Il n'y a pas de mauvais enfants, n'est-ce pas ? Tous ne sont finalement que des enfants - qu'importe la race ou la culture qui les accueille - ils appartiennent avant tout à la leur. Pour cette raison, je suis impatiente d'apprendre la langue, difficile peut-être, qui est la mienne à ces petits lutins sauvages. Comme j'aime les regarder !
Nos cultures, finalement, ne sont peut-être pas si différentes : les femmes font tout le travail pendant que les hommes bavassent.
... Père conçoit une haine profonde pour les Peaux-Rouges qui sont pour lui de piètres hommes d'affaires... il aime à rappeler...que ses amis et lui doivent leurs vastes fortunes au chef Sac Black Hawk qui lui avait dit que "la terre ne se vend pas, car rien ne peut être vendu que l'on ne peut emporter avec soi", idée que mon père a toujours trouvé terriblement originale et amusante.
Et nous revoilà en marche … Nos chevaux partent en trottant retrouver la plaine, où le Peuple suit le bison, lequel suit l’herbe verte qui, elle, naît de la Terre.
-Vous êtes peut-être au courant de la façon dont notre corpulent épiscopalien amenait justement les enfants en son sein ?
-Oui, dit Bourke qui rougit légèrement. Je sentais sa propre colère frémir comme l’eau sur un feu constant. Le reverend Hare a été révoqué par l’évêque Wipple. Et celui-ci promet qu’une enquête détaillée sera conduite.
-C’est parfaitement inutile, répondis-je. Tout le monde sait bien ce qui s’est passé. En revanche, saviez-vous que de tels actes sont étrangers à la culture Cheyenne ? Je ne dis même pas que cela soit rare, mais que cela n’est jamais arrivé. Je pensais qu’un ethnologue amateur comme vous serait intéressé par ce genre de chose. Nous avons beaucoup à apprendre aux barbares, n’est-ce pas ?
Personne dans la famille ne nous a jamais vraiment parlé de notre arrière-grand-mère May.
Croyez-moi, je dispose d une grande experience dans ce domaine.Il faut être diplomate: on n ordonne pas,on suggère seulement.Et on n insulte pas son interlocuteur: on le flatte et on le cajole.p 249
Seule Phemie,Dieu la benisse, reste comme toujours, la tête haute et un petit sourire aux lèvres.Je crois que les amertumes et les tribulations que la vie lui a imposées lui ont donné une inebranlable solidité; c est une force a regarder vivre .p 77