Broadway

Je suis repartie avec cet auteur qui m'a tant fait rire dans ses autres livres. On retrouve tout de suite sa plume si unique et différente. C'est un mélange de nos vies, de nos habitudes détaillées par son personnage tout à fait normal, ordinaire à ceci près qu'il a un humour et un cynisme à toute épreuve. de bêtes choses de nos vies sont rendues tellement hilarantes quand il explique, qu'il décortique nos manières (l'histoire d'être père - du gala de danse… J'en rigole encore. Digne des meilleurs sketchs sur nos vies ordinaires). J'aime ce personnage qui peut être vous, moi. Il part d'une chose banale qu'il tourne en boucle, se remet en considération pour tout et nous fait partager pour notre plus grand bonheur ses pensées. Encore une fois, ca ne rate pas, j'ai rigolé un paquet de fois. Ce fut encore un très bon moment de lecture avec cet auteur. Je reste avec mon coup de coeur pour samouraï mais sincèrement, ils sont tous à lire. Je vous préviens, on va vous prendre pour des fous car vous allez rire seuls mais que ca fait du bien! Je vois mon quotidien et les petites choses de la vie de tous les jours différemment. Vivement le prochain pour avoir des larmes de rire comme cela!

A 46 ans, Axel fait une petite crise existentielle suite à la réception par erreur d'une enveloppe l'invitant à un dépistage du cancer colorectal. S'ajoutent à cela les projets de vacances à Biarritz pas du tout désirées, sa fille qui vit son premier chagrin d'amour et son fils qui fait des dessins pornos représentant ses profs au collège. D'un coup, le quotidien d'Axel devient angoissant et pesant. Son emploi stable, sa maison dans une résidence calme (avec un voisin un peu trop maniaque et envahissant), tout devient sujet à se remettre en question, ses choix et ses décisions, lui qui ne sait pas s'imposer.

Axel est touchant dans ses imperfections, drôle dans ses contradictions. Un personnage tendre et attachant. le voisin, le mari de l'amie de sa femme, sa fille Jade, la prof d'anglais,...tous les personnages sont croqués avec finesse et humour. Un régal.

Au-delà de l'humour décalé et absurde propre à cet auteur, ce sont toutes ces situations gênantes où l'on aurait aimé dire ou faire autrement qui sont fort bien racontées ici.

C'est le premier roman de Fabrice Caro que je lis, l'ayant découvert à travers ses BD et c'est avec le même plaisir que j'ai dévoré ce court roman ! J'ai tellement rit que j'ai dû m'isoler.

Bref, c'était savoureux !

Ça fait très longtemps que je n'ai pas rit avec un livre. Et ça fait un bien fou ! C'est l'histoire toute simple d'un presque quinqua. L'histoire d'une crise de milieu de vie, de "mais qu'est ce que je fous dans cette vie pathétique ?". C'est bien écrit avec plein de clins d'oeil qui rythment le roman.
Un héros à côté de ses pompes mais ultra attachant.
Je vais me dépêcher de lire le discours, en espérant ne pas être déçue après ce petit coup de coeur.

Un nouveau livre de Fabrice Caro, (je vous en avais parlé avec sa BD Zaï, Zaï, Zaï) c'est l'assurance de passer un excellent moment !!!!
Alors, les amis, si vous voulez vous régaler, allez-y !!!
Ce roman facétieux raconte la rencontre d'une lettre d'amour bleue dont le destinataire est Axel, adolescent qui vit sa première histoire d'amour, et une seconde lettre bleue reçue 30 ans plus tard, par Axel toujours, âgé de 46 ans, envoyée par la CPAM pour un dépistage du cancer colorectal.
C'est un tendre état des lieux d'un presque quinqua déjanté mais pas que… Fabrice Caro interroge habilement la question de nos choix et de nos regrets (si on devait en avoir).
C'est à lire car cela fait du bien de sourire.
Gallimard
Lien : https://blogdelecturelepetit..

Une fois que vous aurez commencé Broadway attendez-vous à ne pas savoir vous arrêter. Ce roman est tout simplement jubilatoire. Fabrice Caro nous entraine dans sa réflexion nostalgique de la vi mais avec un tel humour qu'on ne peut que sourire, se sentir bien.
A 46 ans, il se met à faire le bilan de sa vie, de ce qu'il a réalisé mais surtout de ce qu'il n'a pas fait. Il se rend compte qu'il a surtout répondu à des attentes qu'on avait de lui ou parce que "c'est comme ça qu'il fallait agir".
Plutôt que de plonger le lecteur dans un négativisme, il réussit par son écriture et le ton qu'il utilise à donner envie de profiter de cette vie qui est la nôtre et surtout de ne rien reporter à demain car finalement tout est éphémère. Alors, soyez prêts, chers lecteurs, à monter sur la scène de la vie et à partager Broadway avec Fabrice Caro

