Le syndrome du papillon

Morgane, c’était aussi ça. Une fille ultrasensible, fragile, touchante, mais qui pouvait assassiner vos rêves en une seule phrase. Même si j’avais jamais vu une meurtrière aussi belle qu’elle.

Dans la vie, on rencontre six ou sept personnes à qui on peut vraiment parler. C’est tout. Et encore, probable qu’on les perdra de vue et qu’on les reverra jamais. C’est triste à dire, mais c’est la vérité. Les autres, on fait que les effleurer, les supporter ou, pire, les subir. Surtout les subir. Les gens bien, c’est comme les trèfles à quatre feuilles : on en trouve si peu sur son chemin qu’on finit par se demander s’ils existent vraiment.

Dans la vie, il faut faire des choix, même si ce ne sont pas toujours les bons. Une mauvaise décision vaut mieux que pas de décision du tout. Choisir, c'est rester vivant...

... j'avais exprimé le désir de rester seul quelques temps. Ca leur avait pas trop plu, mais ils avaient fini par accepter. C'est vrai, quoi. Couper un peu les ponts, surtout quand on va mal, ça fait du bien à tout le monde.

Quelquefois, on a des a priori sur les gens, et il suffit d'un geste heureux ou d'un miment de grâce pour vous faire changer d'avis.

On pourrait croire qu'un hôpital psychiatrique est le dernier endroit au monde où avoir une révélation existentielle, mais non. Comme quoi, faut jamais jurer de rien.

Même un papillon a besoin de choisir une fleur pour s'épanouir.

Quand vous savez qu'un bon livre vous attend quelque part, la vie vaut la peine d'être vécue.

Il [Zach] ressemblait à un croque-mort qui aurait chopé une maladie terrible, la vie, et saurait pas trop comment s'en débarasser.

Morgane c'est aussi ça. Une fille ultrasensible, fragile, touchante, mais qui pouvait assassiner vos rêves en une seule phrase. Même si j'avais jamais vu une meurtrière aussi belle qu'elle.