nous faire grâce des scènes de sexe, pas vraiment nécessaires dans ce genre d'histoire si ce n'est pour montrer les travers d'un personnage particulier, mais qui m'ont un peu agacée parce que je voulais avant tout savoir comment Hiroshi allait faire pour enrichir tout le monde.
Je me suis rapidement attachée aux personnages de Charlotte, qui a un don particulier pour les langues et une espèce de pouvoir de mutante, mais je n'en dis pas plus, d'Hiroshi le solitaire, l'intelligent, le subtile qui voit se confronter deux mondes : celui du capitalisme et des intérêts d'une poignée d'individus et celui des êtres humains soucieux du bien- être de la population mondiale.
Un roman je j'étiquetterais anticipation plus que SF, qui peut amener chacun à réfléchir sérieusement sur le bien fondé de certaines inventions.
Un roman que je conseillerais volontiers !
Je remercie Masse critique et les éditions « L'Atalante » pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
Commenter  J’apprécie          391
Cela commence doucement. le lecteur fait connaissance avec Hiroshi et Charlotte, deux enfants au destin liés, et unis par leur différence. Hiroshi vit dans un monde de rêve où le travail serait inutile et les richesses partagées. Charlotte se construit au gré des pérégrinations de son ambassadeur de père. L'obstination de l'un et le don de l'autre pour visiter l'histoire passée des objets qu'elle touche seront à l'origine d'une extraordinaire aventure.
Les années passent : Hiroshi rejoint le MIT, toujours marginal, et toujours aussi déterminé. Charlotte se fourvoie dans un parcours trop conventionnel de paléoanthropologie. on se croirait dans un roman américain…Eschbach aurait-il abandonné la SF? Mais non, crescendo, les événements se bousculent. et L'on est peu à peu transporté dans un récit de fiction scientifique, suffisamment complexe pour que l'on puisse y adhérer (la lectrice que je suis attribue les incongruités à ses propres limites de compréhension) et suffisamment fou pour devenir poétique.

Autant la première partie qui permet de faire connaissance avec les personnages et de s'y attacher est lente, sans être ennuyeuse, autant les choses s'accédèrent pour finir en un bouquet final magistral. A l'image de la sensation individuelle de l'accélération du temps au fur et à mesure que l'on vieillit. Ou de l'évolution de l'humanité depuis l'apparition de l'homme.

Autant de prétextes pour aborder les thèmes de l'écologie, du réchauffement climatique, des conséquences éthiques du progrès technologique, mais aussi de pointer la nature guerrière de l'homme, incapable d'affronter ses peurs autrement qu'en détruisant ce qu'il ne comprend pas

Embarquement réussi pour ce nouveau roman d'Andreas Eschbach, à la hauteur de « Des milliards de tapis de cheveux » ou « Jesus vidéo ».
Il y a la matière à réaliser une adaptation cinéma avec effets spéciaux ad hoc.

Merci à Babélio et aux éditions L'atalante pour cet excellent moment de lecture
Commenter  J’apprécie          370
Ce livre est pour moi une de mes meilleures lecture de cette année 2013 si ce n'est la meilleure.

Au départ, j'ai eu l'impression de lire un remake de "The fontainhead" de Ayn Rand.. Même ambiance d'université américaine, conflits d'égo, amours contrariées, idéaux et persévérance de génie en puissance.

Au delà de ce rapprochement, les thèmes abordé par les 2 livres sont radicalement différents. " le maître de la matière" nous propose une vision de notre monde actuel pas très réjouissante mais ne nous propose pas vraiment de solution non plus. il est dur d'en dire plus sans dévoiler une fin qui recèle son lot de surprises. le livre n'est pas une critique de notre société mais est au travers de ses personnages, une représentation en kaléidoscope des différents manières de l'aborder et ce, sans tomber dans le manichéisme ou la solution facile.

Je me suis senti insignifiant dans le drame qui se déroulait mais à la fin du livre, je ne peux m'empêcher de penser et moi, j'en suis ou dans cette aventure... Car au-delà de la représentation de notre société et de ses travers, l'auteur nous interroge sur l'existence d'un destin, sur la pertinence de nos choix à faire notre bonheur .... ou à le défaire.
Commenter  J’apprécie          80
Deux enfants solitaires se lient d'amitié, à Tokyo : la fille de l'ambassadeur, douée d'un étrange pouvoir, et le fils d'une blanchisseuse, passionné de techniques... de leur improbable rencontre nait une série de hasards qui les remet en présence et les fait se croiser, dans une étrange aventure au delà de notre science. Hasard ou enchaînement logique ? L'auteur mène à la perfection le lecteur d'hypothèse en hypothèse, jusqu'à la conclusion finale. Pouvoirs magiques, catastrophe technologique liée à une invention non maitrisée, intervention extraterrestre ? Je suis restée bluffée jusqu'au dernier chapitre.

J'ai également apprécié le rythme et les thématiques propres à Andréa Eschbach. le récit s'installe tranquillement, partant du quotidien bien concret du Tokyo des années 70 ou 80, s'épanouissant dans le concret de la vie universitaire d'aujourd'hui, où s'installent les relations entre les différents personnages, puis s'envole vers des expéditions universitaires et scientifiques d'un demain si proche qu'il ressemble beaucoup à aujourd'hui. Un peu long, sans doute, pour qui cherche un roman d'aventure pur et dur, mais qui pour moi donne au roman tout son charme.
Commenter  J’apprécie          70
L'auteur essaye de nous proposer 2 personnages bien différents, riche/pauvre, histoire/technologie tout en les rapprochant , les liant plutôt brillamment au fil du récit.La lecture de cette oeuvre est agréable, passionnante.

