Il y a du bon dans le choix limité d'une librairie, comment me direz-vous ?
Eh bien, à défaut des titres "en vogue", je découvre des romans méconnus et magnifiques comme " l'ami allemand " que j'ai beaucoup aimé.
Je récidive donc avec "
les Orphelins du Mal" qui a piqué ma curiosité. La couverture est sublime.
La première scène du bébé fait bondir mon coeur. Il s'agit d'un thriller historique qui démarre bien. Anaïs, la journaliste se trouve embarquée dans une enquête qui remonte à loin. du début à la page 311, j'avais l'impression de lire deux romans distincts. La coupure entre les deux période se fait sentir et le manque de lien dans la première partie me rebutait.
Le fil d'Ariane n'apparaît qu'à la page 312 et je me sens rassurée et les secrets s'accumulent jusqu'à ne plus discerner la vérité des mensonges, le bien du mal et surtout le vrai du faux.
L'auteur nous tient entre ses griffes et ne nous lâche plus, il se délecte de notre angoisse grandissante.
Je suis dedans, je lis, je suis happée par les événements et le suspense qui monte en crescendo. Certains indices sont improbables, peu crédibles mais à ce stade du roman c'est trop tard pour nous pauvres lecteurs sans défense.