Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils

J'ai promis à ma femme, je tuerai l'assassin de Victor, le salopard qui s'est enfui après l'avoir renversé à vélo.
Le salopard, c'est Boulard, son chef de service. Il n'a pu éviter le gosse qui a fait un écart et s'est enfui devant les emmerdes que causeraient ses quatre pastis sur l'estomac. Mais sa femme a vu les rayures rouges sur l'aile...

Tour à tour les quatre prennent la parole et m'ennuient. J'accélère ma lecture, les personnages transpirent la médiocrité, l'invraisemblance, une pâle copie du 'Bon coupable' d'Armel Job.

Critique à chaud pour ce 3ème roman de Jacques expert que je lis sans pour autant le dévorer, pour vous dire que j'ai du mal avec cet écrivain ,j'ai aimé l'histoire mais sans plus ,j'ai trouvé le style plat ,l 'histoire banale ,fait divers de chaque jour,et une fin trop attendue sans grande surprise,peut-être qu'après du Ken Follett ,on attend mieux d'un roman ,et que j'ai du mal à " redescendre " sur terre? Désenchantement à la lecture très courte ( 221 pages ) de ce thriller.Je ne ferai sans doute pas partie du " fan club" de Jacques Expert ,désolée si je " n'accroche " pas.⭐⭐

Alors qu'il rentre chez lui en voiture après un apéritif particulièrement arrosé, Jean-Pierre percute un jeune garçon à vélo. Il s'arrête. Il a encore assez de lucidité pour comprendre l'envergure de ce qu'il vient de commettre. Sa réaction est désarçonnante : il s'enfuit. le lendemain, le fils de Tonio est retrouvé mort, probablement après de longues heures d'agonie.
L'enquête n'aboutit pas, traîne en longueur et Tonio promet solennellement à sa femme qu'il retrouvera l'assassin de leur fils et qu'il le tuera.
Ce qui est très intéressant dans ce roman est l'alternance du point de vue de chaque protagoniste, Jean-Pierre et sa femme, Tonio et sa femme.
Nous sommes tour à tour dans leurs pensées, leurs réflexions et la tension monte, le lecteur se demandant comment ils vont réagir. Car c'est toute la question : qu'aurions nous fait à leur place ?
Les personnages ont beaucoup de consistance, si bien que l'observateur qu'est le lecteur devient presque partie prenante de cette histoire ressentant tour à tour dégoût, colère, perplexité, empathie.
Si le style est simple, la construction du roman fait tourner la tête au lecteur.
Un soir, Tonio prend son fusil et sort. Il va tuer l'assassin de son fils.
Vraiment ?

Un roman qui pourrait tout à fait partir d'un fait divers : un chauffard renverse et tue un enfant à bicyclette ; le père de la victime se promet de se faire vengeance lui-même...
L'intérêt de ce roman en forme de thriller est la construction narrative : alternance de voix dans chaque chapitre, les parents de la victime, le chauffard, sa femme. La tension est très bien gérée, c'est un véritable page-turner ! C'est très facile à lire, l'écriture est très simple, d'ailleurs tellement simple que cela m'a gênée par moments, on frise la maladresse tant l'absence totale de style est criante.
Mais cela ne nuit pas à l'histoire et ne m'a pas empêchée de lire ce roman d'une traite !
Efficace même si sans doute pas révolutionnaire dans le genre, et m'a donné envie de voir le film qui en a été tiré, avec Jean-Paul Rouve je crois...

Victor, 10 ans, est renversé par un homme qui rentrait chez lui mais qui avait bu 4 pastis avant de prendre le volant. Il fuit, l'enfant décède dans le fossé.
Cet homme s'appelle Jean-Pierre Boulard et a un poste de cadre dans une usine. Il a une femme, Christine, ainsi que 3 enfants.
L'histoire est pimentée par le fait que le père de l'enfant renversé occupe un poste de manutentionnaire dans la même entreprise que Boulard. Il s'appelle Anthony et sa femme Sylvia lui fait promettre de tuer le responsable de la mort de Victor.
Un jeune homme, Antoine Demay, avoue puis se rétracte. Comment le couple peut-il alors savoir la vérité sur la mort de Victor?

L'histoire est racontée de 4 points de vue différents : celui de Boulard, de Christine, d'Anthony et de Sylvia. C'est d'ailleurs un très bon choix de l'auteur car ça rythme le récit, les chapitres sont courts, on est pris dans l'intrigue et on peut bien observer la perfidie des personnages (surtout celle de Boulard, évidemment!).
Il manque cependant un petit quelque chose à la fin, le récit se finit de façon trop abrupte.

