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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De l'audace, toujours de l'audace, est-ce son propre père ou son éditeur, qui lui a glissé l'idée de se laisser aller aux plus improbables rencontres ?

Nicolas d'Estienne d'Orves sous couvert de raconter l'histoire du jeune Valentin né le 11septembre 2001, jour de effondrement des tours jumelles, nous fait croiser, c'est un peu gonflé, la route de Gustave Eiffel ou d' Heinrich Himmler.

Ayant requis le feu vert de l'académie, c'est dans la tenue d'Adam bien sûr que nous croiserons p141 ,Gustave Eiffel et Georges Clemenceau en plein "débat"!

L'enfant du premier matin de Nicolas d'Estienne d'Orves raconte en effet de façon assez fantaisiste les jeunes années de Valentin, depuis le jour de la mort de son père Paul Bédarrieux, jour où il dédicace pour Valentine "l'Intuition du Massacre".
Valentin est-il sous l'emprise d' un étrange pouvoir !
Le temps de dire "tu as entendu , c'est amusant !"p17 , l'enfant ressent la vision d'un désastre imminent, puis un bolide enlève sauvagement l'écrivain. Lucie reprendra le rôle du père, avec succès, Valentin qui adore sa maman, reprend espoir laissant, Lucie faire, son bonheur pense t-il.

Infusé dans l'ésotérisme depuis son plus jeune age, Nicolas nous plonge dans son univers si particulier, où l'enfance s'éternise. L'enfance et son vertigineuse curiosité pour les greniers, les secrets, les poussières parcheminées, les intrigues éphémères...

Animé de l'imagination débordante de Lucie, devenue écrivaine, ce roman à particules multiplie les questionnements philosophiques. La fantaisie avec laquelle le romancier interroge la condition humaine et se moque du monde des adultes campés dans leurs certitudes...

Quel serait d'après vous ? le premier texte écrit connu, et décrypté à ce jour, c'est le Linéaire B, langage des Mycéniens , ou le linéaire A, celui-ci n'a pas encore été décrypté (source Wikipédia) ?
Le linéaire B apparaît en Crète à Cnossos aux environs de 1375 av. J.-C. Il y a été découvert, avec le linéaire A, en 1900 par Sir Arthur Evans sur des tablettes d'argile de Cnossos cuites accidentellement par un incendie.

C'est faux, Il s'agit de l'énochien, dont l'alphabet fut réellement découvert dans les carnets de notes des alchimistes et occultistes anglais du XVIe siècle John Dee et Edward Kelley
Qui croire ? Valentin bien sûr car sur la toile on ne parle que l'énochien appelé encore le langage des anges, dont le fameux livre d'Henoch, Enoch le 7e patriarche, père de Mathusalem, d'après la Genèse.

Il restait à l'auteur de nous révéler le sinistre présage, les enfants nés ce 11 septembre sont condamnés, l'enfant semble perdu à brève échéance.
Sur les conseils bienveillants de l'étrange Dr Laurent Soulès, elle accompagne son fils au Vatican, où un exorciste lui conseille d'aller faire soigner Valentin aux États-Unis, dans un établissement dirigé par l'inquiétant Dr Ouspensky, membre de la Fraternité des veilleurs, un ordre médical et religieux très ancien.

C'est un roman magique, qui vous envoûte au point de perdre tout repère.
Imaginez alors page71 "Bienvenu dans l'empire des ombres, me dis-je ". Ces mots signent l'irruption d'Yves de Saint-Alveydre, journaliste que l'on découvre en 1891, alors qu'il enquête dans les milieux satanistes parisiens !
Plus troublant nous le retrouvons en 2013, sur les traces de lucie, délestée de Soulès, à la recherche des Nephilims les seuls personnes au monde à parler l'énochien, mais surtout à la recherche de Valentin qui a disparu, enlevé ?
C'est un roman fleuve, 800 pages d'une écriture fluide, un tour du monde jusqu'au pôle nord, des tempêtes, et des nuits sans lune, que d'ombres pour si peu de lumières "pourtant il ne fait plus si noir, il y a une étrange clarté dans l'air, comme un soleil acide se levait d'un bloc". p482.

