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Critique de Myriam3


Ecrit avant Zulu, Mapuche et Condor, ce thriller est une bonne mise en bouche de ses romans plus aboutis. On y retrouve les mêmes thèmes: l'oppression, les magouilles politiques, le mec à la fois pourri et gros sentimental.
Ici, Férey s'intéresse au trafic d'enfants et à la pédophilie, sous fond d'ONG et de DDASS.

Un peu sur le tard et alors que sa santé se délabre, Mc Cash, alias le Borgne, découvre qu'il a une fille dont la mère vient de mourir. Après quelques nuits de réflexion embrumées et alcoolisées, il décide de lâcher son boulot de flic pour rencontrer Alice, ou plutôt l'observer de loin et s'assurer qu'elle s'en sort toute seule, pour se casser le plus vite possible et se laisser mourir.
Rien ne se passe comme prévu: il découvre le cadavre d'une enfant noyée dans la Meu, et peu après, fait la rencontre de sa fille, venue chercher sa protection pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. le voilà bientôt empêtré dans des histoires de partouzes et de prostitution et ligotée à à la chair de sa chair qu'il lui faut protéger, lui que plus rien ne pouvait émouvoir depuis la mort de Joe Strummer et le départ de sa femme.

On retrouve l'écriture sarcastique et noire de Caryl Férey, toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin en s'attaquant aux puissants. Mais ce roman n'a pas encore le désespoir violent et la verve des suivants, et les personnages restent un peu plats, inaboutis, malgré quelques portraits taillés au couteau.

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