Note : 3/5

Livre court qui se lit d'une traite. Peu de rebondissements mais un véritable travail sur les personnages.

Première lecture de Jacques Expert pour moi, et je ne connais pas le film donc découverte totale. J'ai apprécié mais sans plus, je m'attendais à plus de palpitations de la part de cet auteur. Je verrai ce qu'une autre lecture me donnera comme impression 😊 Il se lit très facilement ceci dit et c'est un petit thriller sympa.

Un gamin de 10 ans est renversé par un homme ivre qui s'enfuit. L'enfant décède. Son père promet à sa femme de le venger. La mort douloureuse de l'enfant est d'autant plus révoltante que le père est manutentionnaire dans une entreprise où le chauffard est cadre.

C'est un thriller à quatre voix, celle du père, de la mère, du chauffard et de sa femme. On plonge dans les pensées de chacun, et le suspense augmente à chaque fois.
Les chapitres sont courts, on tourne les pages fébrilement.

J'ai adoré détester le coupable, hautain, odieux, caricatural dans son abjection.

Au final, l'histoire est assez classique mais hélas, la fin en est assez abrupte. Je ne suis pas sûre de l'avoir bien comprise.

A lire un après-midi pluvieux.

Bon un polar soit, je n'ai pas été spécialement bluffée (les portraits sont trop caricaturaux à mon goût) mais j'ai tout de même passé un bon moment (je me doutais de la fin qui reste à mon sens prévisible…).

On note un jeu intéressant car Jacques Expert jongle avec ses personnages nous entraînant tour à tour dans la tête du coupable (on sait tout de suite de qui il s'agit), de sa femme, des parents de la petite victime.

Ça ferait sans doute un bon téléfilm sur une chaine nationale (mais je ne regarde pas les téléfilms sur les chaînes nationales ^^).
Forcément il y a une montée en intensité : l'enquête policière / la traque des parents / l'assassin qui se cache (un peu… mais pas tant que ça !).

Un texte court, mais il n'en fallait pas plus.
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Ce livre a été difficile à lâcher. Etre dans les pensées des quatre principaux protagonistes était intéressant, on plonge dans ce que l'âme humaine a de plus bas, de plus médiocre. Car ce n'est pas tant sur la psychologie des parents victimes, Antonio et Sylvia, que l'auteur se penche, c'est plutôt sur celles du meurtrier et de sa femme. D'ailleurs, c'est étonnant, car il y a une différence d'écriture en changeant de personnage qui ne correspond pas vraiment à ce dont on pourrait s'attendre : le style qui reflète les pensées de Jean-Pierre, le meurtrier, est assez basique et fait penser à une personne « mal dégrossie », alors qu'il est cadre, tandis que celui d'Antonio et de Sylvia est très fluide et presque plus recherché, alors qu'ils sont censés occuper une couche sociale inférieure. J'ai trouvé ça intéressant, le fait que la manière de décrire les penser des personnages ne reflètent pas une réalité, mais plutôt « l'état de leur âme ».
Car Jean-Pierre et sa femme forment un couple assez abject. Jean-Pierre est un meurtrier : un gamin l'a « heurté » et ayant un peu bu ce soir-là, il a eu « la présence d'esprit » de quitter les lieux de l'accident avant que son implication puisse être découverte. Et tout au long de l'histoire, il dénie totalement sa responsabilité, ne se sent pas coupable pour un sou. Un homme génial.
Et sa femme n'est pas mieux. Les deux se détestent, ne se supportent plus, fonctionnement au gré de petits vices du quotidien (on appuie là où ça fait mal). Et ça tombe bien pour Christine, lorsqu'elle se rend compte de la culpabilité de son mari ! Elle compte bien en profiter pour lui rendre la vie dure. Non, il ne vient pas à l'esprit de cette femme de le convaincre de se dénoncer ou le dénoncer elle-même, de penser à la famille de l'enfant, elle pense simplement au fait d'embêter le meurtrier. Une femme exemplaire.

Il y a une chose qui m'a profondément agacée, c'est que tout au long du roman on qualifie Jean-Pierre d' « assassin », ce qui est totalement faux. C'est un meurtrier, oui, mais un assassin sûrement pas (il n'a rien prémédité) ! Ca déforme les faits et du coup je ne m'attendais pas à une histoire aussi « simple », qui débute sur un bête accident. Ca peut paraître peu important, mais ça m'a dérangée.

Un roman court mais fort, bien écrit, qui décrypte certains aspects de la psychologie humaine.