Le jour de ma mort

Bon ben ... Non.
Tout avait bien commencé, j'aimais bien l'alternance des récits. Et puis, vers la moitié, j'ai commencé à m'ennuyer et à me douter de comment les choses allaient se terminer. Et bien voilà, nous y sommes.
Donc pour moi, ça ne l'a pas fait.
Pourtant, il me semblait que j'aimais bien Jacques Expert.
A suivre

Au suivant.
Tellement prévisible...
Lu entre les lignes avec un désintérêt profond (un livre abandonné il y'a 4 mois: je ne pouvais me permettre de le refaire) et je n'en ai absolument pas perdu le fil.
Les protagonistes ne sont pas attachants. Et, le twist final était d'une prévision enfantine.
Un potentiel non exploité.

faux suspens du début à la fin
l auteur a voulu faire mourir son heroine et de manière totalement ridicule !
il joue sur la peur de cette femme qui se souvient qu elle doit mourir alors que son petit ami est absent. Tout est exagéré dans ce livre !!!!

Le ton de cette chronique est donné d'emblée : lecture - en diagonale - du second titre de la sélection de mars pour #leprixdeslecteurs dans la catégorie polar.

Deux personnages principaux. Un tueur en série maniaque, imbu de lui-même, vouant un culte à la femme de sa vie - sa grand-mère. Et puis Charlotte, future victime, insipide, caricature de la jolie blonde écervelée, amoureuse comme jamais de son mec rencontré 3 mois plus tôt. Pitié, à l'aide !

Le choix narratif descriptif est d'un plat que s'en est assommant. L'écriture est redondante après seulement 40 pages de lues. Une lourdeur dans la narration se dégage, et rend le tout si peu crédible. Bref, ce n'est pas possible.

Je vais être dure mais il s'agit de ma réalité. En toute honnêteté, en lisant cet auteur, j'ai l'impression d'être moquée en tant que lectrice de thriller. Tout est tellement cliché, tant les personnages et leurs caractéristiques que le déroulé des événements, que le sentiment de vouloir tourner ce genre littéraire et ses amateurs en ridicule ne me quitte pas. C'est désagréable. Je n'adhère définitivement pas au style de l'auteur.

Vous l'aurez compris, c'est un gros flop qui, cela dit, n'engage que moi. D'autres membres du jury l'ont lu, et je vous invite à consulter leurs chroniques tant positives que négatives.

Quant à moi, Jacques Expert rentre dans la même catégorie que Karine Giebel, c'est-à-dire « Pas fait pour moi » !

Lecture dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2021 (catégorie polar), merci aux éditions du livre de poche pour leur confiance !

Je suis plutôt bon public en matière de livres et j'ai des goûts plutôt éclectiques. J'arrive toujours à trouver du positif et même lorsque je n'accroche pas je reconnais souvent que le livre peut trouver son public. Pour autant, de temps en temps, une mauvaise surprise peut arriver. C'est le cas pour ce roman de Jacques Expert.

On ne présente plus cet auteur très prolifique. Il a beaucoup de romans de type policier / suspens à son actif. Ceci dit, je n'en avais encore jamais lu. Dans le cadre de la sélection du mois d'avril 2021 du prix des lecteurs du livre de poche, j'ai donc pu découvrir l'auteur avec ce livre, "le jour de ma mort".

Quelle déception ! Sûrement ma plus grosse déception de ces derniers mois. Je n'ai retenu quasiment aucun point positif... Tout d'abord, j'ai trouvé le personnage principal caricatural et tout simplement insupportable. L'histoire n'est pas bien terrible, il y a une idée de base mais ça s'arrête là, le développement est quasi-inexistant. On plonge dans un espèce de huis clos dans lequel il ne se passe pas grand chose. Les situations sont très répétitives et on a l'impression de tourner en rond en attendant la fin. Entre le début et la fin, c'est un peu le désert. En parlant de la fin justement, c'est très décevant et surtout je l'ai vu arriver quasiment dès le début. On sent que l'auteur veut orienter le lecteur absolument vers une piste, mais à trop en faire, cela a pour effet de décrédibiliser complètement la piste.

La construction avec cette alternance entre le tueur psychopathe et le personnage principal est assez classique. le style est très simpliste. Certes, c'est du coup extrêmement facile à lire mais je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'ambiance. Pour être honnête j'ai plutôt eu l'impression de me retrouver dans un très mauvais épisode de série télé ou dans un vieux nanar. Pas d'originalité, pas de surprises ou d'effet "waouh", aucun aspect un peu fouillé qui permet au lecteur d'apprendre un peu, bref, l'ensemble est malheureusement très creux.

