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3,88

sur 502 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Première vraie immersion dans le monde du fantastique et ses créatures légendaires et première pas convaincante, pour moi...

Le début de l'histoire commençait pourtant pas mal !
Cette jolie petite famille qui quittait Los Angeles, pour une vieille ferme, au fin fond des Etats-Unis, me séduisait et m'intriguait.
Puis des faits (j'ai failli écrire "des fées" ^^) étranges ont commencés à se produire...
Dans un premier temps, je les ai trouvé plutôt excitants ( un homme à l'attirance envoûtante et incontrôlable, c'est, comment dire, pfiouuuu !!! ...décoiffant !), mais au fur et à mesure qu'ils ont pris un ton plus dramatique, ces événements surnaturels et paranormaux ont commencé à me déranger...
Jusqu'à ce que je décroche complètement et que je termine par les survoler.
Le surnaturel, dans le monde réel, m'a rapidement rebuté...
Une barrière m'a fait obstacle et je n'ai pas réussi à la franchir.
Difficile dans ces conditions d'adhérer à l'histoire et d'éprouver la moindre compassion pour les personnages...
C'est ce qu'on appelle, passer complètement à côté !

Des fées, des elfes, des trolls ou autres créatures légendaires ou maléfiques, pourquoi pas pour une prochaine lecture !
Mais plutôt dans un milieu qui me paraîtra plus naturel pour eux, le monde de l'imaginaire !

Je remercie mon amie Siabelle de m'avoir invitée à cette lecture commune. Cela reste une belle expérience !
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Faërie c'est la vieille VHS qu'on aurait mieux fait de laisser au grenier. VHS parce que d'une certaine manière, ce roman s'inscrit plutôt bien dans la vague fantasy du cinéma des eighties aux côtés de "L'histoire sans fin" ou de "Labyrinthe" (celui avec David Bowie et non la trilogie dystopique actuelle). A ceci-près qu'il se veut plus sombre et violent. Quoique l'on puisse considérer que certains films allaient déjà dans ce sens comme "Conan" ou le "Legend" de Ridley Scott avec son Darkness à l'allure satanique et son Tom Cruise monosourcilé.

Le plus dérangeant dans ce roman ce n'est pas l'atmosphère ou le bestiaire mais bien les personnages principaux. Ils sont tout simplement insipides voire creux. Nous voilà coincés avec cette famille idéale moderne (puisque recomposée) dont les comptes en banque débordent de millions. Bien évidemment, Cupidon rôde et dans sa grande paresse il frappe la riche héritière et son beau voisin de ses flèches enchantées (soupir). Autant dire que je ne me suis attaché à personne.

Le proverbe est bien vrai : "Ne jugez pas un livre à sa couverture". La belle couverture avec son évocation de la Chasse Sauvage n'est que la promesse d'une déception. Et dire que ce livre est resté si longtemps dans ma PAL… Je ne sais pas si je regrette de l'en avoir sortie ou simplement de l'avoir acheté.
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Parmi les aspects positifs de ce livre, on peut tout de suite noter que l'auteur a une grande culture celtique, ça se voit. Plonger dans le versant horrifique de ces légendes mériterait d'ailleurs qu'on s'y essaie plus souvent en littérature.

De plus, certaines scènes bien pensées, entre érotisme et horreur pure, qui dénotent d'ailleurs avec le reste que j'ai trouvé assez plat et convenu de l'histoire.

Malheureusement, le bât blesse du côté des personnages plutôt insipides. Ils sont riches, ils sont beaux, ils n'ont aucun problème si ce n'est que la fille de la famille voit le monde s'écrouler sous ses pieds quand on lui dit que son cheval personnel ne sera pas là avant quelques mois. Un grand drame, à n'en pas douter, qui donne tout de suite le ton : en plus d'êtres riches et « parfaits », les personnages sont aussi superficiels dans tous les sens du terme, aussi bien du point de vue de leur mentalité que du traitement que l'auteur leur a réservé.

Je ne vais pas être tendre pour la suite car j'imagine que je m'attendais à bien plus de ce que beaucoup nomment un classique du fantastique horrifique. La déception a donc été des plus grandes pour moi. Les clichés pleuvent à n'en plus finir : le seul personnage qui comprend ce qui se passe est porté disparu avant d'avoir pu en parler, on dit clairement aux héros de ne pas toucher à la cave, alors forcément, ils vont tout de suite s'y précipiter pour faire leurs recherches. Les méchants sont méchants parce qu'ils sont méchants, leur seul mobile est de venir envahir le monde pour le seul plaisir de l'envahir.

Côté cliché américain, on peut aussi noté que les enfants sont forcément passionnés de baseball et de télévision, les adolescentes tombent forcément amoureuses du premier voisin qu'elles croisent et se marient avec à peine quelques mois plus tard. Et quelle que soit la menace qu'on affronte, même quand elle vient des légendes celtiques, il suffit de nommer Dieu, le Dieu chrétien qui n'a donc rien à faire dans ces mythes celtes, pour s'en sortir… Là, ça a été un peu trop pour moi. Qu'on le nomme pour affronter un démon ou le diable, ça a une certaine logique. Contre des fées et des farfadets, je n'y vois qu'un manque frappant d'imagination de la part de l'auteur.

