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sur 811 notes
Ce dernier polar de Claire Favan me rappelle tout ce que j'ai aimé dans Inexorable. Loin du polar classique où l'on nous sert policiers et enquêtes à gogo, nous avons ici une histoire des plus réalistes qui tient la route. Et parce qu'elle tient si bien la route, je m'en retrouve bouleversée.

L'histoire est celle d'une pauvre mère de famille, Moïra qui tente de tenir la tête hors de l'eau de sa famille de trois enfants. Affligée d'une enfance difficile, elle patauge dans la misère en essuyant des heures de boulot impensables pendant que ses enfants l'attendent sagement.
Peter, l'ainé né d'un malfrat quand Moïra avait sinze ans, Wendy et Niggel nés d'un autre père qui a mal fini lui aussi. La vie ne fait aucun cadeau à cette mère qui désespère de voir le bout du tunnel.

Jusqu'au drame qui fait basculer ce récit dans des sentiments très prégnants. Culpabilité, non-dits, honte, peur, impuissance…

J'ai tout aimé dans ce livre. L'immersion dans cette famille et l'immersion dans l'hôpital.
Les personnages sont écorchés, torturés et pour certains de pauvres victimes collatérales. L'amour d'une mère.
L'amour pour une mère.
Les carences affectives, les traumatismes, tant d'enfances saccagées dans une Amérique qui juge jusqu'à un enfant de sept ans…

Même si je n'ai que peu compris cette mère de famille, aveuglée et parfois bien égoïste dans ses propos et ses réactions, ce thriller domestique/psychologique et médical est mené tambour battant et est impossible à lâcher. Tantôt effrayant - certaines histoires fictives semblent comme inspirées d'une histoire vraie tantôt fascinant - l'immersion au coeur de cette famille est à son paroxysme, La chair de sa chair est prodigieux.
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Prendre en mains un roman de Claire Favan présente de gros risques , le plus commun étant de ne pas pouvoir communiquer avec qui que ce soit pendant tout le temps que vous mettrez pour parvenir à tourner la dernière page de ses romans . Bon , aprés , pas d'inquiétude , en principe , on s'y tient ou , plutôt , elle nous tient et ça va vite , trés vite , pas moyen de lever le nez ,Une fois pris dans ses filets , rien n'a plus d'importance , sauf la soif d'avancer dans le récit .
Le titre ? "La chair de sa chair " . Hum , il y a de l'amour filial là dedans .Qu'est-ce qu'elle a bien pu concocter ? Il y a bien une femme , Moira et....ses trois enfants , livrés à eux-mêmes en l'absences de pères , un en prison , le second suicidé....La misère à la maison malgré le courage d'une mère dont la vie est consacrée à " faire bouillir " la marmite . C'est dans cette famille cabossée que nous nous immisçons pour accompagner ses membres dans une spirale infernale que le plus pessimiste d'entre nous ne pourrait même pas imaginer .Une descente aux enfers que les protagonistes ne voient pas venir , contrairement à nous , lecteur avisé mais impuissant .Qui est qui ? Qui veut quoi ? Tout au long du roman ,Claire Favan joue avec nos nerfs , aussi " tordue et retorse " que ses personnages au point qu'aucun d'eux ne parviendra jamais à s'imposer et à mériter notre sympathie ni notre adhésion .
C'est fort , trés fort , un roman noir psychologique qui touche à l'intime , la famille avec , ici , violence , espoirs , jeu de dupes.
La lecture est facile , prenante , addictive et l'on se sent vraiment , sinon impliqué , du moins pris à témoin .
J'aime lire les romans de Claire Favan mais je choisis toujours , aprés , une lecture plus légère . Avec elle , pas de " monde des bisounours ", bien heureux , déjà , de s'en tirer sans trop de dommages .
Je vous avais prévenu , la liste des effets indésirables pour le lecteur est précise et longue : risques de déprime , tremblements , arrachage de cheveux , ongles rongés , sociabilité menacée , cernes violacés ,pleurs ...et désir profond de récidive de lecture d'autres romans de cette autrice. Je vous l'avais dit , elle est terrible.Vous ne me croyez pas ? Ben essayez , vous verrez bien .A bientôt , peut -être .
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C'est l'une des grosses parutions de littérature noire de ce mois de mars, je parle bien sûr du dernier roman de Claire Favan, « La chair de sa chair ». Par respect pour tous les lecteurs, je ne publie ma chronique que ce jour, jour officiel de sa parution. Je ne comprends que fort bien l'agacement de certains lecteurs de voir des livres spoilés avant leur publication par les nombreuses chroniques précoces sur ces derniers. Même si je l'ai reçu il y a déjà un petit temps au travers de ses épreuves non corrigées, je me le suis gardé pour sa sortie officielle, comme tout à chacun.