Comme je n'aime pas juger sur un seule roman, je lirai sûrement un autre livre de Jacques Expert mais celui-là je ne le recommande clairement pas et il va être très vite oublié. Dommage, c'est une grosse déception. Il y a bien mieux dans le genre.
Lien : https://marquepageetexlibris..

J'ai beaucoup entendu parler de cet auteur ! Et que de critiques positives. Alors, lorsque ce roman est arrivé dans mon colis prix des lecteurs Livre de poche, j'étais toute contente de découvrir, enfin, Monsieur Expert ! de plus, le résumé me donnait vraiment envie : un mélange de psychologie et tueur en série, que du bonheur !

J'ai quand même vite déchanté... Il est certain que dans ce roman règne une certaine tension : un tueur en série rode, dont Charlotte serait la prochaine victime. Dès lors, la psychose s'installe et Charlotte n'a plus qu'un seul objectif, fuir ce tueur en série qu'elle pense à ses trousses. C'est là toute l'ironie du sort : à force de fuir la mort, on lui fait face. Mais pas de la façon dont on voudrait...

J'ai trouvé cette fin tellement nulle ! C'est vraiment du déjà vu... À vouloir à tout prix échapper à ce tueur, elle finit par mourir de sa psychose. C'est totalement con, et assez prévisible, je trouve. Loin d'être un polar, j'ai surtout eu l'impression de lire une comédie... C'est non pour moi !

J'aurais pu écrire cette chronique en culotte, mon chat sous le bras, un couteau de cuisine à portée de main à l'image de Charlotte, le personnage de du Jour de ma Mort. Ce jour fut bien long pour moi, croyez-moi! Cette Charlotte, quelle plaie! J'en étais à souhaiter qu'elle crève rapidement, histoire d'abréger mes souffrances de lectrice!

Donc nous voilà à Paris avec Charlotte, la trentaine, trop « grave in love » de son Jérôme avec lequel elle file le parfait amour depuis trois mois mais c'est sûr, c'est lui, c'est le bon. Sauf qu'on est le 28 octobre et qu'il y a trois ans, lors d'une virée entre copines à Marrakech, un voyant a prédit à Charlotte qu'elle mourrait ce jour là d'une mort violente. En plus, un taré, surnommé « L'égorgeur de chat » a déjà tué trois jeunes femmes blondes. Charlotte en est sûre: elle est blonde et elle a un chat, elle va donc mourir….

Le lecteur va donc suivre durant 384 pages la parano de Charlotte, une gourdasse qui aura le temps en quelques heures de s'enfermer dans les toilettes turques de son immeuble et de sortir en petite culotte dans la cour. Quelle gourde! Jacques Expert aurait-il un vieux compte à régler avec les jeunes trentenaires de notre génération? Les femmes apparaissent comme des caricatures complètement délirantes, toutes plus bêtes les unes que les autres. Je n'ai jamais vu un personnage aussi empoté et niais.

Le pseudo tueur n'est pas en reste. Monsieur se balade avec une banane dans laquelle il range son parfait nécessaire de tueur à gages. On y croit pas pour deux sous. L'auteur nous ressasse le bon vieux cliché d'un tueur maltraité par sa mère, traumatisé par des chats, vénéré par sa grand-mère. Quel fin psychologue! Il n'y a aucune tension, seulement des rebondissements ridicules.

Je vous avoue avoir pensé plusieurs fois à abandonner ce roman qui n'a pour moi aucune qualité, si ce n'est sa brièveté. Alors canular? Volonté de parodier le thriller? Ce roman reste un mystère pour moi. Il sera vite, très vite oublié…
Lien : https://carolivre.wordpress...

Prenez une héroïne nunuche à souhait, dont le meilleur ami est homosexuel, rendez la "grave in love" d'un mec ténébreux et un peu bizarre, et faites lui raconter des crasses sur ses soi-disant meilleures amies... Voilà un beau début pour une histoire bourrée de clichés.
Faites alterner un chapitre écrit par le tueur et un écrit par l'héroine.
Ne vous embarrassez pas trop de cohérences et de profondeur dans la psychologie de vos personnages
Faites durer trèèèèèès longtemps sous prétexte de faire mijoter et monter la pression...
Trouvez une fin qui a défaut d'être très originale est "amusante",
Et voilà un "nouveau" polar fast-lecture !