Autre point qui m'a grandement déplu : les dialogues. Sur ce coup, j'ignore s'il faut vraiment blâmer l'auteur ou si c'est le traducteur qui n'a pas su retranscrire correctement son récit, mais les dialogues sont atroces. Tous les personnages parlent de la même façon, avec les mêmes habitudes langagières, qu'ils aient 10 ou 80 ans. Et aucun ne parle de façon réaliste, on a l'impression de les écouter débiter un exposé à chaque fois, autant dans la façon de s'exprimer que dans la durée de leur intervention. Il y a finalement peu de « vrais » dialogues, c'est la plupart du temps un enchainement de pavés, comme si, comme je disais justement, chacun n'avait que 10 minutes pour raconter sa partie de l'exposé. C'est d'autant plus flagrant que la narration est, elle, très bonne et tout à fait maitrisée.

En dernier point négatif, je dirais que l'histoire tourne en rond. Pendant plus de la moitié du livre, on suit le même schéma. La famille fait sa vie tranquillement, quelqu'un a l'impression qu'on les espionne mais ne dit rien, et puis le lecteur à droit à une description des plus flous des créatures qui guettent dans leurs buissons. Sur les 200 premières pages, au moins un chapitre sur deux suit ce schéma, sans évolution aucune. La terreur, si on avait réussi à la toucher du doigt à un moment, s'estompe donc très vite pour laisser place à la lassitude.

En bref, je pense que ce roman est des plus surestimés. En tout cas, depuis le temps que j'en entendais parler et que j'entendais toutes les louanges à son sujet, je l'ai personnellement grandement surestimé. Je ne connais pas grand-chose de l'auteur, Raymond Feist, mais si on me disait que Faërie était son tout premier roman, une histoire de jeunesse quand il se lançait à peine dans l'écriture, je le croirais sans mal. Comme je le disais, on ne peut pas non plus savoir où s'arrête le travail de l'auteur et où commence celui du traducteur ; et j'ignorerais donc toujours si cette histoire était une bonne histoire sabotée par un traducteur ou une très mauvaise histoire que le traducteur a tout fait pour sauver, en vain.

Reste qu'il faut avouer que l'idée d'origine est très bien trouvée. Revisiter les mythes celtes vaut malgré tout le détour et, pour peu qu'on n'ait pas des attentes démesurées comme celles que j'avais sans doute, la lecture peut sans doute être plaisante.
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Cet auteur m'est particulièrement cher, car c'est avec la saga de Krondor que j'ai renoué avec délectation dans le pur esprit de la Fantasy, il y a de cela déjà quelques années.
Ce roman publié en 1988, est assez déroutant: au début de l'été, Phil, sa femme, sa fille, et les deux jumeaux déménagent dans une vieille maison. Les jumeaux, Patrick et Sean sont les premiers à ressentir des émanations étranges. Dans les semaines qui suivent, des évènements inquiétants et souvent terrifiants se déroulent. Les deux enfants font alors la connaissance du défunt et diabolique Roi des Aulnes, qui régnait sur ces terres. Une menace pèse sur chaque personnage, et chacun va affronter à sa manière cette rencontre hors du commun avec "le bon peuple".
Ce Thriller surnaturel mêlant une fantasy plus contemporaine établit dans notre monde m' a semblé un peu désuet, l'histoire en elle-même manque de relief, en fait seule l'écriture du romancier réussit à nous transporter vers une tension perceptible des évènements à venir.
Mon avis est mitigé, ni du grand Feist, ni du médiocre, donc à lire pour qui aime de toute façon cet auteur.
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Faërie me laissera un souvenir plus amer que doux. Doux pour m'avoir transporté dans une ambiance inquiétante, tantôt onirique, tantôt terrifiante, toujours ambigüe. Amer car la déception que j'en retire est immense. L'histoire hésite, patauge, s'embourbe avant de s'emballer tardivement. Les personnages, lisses et banals, ainsi que leur milieu social aisé (outrancièrement étalé) sont en total décalage avec le contexte féérique et ôtent toute crédibilité au mythe irlandais dont on devine pourtant qu'il est maîtrisé. Une désillusion à la mesure des espoirs fondés de longue date en ce roman. La fantasy sied mieux à Feist. Définitivement.
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Ce livre ferait un bon scénario de film. Ce qui est assez ironique puisqu'un des héros est un écrivain, qui ne fait carrière qu'en scénarios (j'ai failli mettre scenari mais apparemment, la règle veut que "les noms ou adjectifs d'origine étrangère ont un singulier et un pluriel réguliers". Alors, go pour "scénarios", même si ça fait débat sur la toile).