Un an après son excellent thriller psychologique, « Les cicatrices » (dont vous pouvez retrouver ma chronique sur mon blog), Claire Favan nous revient en très grande forme car c'est du très, très, mais vraiment très bon thriller qu'elle nous offre par « La chair de sa chair ».

On n'est pas dans le sanguinolent gore mais bien dans le psychologique domestique et c'est vraiment très bien foutu. Même si l'auteure n'est pas psychologue de profession, elle a un don spécial pour ciseler la psychologie de ses personnages avec une main de maître. Par ce fait, ce que le lecteur pense connaître et croire au sujet de l'intrigue n'est au final qu'un écran de fumée car l'auteure s'est finement joué de lui. Les rebondissements sont multiples mais maîtrisés.

Même si elle est française, Claire Favan installe ses pénates livresques aux Etats-Unis et cela m'enchante beaucoup car c'est cohérent et cela confère une certaine atmosphère particulière (tout comme pour son précédent, « Les cicatrices »).

Encore une fois, l'achèvement de son récit se fait intelligemment, sans choisir ou tomber dans la facilité et cela a, à nouveau, le don de me charmer. Même si ce n'est qu'une fiction, l'histoire difficile est tellement réaliste qu'elle me restera un petit temps dans l'esprit.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Je ne connaissais pas Claire Favan.
Ben aujourd'hui, si!
Une petite brunette, aux jolis yeux en amande, ça ne peut pas faire de mal! Surtout quand on sort de quelques bouquins écrits par ma tueuse préférée, Karine Giebel!

Je me suis pris une série de droites et de gauche dans la figure, on dirait pas comme ça, à la voir! une vraie boxeuse pro!!
Elle nous a mitonné une petit récit à la nitro :

Dès les premières pages, on comprend très vite que la vie de Moira, c'est pas rose tous les jours, c'est un combat pour la vie, une lutte pour la survie qui ne lui laisse que des éclairs de son temps pour profiter des ses 3 gosses!
Courageuse la petite n'a pas eu la main heureuse avec ses mecs. le premier la battait comme plâtre, traficotait des mauvais deals, le seul coup de bol, il a été pris par la patrouille et est parti en zonzon! Manque de chance, il va bientôt en ressortir!
Le deuxième, un gentil p'tit gars, pas le genre BG mais gentil, ça va pas durer, il va se pendre!
Attendez, ne partez pas, je ne vous ai rien dit!!

Comme elle n'était pas assez poissarde, parmi ses trois gamins, la petite dernière est tombée malade, mais pas un truc trop facile à soigner, non, non! Une saleté genre mucoviscidose. Déjà bien assez compliqué à prononcer mais encore plus à soigner surtout quand les médocs, ne sont pas très efficaces.
On pourrait déjà se croire dans un film de Ken Loach! Attendez la suite : Les services sociaux toujours prêts à rendre service quand il s'agit d'enfoncer la tête sous l'eau, menacent de lui prendre les gamins, SES 3 gamins, sa raison de vie, son combat, tout ce pourquoi elle se démène, jour et nuit!

Vous croyez en avoir fini avec la série noire? le petit Nigel va étouffer sa petite soeur qui manque déjà pas mal de souffle, sous un oreiller! Et ensuite va tomber dans un mutisme quasi cataleptique.