Ça marche, Lucie est un guide merveilleux, Saint-A l'accompagne, le tandem est armé de toute les audaces, la quête intrépide et haletante devient la notre. Nous aussi nous imaginons, au point que bien des lecteurs se sentirons frustrés par la fin, fallait-il alors ajouter un nouveau raid à l'île de Pâques ou ailleurs ?
C'est une œuvre bien singulière pleine d'humour de fantaisie, un beau Voyage.
Livre réjouissant, une verve discrète, le sens du mot juste, et surtout une imagination découpée dans les romans de Jules Vernes ou d'Alexandre Dumas.
A lire à la Toussaint.
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Ce roman est ma première rencontre avec Nicolas d'Estienne d'Orves et je dois bien avouer que cette rencontre m'a envoutée.

En lisant la description de l'éditeur, je m'attendais un peu à voir surgir l'ombre d'un Indiana Jones, mais en fait cela n'a pas été le cas, ce roman est beaucoup plus subtil qu'un simple récit d'aventure.

Ce roman est avant tout la quête d'une mère, qui cherche à sauver son fils, et en parallèle, celle d'un homme qui recherche le savoir absolu mais aussi la femme qu'il aime par dessus tout.

L'auteur a construit avec beaucoup de talent un thriller initiatique qui reprend certains grands mythes fondateurs de l'humanité, certaines légendes d'êtres antédiluviens et les a très habilement mêlé, à notre Histoire actuelle, en y incorporant de l'occultisme et du fantastique.

On entre dans ce roman tout en douceur, et on est vite pris au piège, comme ensorcelé.

le style est fluide et simple, même lorsque l'auteur développe par le biais de ses personnages les thèses les plus inattendues, il le fait sans lourdeur, naturellement, et je pense que c'est cette manière d'écrire qui fait presque accepter les choses au lecteur; On se dit : " et pourquoi pas ? "

Les personnages principaux sont particulièrement attachants et "humains" avec leurs doutes et faiblesses, ils cherchent des réponses. Ces personnages de fictions vont rencontrer des personnages historiques bien réels, ce qui rend le récit encore plus réaliste.

Cette odyssée, qui va nous entraîner à travers le temps et l'immensité de la planète, est construite sans temps morts, chaque fois que l'on a l'impression que les personnages se retrouvent dans une impasse, que le récit risque de s'enliser, l'auteur ouvre une nouvelle porte, et l'on suit ainsi les héros de rebondissements en rebondissements en retenant son souffle.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, le seul bémol pour moi est la fin, parce que j'avais envie que l'histoire continue. J'ai gardé un goût d'inachevé, j'ai trouvé que c'était une conclusion trop simple, trop facile. J'espère que cette fin n'en est pas une, et que comme pendant tout le roman, l'auteur va ouvrir une nouvelle porte en nous offrant une suite.

Mais en tout cas, si comme moi, vous êtes amatrices ou amateurs de ce genre de récit je ne peux que vous conseiller vivement de le lire, il ne vous laissera pas indifférents.
Lien : http://sagabouquins.blogspot..
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J'ai adoré le début ou le passé et le présent se côtoient et qu'ils se rejoignent. Mais je n'ai pas aimé le dénouement, la partie trois qui détonne.
Sinon très bon thriller avec suspense. Cette mère prête à tout pour sauver puis retrouver son fils. Bien écrit et facile à lire.
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Un roman qui m'a tenue en haleine de la 1ère page à la dernière avec beaucoup de suspense et d'intrigue. Jusqu'au bout on ignore comment le livre va se terminer... Magnifique roman de Nicolas d'Estienne d'Orves, aussi fabuleux que le 1er !
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Si j'ai eu un peu de mal au début à passer d'une époque à l'autre à chaque chapitre je me suis laissée apprivoiser. Si on se doute évidement que les deux époques vont se rejoindre à un moment donné la fin est surprenante.
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