Cependant, je pense que ça sera ma première et dernière tentative avec Milady. En fait, j'avais même pas capté que le livre venait de cette maison d'édition et ça fait seulement quelques jours que j'en connais plus sur elle. Maintenant, je pense que je vais m'abstenir et me consacrer à des livres que j'ai plus de chances d'aimer.

Le truc, c'est que je n'ai pas eu envie de tester une dose démentielle de speed pour rester éveillée plusieurs jours d'affilée pour le lire. Je n'ai pas eu le démon de la lecture. Ca sera donc un consommé-oublié rapidement.

En plus, certains détails ont été mis là clairement pour plaire à un lectorat féminin. La cible est déchiffrable dans le texte et ça m'agace. Cette stupide idée de mariage, par exemple, qui n'a aucun sens ni but dans l'histoire (mis à part le fait que la future mariée héritera de son magot à ses 25 ans ou à son mariage. Marions-nous donc avant les 25 ans pour avoir son fric et jouer à la madame. Quel romantisme, ça me submerge).

A par ça, les explications sont confuses et les problèmes trop vite résolus par une phrase cliché style : "il faut s'en remettre à Dieu". Amen !

Dommage, l'idée générale aurait pu être bonne, si l'auteur ou le traducteur s'était fait offrir un dictionnaire des synonymes pour Noël.
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En matière de lecture, je ne me laisse pas facilement abattre. Ce roman fantastique aura cependant eu raison de moi et ma patience. J'ai essayé de m'y plonger une fois, deux fois, trois fois... en vain. J'étais pourtant séduite par l'histoire de cette famille s'installant dans une maison située au coeur d'un territoire peuplé de créatures fantastiques. L'intrigue demeurant toujours floue à mes yeux au bout d'une centaine de pages, j'ai décidé de ne pas m'acharner. Je n'ai pas réussi à saisir le fil conducteur ni réellement visualiser, comprendre, l'univers déployé par l'auteur.
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Mouais. Je me suis ennuyée. Zéro surprise, totalement attendu. Personnages pas attachants. On reste en surface de tout. Heureusement, la qualité de l'écriture rattrape l'ouvrage mais pfffff.... C'est une lecture que je ne recommencerai pas.
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Ce roman indépendant de la série de Krondor, paru un an après "fille de l'empire" le quatrième tome de la série qui a fait le succès de cet auteur,
Faërie est sorti en V.O en 1988 et fut traduit en français par les Presses de la Cité sous le titre "Faërie, la colline magique" en 1989 avant d'être réédité par Bragelonne en 2007.


Feist attaque un genre différent, l'action se situe dans les années 1980 aux USA, le thème est classique dans les romans d'horreur, une famille très aisée achète une "antique" maison bâtie au début du XXème siècle par un mystérieux immigrant allemand que certains soupçonnent d'avoir eu des accointances avec la magie et les mythes anciens (bon les U.S.A sont un pays jeune, 100 ans c'est "antique"). Il semble que la cour des fées a migré depuis l'Irlande, en même temps que la cour ténébreuse dont le roi, un être magique pervers et cruel, craint par tous et détenant de nombreux pouvoirs, a jeté son dévolu sur les jumeaux de huit ans et leur demi- soeur d'une vingtaine d'année. Les rencontres se multiplient mais les humains perdent aussitôt la mémoire de ces rencontres, ils n'ont donc aucune raison de s'interroger, le début dure et accumule les longueurs, épicé d'un zeste de romance et par les désirs libidineux et pervers du mystérieux fay qui change d'apparence à sa convenance, cachant une âme d'une noirceur abyssale sous des dehors magnifiques …


Mon résumé et le quatrième de couverture ne donne pas vraiment une idée du contenu du livre, on a l'impression que l'auteur n'arrive pas à se décider sur le genre à adopter, les interminables longueurs n'arrangeant pas les choses. Les maladroites tentatives pour entretenir un certain suspense et une ambiance lourde tombent à plat, les personnages manquent vraiment d'épaisseur et l'intrigue manque de cohérence, j'ai vraiment dû me forcer pour finir le livre. L'insistance sur le sexe dévoyé et pervers amène un côté glauque alors que ça n'amène pas grand chose, et les tentatives de relances de l'intérêt tardives en mettant en scène société secrète multimillénaire et péril mondial font penser aux pulps de bas de gamme d'une certaine époque.


Un livre dont je me serais bien passé, l'auteur semble s'être égaré dans un style qu'il ne maîtrisait pas, pour un résultat vraiment très décevant, rien d'original, des longueurs rendant la lecture soporifique et des incursions mal intégrées dans le sexe, peut-être pour essayer de relancer l'intérêt du lecteur, un livre que je ne saurais conseiller quels que soient les goûts littéraires des lecteurs …
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Les mots pour : Style

Les mots contre : Longueurs, manque d'intérêt, personnages

Notation :12/20




Déçue par ce roman, très très long... avec pourtant une idée intéressante mais trop de tergiversation. Pas fan de cette famille, et mitigée pour le cote fantaisie. A oublier...
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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