Allez, ça suffit, je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir ce thriller bien mené, qui ne vous laissera souffler que lorsque vous l'aurez fermé après la fin heureuse, enfin heureuse, c'est vous qui verrez. ;-)

Un bon petit roman, avec les rebondissements en fin de récit qui vont vous tenir éveillé(e)s!

C'est fluide, se lit facilement! c'est bien construit!

A présent, je connais Claire Favan, je vais me méfier avant d'ouvrir le prochain bouquin qui va me tomber entre les mains!
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Moira vit avec Bo, un dealer qui la frappe. Un soir, son fils Peter, 6 ans, prend sa défense et poignarde son père. Cet acte sera jugé comme de la légitime défense, et Bo sera condamné à la prison pour trafic de drogue.
Quelques années plus tard, Moira se marie avec Steven, le fils de ses employeurs, dont elle a deux enfants Nigel et Wendy. Mais Steven se suicide, sans laisser d'explication et Wendy est atteinte de mucoviscidose. Pour financer les soins, Moira cumule trois travails et c'est Peter qui s'occupe de la fratrie. Mais les services sociaux ne l'entendent pas de cette oreille, et Nigel va finir par craquer...

Après "Inexorable", c'est le deuxième roman de Claire Favan que je lis. La trame est un peu la même : la descente aux enfers d'une famille confrontée à la violence et aux difficultés de la vie. Dans les deux cas, le dénouement est composé d'acte(s) irréparable(s) commis par l'un des membres pour tenter de sauver une partie de la famille.
Le problème vient de ce que l'enchainement des événements paraît trop mécanique et prédéterminé, et que les personnages semblent trop monolithiques, trop bons, trop gentils ou trop méchants. La narration, qui avec plus de subtilité aurait gagné en intérêt, devient parfois caricaturale. le lecteur ne parvient pas à se mettre dans la peau de Moira, de Peter ou de Bruce, les trois personnages centraux. Seul Nigel parvient à émouvoir.
L'écriture n'est pas en cause. Elle est celle d'un thriller, directe, pleine de rebondissements et de changements d'angles de vue. Elle paraît cependant un peu froide, ne parvenant pas toujours à faire partager les émotions des protagonistes.
Ces défauts sont très dommageables, car le scénario du roman aurait du permettre d'en tirer beaucoup mieux.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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La chair de sa chair... je me suis pris un uppercut de la mort qui tue à la lecture de ce bouquin.
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Moira s'est retrouvée enceinte d'un voyou (Bo) lorsqu'elle avait 17 ans, et à propos d'uppercut, ce charmant jeune homme l'utilise comme punching ball.
Il la rabaisse, l'insulte, et la martyrise physiquement et psychologiquement.
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Quelque temps après, ledit Bo disparaît du paysage, je vous laisse découvrir comment, et Moira se retrouve seule avec son gamin de 6 ans, Peter.
Celui-ci prend très à coeur son rôle d'homme de la maison et s'érige en protecteur de sa maman contre quiconque l'approche.
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Mais Moira n'est pas le genre de femme à rester célibataire.
Elle rencontre un homme adorable, avec lequel elle a deux enfants. Nigel et Wendy. Mais son mari disparaît du paysage aussi, la laissant seule avec Peter, maintenant ado, Nigel 8 ans, et la plus petite Wendy, malheureusement atteinte d'une grave maladie.
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Ses faibles revenus ne suffisent pas pour gérer les factures qui s'accumulent, bien qu'elle ait deux emplois et que son aîné s'occupe des plus petits.
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*****
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J'ai adoré ce roman, qui décrit la descente aux enfers de cette femme, responsabilisée trop jeune, et qui n'arrive pas à gérer sa situation, d'autant que préoccupée par ses problèmes financiers, elle ne voit pas que ses deux aînés sont profondément traumatisés par tout ce que je ne vous ai pas dévoilé.
