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EAN : 9782352412441
20 pages
Editions Frimousse (29/10/2015)
4/5   5 notes
Résumé :
Kalil part sur les routes à la recherche d'une vie où il n'aura plus faim ni froid. Dans une église, il découvre un génie enfermé dans une lampe à huile. Quand Kalil exprime son voeu de liberté, d'océan et de nourriture, le génie lui assure qu'il sera exaucé avant de le transformer en poisson.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A la découverte de cet album chez l'éditeur Frimousse, "Kalil", nous sommes étonnés.

Sur la 1ère de couverture n'apparait qu'un seul nom, l'auteur Michaël Escoffier.


Nous connaissons la malice de chenapan et la drôlerie de l'auteur Jeunesse, surtout sur des collaborations, avec Matthieu Maudet et Kris di Giacomo pour l'illustration.

Et donc pour ceux et celles qui comme moi ne l'auraient pas encore découvert sous une double casquette auparavant, leur curiosité s'ouvrira d'un grand étonnement comme le rond d'une bouche de Mérou.

On ne pouvait pas faire meilleur transition d'ailleurs car il sera question de poisson ici. Enfin, à la fin.

Mais commençons par le début.

C'est l'histoire d'un brave homme qui ne mange pas à sa faim et qui, on ne sait par quelle grâce, va trouver une lampe magique dans un lieu de recueillement.

Après avoir exécuté la manoeuvre classique et frotter l'objet, un génie lui promet la réalisation d'un voeu. Une chance à ne pas manquer. Avec son coeur, Kalil demandera de ne jamais manquer de faim et de pouvoir voyager, voir le monde, les mers, les Océans.

La dernière page nous le présente sous l'apparence d'un poisson...au bout d'une ligne.

Les jolies couleurs de fin résonnent comme une bonne claque dans le dos et la moralité aussi.

Pauvre Kalil.



L'auteur nous pond un drôle d'album sur la crédulité. le propos sera plus profond que le fond d'un océan et là, étonnement, bouche de mérou.

On ne connaissait pas forcément Monsieur Escoffier sur du Conte de sagesse.



L'auteur fait fort, l'album déconcerte par son format de récit très court mais qui fait mouche.

Le petit format carré et l'apparente simplicité des jeux de formes suggéreraient une tendre naïveté (qui n'est pas très courante chez l'auteur tout de même,il faut le reconnaitre et le connaitre, petit poil à gratter).



Il y a deux grand intérêt à l'album, texte ET image, ensemble et séparément.

Nous ne sommes plus sur les mêmes genres d'histoires qu'il nous avait accoutumé d'offrir.

Nous restons dans la facétie mais pour un public d'enfant peut-être plus grand que d'habitude, capable de saisir la moralité entre les éclats de rire qui arriveront tout de même.

Peut-être existe même d'autres niveaux de lecture pour un oenième public plus grand encore.



Pour raconter l'aventure de Kalil, il y a un jeu graphique de huit formes géométriques, les éléments vont danser sur la page et accompagner le texte en regard.

C'est très minimaliste mais astucieux.

Le fond entièrement noir offrira la scène.

Une pointe de couleur va mettre en avant une forme différente à chaque fois selon les besoins. Sauf à la fin, pour la chute. Tout va s'illuminer.

Bouche de Mérou.

La fin est cruelle à en sourire.

Ces couleurs gaies nous permettent de finir l'histoire avec la satisfaction d'une bonne histoire et d'une leçon dont nous serons seuls juge on va dire, nous échappons à la chape de plomb et sommes tentés de se la refaire cette histoire (Pauvre Kalil), pour le plaisir des jeux de formes et de cette conclusion cinglante d'humour noir.

Quel sale gosse ce Michaël Escoffier! Quel talent!
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Une poignée de formes géométriques suffisent à écrire son prénom : Kalil. Cinq rectangles de tailles différentes, un triangle et un croissant de lune se découpent sur une page noire. Cela paraît peu et pourtant, c'est infini, car l'imagination est vaste...
Kalil a pour abri une forêt sombre, éclairé par l'astre lunaire. de son unique oeil, il ne voit pas très bien, le monde qui l'entoure. Sous sa longue barbe blanche, sa bouche parle peu, puisqu'il est seul. Mais un jour son ventre crie famine, alors il se décide à bouger. Kalil avance sur un chemin en perpétuel mouvement, à l'image de la page où se déplacent les huits figures géométriques, revêtant l'une après l'autre une couleur, délaissant l'espace d'un instant leur blanc initial. Dans une église, il trouve une lampe à huile, qu'il frotte jusqu'à l'apparition de son génie. Heureux d'être libre, ce dernier lui propose d'exaucer son voeu le plus cher.
Alors Kalil lui dit : « Je rêve d'océan, de grands espaces et de liberté. Je rêve de ne plus jamais avoir froid ni faim, et de voyager au gré des courants. » Tel est son désir. Sera-t-il entendu et compris ? Je ne vous dévoilerai pas le fin mot de l'histoire, plutôt inattendu...
En peu de mots, Michaël Escoffier nous décrit le voyage d'un homme avec ses peines et ses espoirs. À l'aide de quelques figures géométriques, il façonne un univers. Et par une pirouette, termine son livre avec brio.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Pour son premier album en solo, Michaël Escoffier a choisi un univers plutôt minimaliste, qui commence dès la page de titre. Sur des pages totalement noires se découpent des formes blanches ou colorées, les mêmes que vous voyez sur la couverture, qui bougent et se déplacent sur la page selon la scène racontée. le texte, court, nous raconte donc l'histoire de ce « pauvre bougre prénommé Kalil » qui, affamé, va partir à la recherche de nourriture. Sa rencontre avec un génie va lui permettre de faire exaucer son voeu…mais sans doute pas de la manière attendue ! Notre conte finit alors fable où la morale, et surtout son illustration, devrait faire sourire le lecteur.

Un album étonnant qui, en dépit d'une histoire qui s'apparente aux contes orientaux que l'on connaît, nous paraît hors du temps. Il mêle en effet différents éléments culturels et le procédé d'illustration, qui semble finalement tout simple par son aspect très évocateur, permet une compréhension universelle de l'histoire. J'ai également beaucoup aimé la quatrième de couverture où, l'histoire terminée, les formes sont gentiment rangées dans le coin du livre… Peut-être pour nous inviter à nous en emparer pour construire notre propre petite fable ? Un album à lire et à relire...
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je rêve d'océan, de grands espaces et de liberté. Je rêve de ne plus jamais avoir froid ni faim, et de voyager au gré des courants.
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