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Citations sur Le Clairvoyage, tome 1 (26)

J’ai appelé les marraines sur ton berceau pour m’assurer que tu aurais tout ce qu’il faut pour être heureuse. Il n’y a pas eu de problème pour l’intelligence et le courage. Ce sont des qualités qu’elles ont l’habitude de donner. Quand j’ai demandé l’amour, pour toi, elles ont un peu… Bref, elles ont commencé à pinailler.
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Les morts ne disparaissaient pas. Ils prenaient même plus d’espace que les vivants. Ils ne cessaient de harceler, d’occuper les pensées les plus sereines et, lorsque enfin on arrivait à ne plus y penser, ils forçaient quelqu’un à vous les rappeler sans cesse.
Ils s’insinuaient dans les rires et les idées, dans les réveils du petit matin et même dans les repas. Il suffisait qu’on déroge à une règle, avec ce plaisir délicieux de l’interdit, pour qu’aussitôt ils apparaissent et soupirent de chagrin. Alors il fallait, de soi-même, changer le cours du geste et de la pensée. La mort rendait responsable. Et Clara n’avait jamais eu le sentiment d’être aussi irresponsable que les autres enfants.
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On lui avait toujours dit que, lorsque les gens mouraient, ils disparaissaient tout simplement. Il en serait ainsi pour ses parents et pour elle : on mourait, les particules du corps se désagrégeaient, et après…
Elle imaginait qu’on flottait dans l’univers, sans vie, épars et perdu dans le néant absolu.
Maintenant, elle savait que rien n’était plus faux. Les morts ne disparaissaient pas. Ils prenaient même plus d’espace que les vivants. Ils ne cessaient de harceler, d’occuper les pensées les plus sereines et, lorsque enfin on arrivait à ne plus y penser, ils forçaient quelqu’un à vous les rappeler sans cesse.
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On lui avait toujours dit que, lorsque les gens mouraient, ils disparaissaient tout simplement. Il en serait ainsi pour ses parents et pour elle : on mourait, les particules du corps se désagrégeaient, et après…
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La voisine avait dit devant elle que les gendarmes scelleraient la porte, comme dans les séries policières où la mort n’était qu’un prétexte pour faire vivre des aventures trépidantes aux héros.
La mort était bien différente, dans la vraie vie. Ce matin-là, bien plus que les deux semaines précédentes, où elle s’était réveillée dans sa maison remplie de gens en larmes, elle savait enfin que c’était vrai.
Elle avait toujours pensé que les morts ne prenaient pas plus de place qu’une photo dans un cadre.
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Plus personne ne l’attendait, à la maison.
Plus rien non plus.
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Elle n’avait pas osé fouiller. Maman n’aimait pas qu’elle s’occupe du rangement. C’était elle qui faisait et défaisait les valises.
« Votre mère comprendrait », dit Miss Buba.
Clara renifla, un hoquet de chagrin dans la gorge. Ce n’était pas tant le problème. Elle savait parfaitement qu’elle pouvait désobéir, parce qu’elle n’avait plus personne pour lui dire qu’elle désobéissait. Elle avait surtout peur de trouver quelque chose qui lui rappelât sa mère.
« Je veux rentrer à la maison. » Elle laissa sa voix s’éteindre dans l’écho de la pièce.
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Le miroir de l’armoire lui renvoyait l’image d’une petite fille triste et décoiffée, engoncée dans des vêtements bleu marine, perdue dans le rayon de soleil qui tentait de donner de la couleur à son visage. Dans ses bras, Miss Buba semblait en grimacer de chagrin, ses yeux de bois fixaient le sol et ses minuscules mains de tissu caressaient les bras nus de Clara comme pour la réconforter.
Cette chambre lui paraissait vide et morne, malgré les cartons marqués « Clara » qu’on avait entreposés entre le lit et la commode. Visiblement, on ne l’avait pas préparée pour elle ; il n’y avait nulle trace de sa vie d’autrefois, ici. On s’était contenté de lui donner cette chambre, faute de mieux. L’oncle Antoine n’avait même pas pris la peine de sortir ses cadres des cartons et de les poser sur la table de nuit.
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Le miroir de l’armoire lui renvoyait l’image d’une petite fille triste et décoiffée, engoncée dans des vêtements bleu marine, perdue dans le rayon de soleil qui tentait de donner de la couleur à son visage. Dans ses bras, Miss Buba semblait en grimacer de chagrin, ses yeux de bois fixaient le sol et ses minuscules mains de tissu caressaient les bras nus de Clara comme pour la réconforter.
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Promets que tu ne te réveilleras jamais sans penser à moi et que tu ne t'endormiras jamais en me maudissant. Promets que, de jour en jour, tu m'aimeras plus que tout et que jamais tu ne me rejetteras, même si je ne te livre jamais mes secrets.
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