Broadway
Je vis avec un film permanent dans la tête, proteiforme. Sorte de combo de dessin animé, film muet, comédie musicale et Benny Hills.
Alors quand FabCaro écrit un roman, je me dis que nous sommes au moins 2 dans ce monde de fous

Comment cela se passe-t-il dans cet univers ?
Tout d'abord, relevons la pertinence des questions posées. Qu'elles portent sur 50 nuances de bleu, les bugs informatiques de la CPAM, les enfants, le parfum des pizzas, les choses que l'on fait sans savoir pourquoi, elles sont toutes plus loufoques et géniales à la fois. Il y a surtout toutes les questions en filigrane sur le sens de la vie, nos petites et grandes lâchetés, cette finesse de pensée dans une coquille d'humour, cette profonde compréhension de la nature humaine, cette intelligence de la situation

Ensuite, dans l'univers de FabCaro il y a plein de gens : une femme et des enfants normaux, des voisins méticuleux, des collègues un peu loosers, des amis passionnés par le paddle et des profs au nom fantaisiste, pour lesquels on peut même avoir le béguin
Derrière chacun.e d'entre eux, surgit une image du dessin de FabCaro, à commencer par l'objet du délit que l'on imagine très bien dessiné par lui, comme quasiment chaque page de ce livre
Derrière chacun.e et ses arrangements quotidiens avec le réel se dessine surtout la nature humaine dans toute sa faiblesse. le personnage principal détient le pompon mais c'est comme si l'existence des autres le rendait plus supportable, nous rendait tous plus supportables
Le roman est court, on le déguste, ne tournant pas les pages trop vite, comme on le fait pour une BD. S'il avait fallu souligner des passages qui m'ont plu et fait rire, c'est chaque page qui serait griffonnée tant ce livre regorge de pépites

Le coït arrive très vite, trop vite. Mais comme le dit une chère amie qui se reconnaîtra, je m'empresse alors d'écrire une chronique, l'orgasme encore tiède car
«  C'est mieux quand tu as encore des spasmes »
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Un homme reçoit un courrier de la CPAM l'invitant à se faire dépister du cancer colorectal, et tout part en vrille dans sa tête. Lâchetés, frustrations, délires, mal-être, questions existentielles sur le couple et l'amitié, tout y passe dans un délicieux mélange d'observations pertinentes, de tendresse, de digressions et de comique de répétition. Je suis fan !
Lisez Fabrice Caro, c'est un excellent antidépresseur, que la CPAM devrait envoyer sous enveloppe (bleue Juan-le Pins) à toute personne de moins et de plus de 50 ans.

Quel régal, quelle jouissance en plein milieu de l'hiver de lire cette pépite d'humour décalé. Après "Le discours" que j'ai adoré, j'ai dévoré "Broadway", que je conseille à tous les dépressifs et à tout le monde d'ailleurs. Chaque page est truffée de digressions, d'exagérations, de superpositions de mots, d'élucubrations. Sourires et rires mêlés. Un antidote à la grisaille ambiante. Un pied de nez à la tristesse, au cafard et aux angoisses!!!
Où Fabrice Caro va chercher tous ces gags? Ce petit livre (j'aurai encore lu une centaine de pages du même genre) est un bijou de gymnastique verbale
Mon coup de coeur du mois, à lire, relire et à offrir!

Un excellent moment de lecture dans la lignée de "Le discours" du même auteur, avec la même magie, le même humour.
Jubilatoire et addictif, on se prend à s'imaginer à la place du narrateur, sur ce qu'on aurait fait à sa place, ressenti, imaginé...
Bref, on en redemande. Vivement sa nouvelle BD ou son prochain roman !

Deuxième fois que je lis du Fab Caro, deuxième fois que je ris.

Le narrateur, une fois encore, donc, m'emporte.

Il s agit de catharsis : rire de l autre pour sans doute rire de soi.

Axel est pitoyablement attachant, poétiquement drôle, tout en fantasmes et angoisses existentielles.

Axel est "the boy next door" avec qui l'on partage des instants de solitude de la vie ordinaire, avec qui on aimerait boire une bière.

Axel est le presque quinqua qui dresse un bilan peu glorieux de sa vie où la tendresse transpire malgré tout.

Et Fabrice Caro un sacré écrivain des temps modernes.
L'anxiété du quidam est son créneau et, étonnamment, ça fait du bien.
Je vous passe les épisodes hilarants avec le voisin, le gala de danse râté de l'aînée, les déboires du copain ou les "chouettes" projets de vacances dans lesquels on se retrouve piégé; il revient sur tout cela, ces petits riens, qui, mis bout à bout, jalonnent notre vie.