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Citations sur Wastburg (63)

Ce jour là, il n'y avait qu'un corps dans la petite pièce. Honz était en train de forcer avec une pince, pour arracher les quelques ratiches qui n'étaient pas pourrissantes . Il les revendait à un faiseur de râtelier pour ceux qui n'avaient plus de chicots. Honz rasait aussi la tignasse des cadavres pour le compte d'un perruquier pas trop regardant.
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Je n’ai jamais compris pourquoi le burgmaester avait fait interdire les livres et les objets que les majeers ont laissés derrière eux. Nous aurions tant à apprendre de leurs connaissances. C’est pas parce que la magie est morte qu’il faut jeter tout ce savoir aux orties.
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Vecker ne s'arrêta pas d'un coup, il laissa continuer la formule et les gestes, ralentissant progressivement la cadence avec l'air de croire qu'il fallait y aller mollo même pour freiner la magie. Après tout, quand un acrobate jonglait avec des œufs, il n’arrêtait pas son tour soudainement quand les œufs volaient encore dans les airs. C'était pareil avec les mots d'un sortilège : il fallait les rattraper avant qu'ils ne s'écrasent à terre et se brisent.
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Avec tout ça, maester Pruken avait consulté ses bouquins qui sentaient la poussière et l'intelligence écrite.
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Wastburg n’existait pas pour rien : c’était justement parce qu’elle sortait de cette sauvagerie chevaleresque que cette cité était si plaisante à vivre.
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La cagoule du bourreau n'était pas faite pour protéger son anonymat. Elle servait à cacher sa jubilation ou son dégoût, quand il fallait employer les grands moyens. Personne n'avait envie de voir un bourreau pleurer en zigouillant lentement un gamin de l'âge de sa fille parce que le petit avait perdu le sens de la mesure. On ne dormirait pas bien si on se rendait compte à quel point le bourreau jouissait quand il s'acharnait sur un vrai fils de pute, un qui méritait bien son écartèlement. Il fallait mieux que ça reste enfoui derrière un masque, loin des yeux. Pour le bien de tout le monde.
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C’est ce que je me tue à te répéter : il faut élaguer. Wastburg, c’est comme un arbre : des fois vaut mieux couper les vieilles branches pour permettre aux repousses de lui donner une seconde vie. Sur le coup ça fait mal au cœur de scier les branches qui ont l’air en bonne santé, c’est sûr, mais faut faire ce qui est bon pour l’arbre, sinon il finit par y passer et tu te retrouves rien qu’avec du bois mort.
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Le sapin ne tolère pas qu’un arbre pousse à côté de lui. Peut-être que les aiguilles qui tombent acidifient la terre alentour et empêchent les autres plants de s’incruster. Peut-être pas. Au final, il n’y a pas une plante qui arrive à vivre aux abords du sapin : il sait y faire pour éliminer la concurrence.
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Gemackt avait confiance dans ce contingent pour patrouiller gentiment dans les rues de Wastburg, toutefois il ne donnait pas tripette de leur peau s'ils devaient subir l'assaut d'une charge de chevaliers ou une grêlée de flèches. Mais bon, à quoi bon dresser un cheval pour la guerre s'il devait juste tirer une charrue ?
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La bouscotte était une tradition wastburgienne, une cité où rien ne se perd : tous les tenanciers de troquet avaient une bouteille à part, dans laquelle ils versaient tous les fonds de verre non bus par les clients. Une mixture dégueulasse mais qui en arrachait, et pour pas cher. Certains collaient une étiquette dessus, d’autres mettaient au défi les voyageurs d’en boire un coup : à chacun sa manière de vendre le produit. Si le patron n’était pas con, il avait plusieurs boutanches à bouscotte, une par type d’alcool, pour ne pas trop mélanger les genres. Une pour le pinard, une pour les gnôles, une pour les liqueurs, une pour les bières... Séparer les liquides ne rendait pas la bouscotte meilleure au goût, ça non, mais ça retardait le moment où le client devenait malade. Un adage local disait même « Vin sur bière, je digère. Bière sur vin, je vomis bien. » Certaines buvettes devaient leur renommée à la qualité (toute relative) de leur bouscotte. Leurs bistrotiers avaient le tour de main pour faire des mélanges honorables. Ça tenait parfois à un ingrédient secret, qui faisait qu’une bouscotte était savourée ou évitée.
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