Citations sur La guerre de la faille, tome 1 : Magicien - L'apprenti (64)
- Nous ne savons pas grand-chose de ces Tsurani. D'où viennent-ils? Comment arrivent-ils de passer de leur monde au nôtre? Et, comme tu viens de le faire remarquer, la question la plus contrariante, pourquoi viennent-ils? Pourquoi envahir nos terres?
- Pour le métal
Le magicien et son apprenti regardèrent Meecham, qui touillait son ragoût en gardant l'oeil sur Fantus.
- Ils n'ont pas de métal et ils veulent le notre.
(Quand Kulgan et Pug le dévisagèrent d'un air ahuri, il secoua la tête)
- Je croyais que vous aviez déjà compris, alors je n'en ai jamais parlé.
Megar le cuisinier dit que je pourrais bien grandir plus tard […]. Nul ne sait qui sont mes parents, alors on ne sait pas à quoi s’attendre.
- [...] C'est à la gentillesse du duc que tu dois d'être libre aujourd'hui. Il se disait que c'était un moindre mal de libérer le fils d'un serf que d'asservir celui d'un homme libre.
Kulgan se pencha à l'oreille de Pug :
_ Notre hôte est du genre à ne pas prendre une décision que quand il sait d'où vient le vent . Il attend la réponse de l'armateur pour savoir s'il faut nous considérer comme des prisonniers ou comme des invités . ( Le magicien ricana ) .
Tu découvriras avec l'âge que les petits fonctionnaires sont exactement les mêmes partout . P. 334
Le chemin tournait en suivant la courbure. Quand ils s'avancèrent dessus, ils furent accueillis par un spectacle à couper le souffle. Au beau milieu de la caverne se trouvait une gigantesque cascade qui tombait d'une formidable langue de pierre suspendue dans le vide. Elle se déversait une centaine de mètres au-dessus d'eux, allant s'écraser contre la paroi d'en face pour se faire engloutir par ses ténèbres souterraines. Elle emplissait la caverne de tels échos que l'on n'entendait même plus le bruit de l'eau en bas, à tel point que nul n'aurait pu en estimer la profondeur réelle. A travers la cascade dansaient des lumières colorées qui semblaient briller d'un feu interne. Des rouges, des ors, des verts, des bleus et des jaunes scintillaient dans la blancheur de l'écume, glissant le long du mur, lançant de brefs et intenses éclats lorsque l'eau frappait la pierre, créant une féerie de couleurs dans les ténèbres.
Ils s’étaient battus trois fois en six jours et maintenant les nains n’étaient plus que cinquante-deux.
Tomas pouvait passer des heures à écouter des histoires sur les peuples des forêts elfiques, quelle que soit la crédibilité du conteur.
Pug se sentit gêne. Il s'était demandé de quoi avaient bien pu parler Carline et le prince elfe, mais il n'avait pas osé le demander.
- J'ai remarqué que vous aviez longuement discuté avec elle.
- Je m'attendais à rencontrer un héros de deux mètres avec des éclairs crépitant sur les épaules. Visiblement, vous avez tué une douzaine de trolls d'un geste de la main.
Pug rougit.
- Il n'y en avait que deux et c'était un accident.
Le père Tully dit que certaines amours viennent d'elles-mêmes comme un vent marin et que d'autres croissent des graines de l'amitié
Avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, elle avait disparu en bas de l'escalier, ne laissant derrière elle que le léger bruissement de sa cape dans les ténèbres. Pug ferma doucement la porte puis éteignit la lumière. Il se coucha sur son lit, gardant les yeux fixés au plafond. L'odeur fraîche de son parfum planait encore dans la pièce et le souvenir de la douceur de son corps sous ses mains lui donnait des fourmillements dans les doigts. Maintenant qu'elle était partie et qu'il n'avait plus besoin de se contrôler, il laissa le désir l'envahir. Il se rappelait son visage passionné.