Il m'ai franchement impossible de situer un avis objectif du roman tant que je n'arrive pas à saisir l'embrouille par laquelle Jaques Expert m'a maintenu en haleine jusqu'à la fin du roman.
Je m'explique : bien que je sache d'emblée que la fin serait frustrante, j'ai poursuivi ma lecture m'attendant à un renversement de situation pour rentabiliser ma lecture. Cependant, pour une fin différente de ce que je m'imaginais, je dirais, avec un arrière-gout d'arnaque insaisissable, que j'étais bien servi ! …
Bref, loin d'avoir pour objectif de gâcher la lecture à personne, je me trouve contraint, obligé voire tenu de recommander aux futurs lecteurs de ce « romans » de prendre toutes les mesures nécessaires pour garder, à la limite du possible, leur sang-froid… du genre, s'injecter une bonne dose de "doliprane" sous-cutanée, garder une bonne distance avec ceux qu'ils apprécient et surtout s'éloigner de toute arme tranchante (on sait jamais)…

C'était mon premier roman de Jacques Expert. Double déception : une pour cet auteur que je ne connaissais pas et dont on dit beaucoup de bien, une pour les éditions Sonatine qui sont pour moi un gage de qualité habituellement, et qui continueront sans aucun doute à l'être.

C'est un narrateur à la première personne qui commence le récit. Il s'adresse souvent au lecteur (la police sans empattement utilisée dans « ses » chapitres, très subjectivement, me déplaît). J'ai tout de suite l'impression d'une suite de clichés : le narrateur est maniaque, nostalgique de sa mamie, obsessionnel et imbu de lui-même ; la description qu'il fait de son physique est un cliché, même si je crois déceler l'ironie de l'auteur (le narrateur m'en semble incapable) dans le « ratio muscle-masse graisseuse idéal » (chapitre non numéroté, comme tous ceux où intervient le tueur, 2 pages). Dans le premier chapitre numéroté, un narrateur à la troisième personne nous donne à voir Charlotte. Elle est prisonnière, mains et pieds liés, terrorisée par un homme qu'elle ne connaît pas, qui s'est introduit chez elle, dans son immeuble déserté par ses habitants. Un exemple de style de l'auteur ? « Une larme a roulé sur sa joue, glissé jusqu'à son menton fin et gracieux. L'homme a levé la main, l'a recueillie avec son index. Il a porté le doigt à sa bouche. » (p. 11) Je vous épargne les dialogues creux et déjà répétitifs. Soudain, le tortionnaire se change en Jérôme, petit ami de Charlotte (vous voyez l'allusion subtile ?), et Charlotte finit par sortir de son cauchemar ; le lecteur avait normalement compris depuis un bon moment qu'elle rêvait (nous sommes page 11).

J'ai lâché à la fin du chapitre 9, page 60. L'auteur use de ficelles trop grosses à mon goût. Il veut absolument que le lecteur croie que Jérôme et le tueur en série sont une seule et même personne : même physique avantageux, même goût pour les blondes, même détestation des chats, même appartement minuscule, etc. Je ne suis pas allée assez loin pour le savoir, mais je suppose que l'auteur les a dotés du même Œdipe. C'est tellement lourd que ce n'est tout simplement pas crédible, et qu'on devine qu'il y aura une « surprise ». Ce n'est pourtant pas la banalité de l'écriture ni la pauvreté de l'intrigue qui m'ont gênée le plus. le regard sur les femmes m'a beaucoup déplu. Charlotte et ses copines accumulent les défauts : elles sont méchantes, grossières, envieuses, bécasses, racistes et j'en oublie sûrement. La mère du tueur est forcément abusive, et même sa « gentille » aïeule se montre détestable en obligeant le gamin à caresser les matous dont il a horreur : tout est de la faute des femmes, je vous dis ! Pour sa part, Charlotte se montre assez niaise, se contrôle pour ne pas harceler Jérôme dont elle est follement amoureuse, se moque d'une autre fille parce qu'elle la trouve moche, etc. Pas un seul personnage féminin ne possède la moindre qualité. Par ailleurs, j'ai trouvé que le narrateur à la troisième personne avait souvent un regard très condescendant sur certains personnages, condescendance que j'ai du mal à attribuer à la nunuche Charlotte… Il me faudra une critique élogieuse d'amis pour oser lire un autre livre de Jacques Expert.