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Si j'ai lu la première partie à une vitesse de croisière, quand tout s'effondre et que les choses se précipitent, j'ai été littéralement sctochée au roman.
L'analyse psychologique des personnages est comme d'habitude remarquablement maîtrisée ; les chapitres courts et la qualité de la plume m'ont embarquée avec une facilité déconcertante.
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Cette fois, aucun bémol n'est venu ternir ma lecture.
Un immense talent. Un écrit à découvrir de toute urgence.
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Claire Favan rejoint mon panthéon personnel d'auteures de thrillers, avec Barbara Abel et Karine Giebel notamment. Ce qui me fascine dans ses romans, c'est la façon dont elle part d'une situation certes difficile mais quand même relativement courante (ici une mère de trois enfants qui se retrouve seule pour assumer le quotidien, et s'appuie beaucoup sur son fils aîné pour la seconder). Et ensuite elle nous tricote un enchaînement de circonstances qui vont mener "inexorablement" (les afficionados comprendront) à une fin digne d'une tragédie antique. Les personnages, à la psychologie très travaillée, sont pour certains d'une perversité incroyable, surtout l'un d'entre eux, et pour d'autres tellement foncièrement altruistes qu'on en vient à douter de leur sincérité, et là j'évoque Bruce, le psychiatre.
Et au milieu il y a Moira, figure incarnée de la poissarde, enceinte très jeune d'un homme violent qui va pourrir sa jeunesse. Et, quand grâce à un petit coup de pouce de son fils elle va s'en débarrasser provisoirement et trouver un compagnon plus conforme à ses désirs, celui-ci va sans explications commettre un geste fatal, lui laissant deux autres enfants sur les bras.
Mais le sort va continuer à s'acharner sur elle. Je vous laisse découvrir le reste, je vous dévoilerai juste que Bruce va s'occuper de son second fils, Nigel, dans le cadre de son travail. Un chouette gamin, ce petit Nigel, et pourtant, on pourrait lui en vouloir...
Moira m'a parfois un peu énervée, surtout quand les choses allant un peu mieux pour elle, elle n'hésite pas à se reposer totalement sur son aîné, Peter, et à courir les bars à la recherche de l'homme de sa vie. Elle m'a fait un peu penser à mes parents qui n'hésitaient pas à me laisser mes trois (à l'époque) frère et soeurs pour partir en vacances ensemble. Mais ça ne choquait pas grand monde en ce temps-là. Et puis nous avons tous survécu, nous... D'un autre côté je comprends aussi son envie de vivre enfin cette jeunesse dont elle a été spoliée. Elle-même prend conscience par moment de son égoïsme et s'auto-flagelle. Mais ses absences répétées l'empêchent de déceler les fêlures qui menacent sa petite famille.
Bruce m'a fait un peu pitié, tant il est animé de bonnes intentions et s'en prend plein la tronche de tout côté. Trop bon, trop con ? Vous en jugerez vous-même !
J'espère vous avoir envie de découvrir Claire Favan avec ce billet et le précédent, si ce n'est pas encore fait. Pour l'heure, mon roman préféré reste "Inexorable", mais celui-ci le talonne, et ô bonheur ! j'en ai encore plusieurs à découvrir ! Et pourquoi pas une suite à celui-ci ?
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Comme il est de mise dans les thrillers/romans noirs, on commence par un prologue qui laisse imaginer un triste sort pour 'lui'. Qui ? on ne sait pas, pas de prénom.

Changement de lieu : scène de violences conjugales, avec un enfant au milieu. Ça finit mal.

Saut dans le temps.
Huit ans plus tard, une jeune veuve, mère de trois enfants, dont le fardeau ne cesse de s'alourdir : problèmes financiers, fille atteinte d'une grave maladie. Heureusement, son fils aîné, ado de quatorze ans, l'aide beaucoup - trop ? les services sociaux sont alertés.
Nouveaux drames.
Et là, vers la page 60*, je me dis : Stop ! Je ne vais pas supporter la surenchère de catastrophes, et la façon dont certains personnages évoluent subitement.
Je n'y crois pas.