L'histoire est bien posée, construite et développée, même si je maintiens que Charlotte est sous-utilisée, il aurait été intéressant d'avancer un peu plus dans l'histoire grâce à elle.Après tout, elle n'est pas le maître de la matière…(spoil? :O Nan sinon ça serait maîtresse va falloir commencer à réfléchir...)

Même si l'on préferera les passages sur Hiroshi (plus nombreux) on regrettera leur surabondance (du moins c'est mon impression).C'est un personnage intéressant, l'auteur essaye de faire parvenir à travers lui un peu d'une autre culture. Vif et ingénieux, on est emporté dans son monde et on y découvre certaines choses plus qu'intrigantes.
Pour ce qui est de Charlotte j'ai eu du mal à la cerner, ses objectifs, son but tout cela est très peu mis en avant (sauf lors d'un chapitre que j'ai adoré).

Passons au réel propos du livre : j'ai déjà dit que je trouvais l'histoire passionnante je vais donc désormais m'expliquer.Le fond dispose d'un charme dont je ne suis pas insensible, ce livre traite de technologie de pointe, d'avancée, de percée, de singularité (?), d'ancêtre, bref de bouleversement complet de notre monde, de nos modes de vie, de notre consommation ainsi que de nos certitudes. le récit a pour base un fantasme absolu : abolir la pauvreté.

L'idée est annoncée dès le début,la solution apparaît très tôt,et la résolution…Il est vrai que le livre est long mais je n'ai pas pu décroché, peu d'action mais une intensité dans la narration, une intrigue qui nous dépasse et nous fait rêver.
Lien : https://lairedurat.com/livre..
Commenter  J’apprécie          50
Original, captivant, fluide voilà quelques mots qui définissent ce chef-d'oeuvre. le point central est sans nul doute la technologie et plus encore ; la nanotechnologie. Un thème actuel qui pose de nombreuses questions notamment sur son évolution, son contrôle et sa réelle utilité pour soit disant un monde meilleur. Au-delà du livre et c'est là où Andreas Eschbach est un maître en matière de science-fiction, c'est qu'il apporte un lot de connaissances sur les sujets traités. On sent qu'un travail de recherche colossal a été effectué pour parfaire cette oeuvre.
Personnellement, je ne suis pas un grand fan de l'infiniment petit mais pour le coup cela m'a fasciné ! Quel talent ! En résumé : ce livre est à ce jour un des meilleurs livres de science-fiction que j'ai pu lire.
Merci à l'auteur pour ce voyage !
Commenter  J’apprécie          30
Je ne m'attendais pas à ce foisonnement d'idées, de lieux, de retournements… une belle surprise !

Au départ, une promesse comme dans un conte, la fille de l'ambassadeur et le fils de la femme de ménage deviennent amis. Charlotte et Hiroshi le resteront-ils grâce à – ou malgré – leurs promesses réciproques : la suppression des inégalités entre riches et pauvres et l'accès à l'histoire ante diluvienne des objets ?

Puis, dans ce roman d'initiation avec un soupçon de fantastique, on passe par les étapes : campus novel, échouage sur une île déserte, romantisme britannique, course poursuite, on flirte avec l'épouvante et on aurait pu frôler le space opera. J'appellerais cela un roman baroque, il y aurait une B.O. avec Queen, les Sparks et les Rita Mitsouko.

Le don de Charlotte donne l'impulsion de l'intrigue, et ouvre sur des possibilités multiples. Mais ce don a un effet effrayant ou kaléidoscopique sur elle : malgré les histoires multiples, un humain a toujours sa dose de bonheurs et de malheurs. Avec elle on remonte le temps comme une avenue : Trente pas de plus. ils se trouvaient à présent sous l'arche de la Johnston Gate « Onze mille ans avant Jésus-Christ, annonça Charlotte en baissant le doigt. Quelques traces indiquent la présences de cultures céréalières en Mésopotamie. Jerf el Ahmar et Göbekli Tepe, les sites de peuplement les plus anciens connus de l'humanité, datent de cette époque. »
Lien : https://linumer.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          10
J'avais adoré "Un milliard de tapis de cheveux" puis moins les autres romans d'Andreas Eschbach jusqu'à ce roman. J'ai été happée par l'histoire et fascinée par ses personnages. J'ai besoin qu'une lecture soit, avant tout, divertissante et me fasse comme du cinéma dans ma tête. Quand, en plus, elle me donne à réfléchir de façon accessible et intelligente, je suis comblée !
Commenter  J’apprécie          10
À mon avis, une référence dans le genre.
Fluide et intelligent, j'ai dévoré.
Commenter  J’apprécie          10
Attention, nous avons là un chef d'oeuvre !

La qualité du scénario est vraiment saisissante. Les concepts détaillés sont géniaux et très réalistes, sans pour autant partir dans la science ésotérique.
L'histoire, très émouvante, raconte la vie de deux personnages, de la petite enfance jusqu'à l'age adulte. On s'y attache donc énormément, et on s'y identifie.
Enfin, l'écriture est très fluide, on s'y prend, et le livre se lit en quelques jours seulement, malgré les quelques 600 pages. Dès la première ligne, j'étais intrigué, et la fin est très touchante, et digne de Eschbach.

Lisez-le, vous ne serez pas déçus.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (211) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}