C'était prendre une grande responsabilité à l'égard de l'histoire que d'entreprendre à dix-huit mois seulement de sa chute un récit de la IVe République (1). Il était temps cependant si l'on en juge par les légendes auxquelles elle donne déjà lieu. Entre la légende noire de qui a besoin d'assombrir une réalité par elle-même assez sombre pour légitimer sa disparition et la légende idéalisée de ceux qui ont déjà la nostalgie des crises ministérielles d'antan. Jacques ... >Voir plus