Le discours

Une introspection qui démarre quand on demande à Adrien de faire un discours pour le mariage de sa soeur pour qui il ne porte pas, vraisemblablement, une affection débordante. Quitté peu avant par sa petite amie il oscille entre une profonde mésestime et la recherche de stratégie pour échapper au discours et obtenir signe de vie de son ex petite amie. Un récit certes bien écrit mais qui m'a ennuyé puisque dénué d'action. Je ne remet pas en question la qualité du livre, je ne suis juste pas un très bon public pour ce genre de littérature.

Le discours de Fabrice Caro, c'est 200 pages passées à table avec Adrien, ses parents vieillissants, sa soeur et son beau frère.

Ce discours c'est non seulement l'épine dans le pied du narrateur car il doit sortir de sa coquille pour écrire un discours pour le mariage de sa soeur, mais c'est aussi l'introspection d'un narrateur déprimé car il s'est fait largué, alors il se souvient et il espère.

Lisez le discours si vous avez envie de passer un bon moment sur l'analyse caustique, cynique, d'un quarantenaire largué et de tous les clichés familiaux qui vont avec.

Parfois c'est drôle, souvent ça grince.

Il y a de bons passages mais on comprend très vite la construction redondante du livre et le manque d'intrigue. Vraiment trop long.

Houellebecq dans l'absurde, le quadra névrosé en pleine crise existentielle qui analyse tout, tout le temps. Il serait intéressant d avoir l avis d un psychanalyste sur l auteur de ce livre !!!

Bien que n'étant pas une grande amatrice de BD, je ne loupe aucune (ou presque) des parutions de l'inénarrable Fabcaro dont j'aime le regard à la fois acerbe et plein d'humour qu'il pose sur l'absurdité de notre société. Quand j'ai appris que l'auteur avait également un roman à son palmarès littéraire, j'ai été à la fois ravie et sceptique : allais-je être convaincue par du Fabcaro version longue ? Son propos ferait-il autant mouche en perdant sa formule lapidaire et dessinée ?
La réponse est un grand oui. J'ai eu le plaisir de retrouver dans ce texte le discours désopilant, satirique et décalé que j'espérais. de même que la franche critique des faux semblants inhérents aux relations de famille ou de couple (que l'on trouve notamment dans le récent et excellent Formica). Ce qui fait alors la différence ? Une petite dose d'émotion (inattendue) en plus. le personnage d'Adrien n'est pas seulement cocasse et navrant, il est particulièrement touchant dans sa solitude, son anxiété, sa différence. Et, par extension, c'est tout le discours de l'auteur qui gagne en profondeur. Bref, M. Fabcaro, le roman vous va divinement bien (aussi) !
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Le pitch de ce livre est très simple.

On y découvre un personnage dans la quarantaine, Adrien, un peu déprimé et désabusé par la vie et dont le destin semble basculer le jour où ses proches lui demandent de préparer un discours pour le mariage de sa soeur.

Vont suivre 208 pages de réflexions sur la vie, les relations familiales, les difficultés de la vie sentimentale et amoureuse (séparation, célibat…), les galères de boulot…et plus généralement tous les rituels et conventions sociales parfois pesantes.

C'est drôle, percutant, vif, intelligent… et la plupart du temps tellement vrai !

Vous verrez, on lit ce livre en souriant…et parfois en riant franchement…
Et puis, on ne peut s'empêcher de penser que l'on a plus ou moins et à sa façon vécu les situations décrites dans ce livre.

Il s'agit du deuxième roman de cet auteur de BD.
Je vais me précipiter sur son premier roman sans tarder.

Excellent. J'adore l'univers de Fabcaro auteur de bd. Je ne savais pas à quoi m'attendre... et j'ai dévoré et ri devant ce roman plein de subtilités, de petites observations, et d'humour. Une pépite !

Style très percutant d'un grand névrosé solitaire qui vient de se faire larguer par sa nana

# le discours - Fabrice Caro
Plus connu pour comme auteur d'hilarantes bandes dessinées (Zai Zai Zai Zai, m'avait faite rire aux larmes), j'étais curieuse de découvrir le roman de Fabcaro.

Le Discours se présente sous la forme d'un huis clos d'un dîner familial. Au début du repas, le beau-frère d'Adrien, le narrateur, lui demande de faire un discours pour son mariage avec sa soeur. Adrien n'en a aucune envie. On suit les turpitudes et monologues internes du narrateur déprimé qui alterne entre les angoisses liées à sa récente rupture, les souvenirs idéalisés de sa relation et des réflexions acides sur chaque membre de la famille.

Au départ, j'ai été enchantée de retrouver l'humour noir et souvent absurde de Fabcaro. Et puis, insidieusement j'ai commencé à détester le narrateur, égocentrique, cruel qui n'a de la compassion que pour son ex. Certaines tournures sont bien pensées et fines d'autres plus grotesques presque lourdes. J'ai fini le livre un peu agacée et lasse de cette spirale négative et répétitive.