Un psy débarque dans la deuxième partie, et mon intérêt s'éveille, j'arrête de bouder. J'adore les psychothérapies dans les romans. Parfait, je me régale, jusqu'à une nouvelle sortie de route, avec...

Cousu de fil blanc, invraisemblable et prévisible, ce thriller est néanmoins agréable à lire.
Et émouvant.
Enormes bisous, maman-câlins, et courage à tous les ...

'Inexorable', de cette auteur, m'a paru beaucoup plus subtil.
Maso, je viens d'acheter le dernier, paru en poche, 'Les Cicatrices'.
PS : en relisant mon billet sur 'Serre-moi fort', je vois que les ingrédients et ficelles étaient proches, et j'avais grosso-modo les mêmes griefs...

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* Apik en est là, dans cette lecture, et il grogne.
J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop de lui avoir fait choisir ce titre lors de la dernière MC 'Mauvais genre' ! 🙉
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Un roman noir très noir.
Pas de tueur en série, de crimes affreux, d'hémoglobine et d'enquêtes de profilers et criminologues.
Ici tout se passe dans la sphère domestique. L'histoire d'une descente aux enfers d'une famille qui prend aux trippes.
Moira est très jeune lorsqu'elle tombe enceinte d'un petit malfrat. Peter voit le jour. Puis viennent Niggel et enfin Wendy, tous deux nés d'un autre père qui décède quelques années plus tard.
La mère tente désespérément de sortir la tête de l'eau cumulant les emplois. Peter l'aîné fait ce qu'il peut pour l'aider s'occupant des deux plus petits. Ce n'est pas facile car la petite Wendy est malade. les soins coutent chers.
Jusqu'au drame.
Impossible de rester de marbre devant cette enfance martyrisée, saccagée. Tant de souffrances et de traumatismes.
J'ai trouvé l'histoire très bien menée et bouleversante surtout le dénouement. Par contre j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de la mère que j 'ai trouvé très immature et égoïste dans sa recherche effrénée d'un compagnon.
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Faites des gosses qu'ils disaient …

Claire Favan est de retour. Il faut que je vous dise tout de suite que j'ai lu l'intégralité de ses romans, lectures teintées de coups de coeur mais aussi, à l'occasion, de petits coups de mou. Aimant beaucoup sa plume, je plonge à chaque parution afin de savoir si le dernier cru sera inoubliable ou pas.

Claire Favan, dans beaucoup de ses ouvrages, s'intéresse de près à la relation mère/fils et elle nous en offre ici une nouvelle variation.

Le lecteur suit Moira O'Donnel, maman courage de trois enfants, dont la dernière née est gravement malade. Pour s'en sortir, nullement question de compter sur les hommes, tant tout au long de sa vie, ils ne se seront pas à la hauteur.

De déconvenues en petits boulot, elle essaye de garder la tête hors de l'eau même si l'existence ne lui fait aucun cadeau.

Heureusement, il lui reste ses enfants, la chair de sa chair, le fruit de ses entrailles, prêts à tout pardonner à cette mère qui les aime plus que tout.
J'ai aimé le personnage de Moira car elle n'est pas lisse. Elle n'a pas les atours d'une héroïne tragique et n'est pas forcément une mère modèle.

Le hic, lorsque tu aimes un auteur, surtout dans le genre du noir, c'est que tu devines, parfois, (trop) rapidement quel sera le pot aux roses. C'est bel et bien ce qui m'est arrivé ici. Je n'ai pas lu avec déplaisir, car j'aime le rythme Favan, mais je n'ai pu être surpris car j'ai tout de suite capté le noeud de l'histoire.

Verdict, cette histoire ne sera pas sur le podium des livres de l'auteure, pour moi mais je me dis que si on ne connaît pas l'auteure, il peut tout à fait fonctionner chez d'autres ! A vous de vous faire un avis !

Vous connaissez Claire Favan ? Quels sont vos préférés ? Perso, le Tueur Intime et Serre-Moi Fort restent, à ce jour, mes coups de coeur de cette auteure incontournable du noir français.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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