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3,45

sur 111 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Parfois, prise d'un élan de grande mansuétude qui m'étonne moi-même, je laisse une deuxième chance aux choses, aux gens qui ne m'ont pas convaincue lors d'un 1er essai... Ainsi, les salsifis, le jazz manouche, Matrix, les strings, Guillaume Canet (non, là je vais trop loin, pas déconner quand même), ont tous eu une deuxième chance de me plaire et, manque d'efforts ou foutu d'avance, ils ne l'ont pas saisie (les fourbes !) A cette liste non exhaustive s'ajoute aujourd'hui Michael Farris Smith.
Nulle part sur la Terre m'avait laissé un goût de superficialité, comme si l'auteur s'était contenté de trouver un excellent sujet (et il l'était) sans juger bon de le creuser jusqu'à l'os.
Pour Blackwood, c'est pire car je n'ai même pas pigé l'intérêt de l'intrigue.
Que le suicide du père de Colburn Evans – personnage principal – pousse celui-ci, bien des années plus tard, à revenir dans son sudiste coin paumé natal pour tenter de comprendre – et vaincre, par la même occasion – les démons qui ne le lâchent jamais, soit, pourquoi pas mais alors il va falloir que l'écriture et la psychologie des personnages soient des petits bijoux de trouvaille, de minutie et d'enthousiasme parce que le postulat de départ n'est pas folichon ni assez original pour ne reposer que dessus.
Malheureusement, que ce soit Colburn le fils pansement, ou tous les protagonistes qui gravitent autour, pas un qui tire son épingle du jeu (si, peut-être la famille dysfonctionnelle sortie de nulle part égaye-t-elle un peu ce triste récit, mais là non plus, pas de quoi se relever la nuit). Non, à part le kudzu, considérable, envahissant, prépotent qui se pose en personnage à part entière...

Michael Farris Smith a sûrement des qualités d'écriture et de création qui m'échappent, comment sinon expliquer ce succès qu'il semble cultiver un peu partout ? Alors peut-être que tous les deux on ne se comprend pas, possible, et à tous les coups c'est moi qui rate quelque chose. Tant pis, il faudra s'en accommoder, mais s'il n'est bien sûr pas question d'apprécier aveuglément tous les écrivains, c'est toujours malheureux quand il s'agit d'un auteur qui avait quand même tout pour nous plaire.
Dans ces conditions, un troisième rendez-vous me semble bien compromis, mais après tout... who can tell ?
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Blackwood est notre roman commun de fin d'année, à Val et moi. BlackwoodMichael Farris Smith. Pas vraiment un cadeau à mon avis. Sera-t-elle d'un avis différent? le kudzu, plante grimpante invasive, a envahi Red Bluff, coin paumé du Mississippi. C'est le Sud, celui, bien que plus tardif, de Faulkner, de Caldwell, de beaucoup d'autres. J'avais aimé Nulle part sur la terre. Moins Blackwood qui flirte un peu avec le fantastique.

1976, Colburn, la trentaine, revient au pays où il a connu un drame enfant expliqué dans le court prologue, effrayant. La bourgade a changé, désertée et sans entrain. Il est artiste plasticien, plasturgien, et récupère métaux et ferrailles. Je trouve que ce n'est déjà pas très glamour. Très vite on est plutôt dans le réglement de comptes dans l'air vicié de ce Sud profond. Savez-vous qu'en Amérique le Sud est toujours profond? le fameux kudzu, et les rancoeurs. Plutôt un taiseux, Colburn, mais personne n'est loquace dans le comté. Quand deux enfants disparaissent mystérieusement l'ambiance s"alourdit salement. Il y a bien un sherif, un bar, mais cette alchimie pour moi n'a guère pris.

Il semble même que j'ai déjà un peu de mal à me remémorer ce roman lu il y a à peine quelques semaines. Mauvais signe. Et je me pose quelques questions subsidiaires sur le sens d'une lecture à la quelle on ne mord pas, et sur mes propres capacité à m'y investir? Et si était venu le temps de relire. Relire, je ne l'ai fait que deux fois. Pour le désert des Tartares et le nom de la rose. Et ça m'inquiète un peu d'en être là. le kudzu, un kudzu moral m'envahirait-il?
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Même si j'apprécie le style de Farris Smith que je qualifie de fluide, épuré et direct, j'ai très rapidement été déçue par le deroulé de l'histoire. Les lieux et atmosphères sont bien campés, bien mieux que les personnages malheureusement, qui pour certains n'ont aucune consistance. J'attendais patiemment que le gros truc bien trash et sombre se produise… et puis rien !… j'ai au final eu l'impression de découvrir un
gros trou vide et sans intérêt au milieu de la végétation prometteuse ( un peu comme les protagonistes en fait …)
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Abandon au bout d'une centaine de pages car je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.
Les chapitres se succédaient et j'attendais qu'il se passe un truc. Mais rien, nada, que dalle ! En gros, je m'ennuyais. Donc stop ! Ce livre n'est pas pour moi.
J'ai toutefois lu des chroniques positives sur ce livre, aussi je vous laisse vous faire votre propre avis.
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