AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 1433 notes
Aucun doute pour moi, elena ferrante est une conteuse hors pair ! Avec elle, je voyage en Italie, à Naples dans ses rues animées. .. J'en ressens la chaleur, les odeurs... Des personnages toujours aussi hauts en couleurs, des tempéraments méditerranéens... Bref un régal !
Commenter  J’apprécie          140
Une ado qui grandit dans une famille dont la façade se lézarde progressivement au fur et à mesure de la prise de conscience des mensonges et non-dits qui la sapent. Ajoutée à la crise d'adolescence, ce récit allie la découverte de soi à celle de la vie, dans une famille dont les placards sont remplis de squelettes et qui renie ses origines.
La force du livre, au-delà du style, c'est de nous faire partager l'émotion de l'héroïne avec justesse et de nous faire rencontrer des personnages intéressants, dont les comportements sont analysés avec acuité !!
C'est peut-être un peu long et parfois un peu bavard, mais on y retrouve la finesse d'écriture de l'amie prodigieuse, dont ce livre semble un prolongement.
Commenter  J’apprécie          131
J'ai eu beaucoup de mal avec le style d'Elena Ferrante. le livre est un journal intime de petite fille qui croit en savoir plus que tout le monde et dont la vie n'est pas vraiment très intéressante. Ses questionnements se veulent universels alors qu'ils sont finalement assez peu concernant. le cadre de l'intrigue est bien pensé mais à vrai dire, tout ce qui gravite autour, on s'en fout un peu...
Commenter  J’apprécie          131
Si j'avais adoré les deux premiers tomes de l'Amie Prodigieuse, les 2 derniers tomes de la saga m'avaient laissée de marbre. J'avais même émis des doutes sur l'identité de l'auteur du dernier tome tant l'écriture et le style m'avaient agacée. J'ai un souvenir d'une lecture très fastidieuse…

A la sortie de son nouveau roman, j'ai longuement hésité : le lire or not ? Finalement, les bonnes critiques, l'ambiance napolitaine, cette promesse de voyage alors que nous sommes confinés en France pour l'été, j'ai cédé.

Les cents premières pages m'ont conquise et réconciliée avec l'auteure. Cette adolescente, enfant unique d'une famille plutôt bourgeoise, dont la vie bascule le jour où elle entend son père dire qu'elle est laide, comme sa soeur, qu'il déteste et avec qui il n'a plus de contact. Giovanna n'aura plus qu'une idée en tête : rencontrer Vittoria pour voir si elle lui ressemble.

Mais le charme s'est vite estompé et les vieux démons sont revenus… Je me suis ennuyée, j'ai trouvé le style lourd, les phrases trop longues, les descriptions interminables. Et l'histoire ? On a l'impression d'avoir un spin off de l'Amie Prodigieuse… Bref, une lecture que j'ai trainée et eu du mal à terminer, mais je crois bien, que cette fois, c'était ma dernière avec Elena Ferrante. Clap de fin.
Commenter  J’apprécie          130
Au début du livre j'étais un peu hésitante mais je me suis dite je vais insister un peu. Mais ensuite ça a fini par me lasser.
En effet, cette jeune adolescente qui se pose des questions sur le passé de sa famille, sur ses parents, sur sa tante, pourquoi pas, mais plus l'histoire se développe plus ça m'ennuie, n'étant pas une grande adepte des histoires de famille ou en tout cas à celle là.
C'est juste mon avis, ça peut très bien vous plaire à vous.
Commenter  J’apprécie          120
Bien que j'avais eu du mal à rester enthousiaste lors de la lecture du 4e tome de la saga ”Une amie prodigieuse”, je me suis replongée dans l'ambiance napolitaine vue par Elena Ferrante.
La ville coupée en 2 : les quartiers riches où vivent des gens ”éduqués, instruits, aux bonnes manières ” et les quartiers où vit la ”populace”.
Une ado du quartier riche dont le père est issu du petit peuple à force de travail (intellectuel) veut en savoir plus sur la famille de son père qu'ils n'ont jamais côtoyée. Chemin faisant, elle va découvrir des mensonges, des non-dits, l'hypocrisie des adultes. Elle naviguera entre espoirs et désillusions .
Elena Ferrante est une excellente conteuse. Après avoir lu 5 livres , j'ai l'impression de connaître Naples (alors que je n'y ai jamais mis un pied) : c'est dire comment elle décrit cette ville dans ses ouvrages sans longueurs cependant. Ses personnages aussi font l'objet d'une analyse tout en finesse.
Seul bémol : on reste plus ou moins dans le même registre que dans "L'amie prodigieuse ": Naples, analyse de la société au fil des ans, point de vue d'une ado- adulte en devenir.
Commenter  J’apprécie          122
N° 1508- Octobre 2020.

La vie mensongère des adultesElena Ferrante – Gallimard.
Traduit de l'italien par Elsa Damien.

C'est un lieu commun de dire que pour chacun, l'enfance représente une période qui conditionne la vie future. Elle peut-être heureuse ou désastreuse, on en garde toujours un souvenir prégnant qui parfois s'accompagne de mystères quand on aborde la personnalité de certains de ces membres ou des épisodes de leur vie. C'est ce qui est arrivé à Giovanna, enfant choyée et cultivée, pour qui sa tante Vittoria était une inconnue, l'objet de tous les rejets de la part de la famille, un véritable tabou au point qu'on fait disparaître son visage sur les photos. Sa ressemblance éventuelle avec cette parente honnie plane sur tout le roman. Ainsi son enfance a été très tôt un calvaire, rajoutez à cela une couche d'adolescence forcément difficile avec des interrogations intimes sur son corps et sur sa beauté naissante et troublante, des angoisses existentielles sur un bijou de famille et les possibles conséquences de son existence sur le destin de la jeune fille, sur les garçons, sur l'amour et le sexe, sur ses fantasmes personnels, vous avez une petite idée de ce qu'a été sa vie pendant cette période, coincée entre la fascination et l'interdit et qui fait l'expérience du mensonge et de l'hypocrisie des adultes sans pour autant les comprendre. Puis reviennent les vieilles querelles familiales, les secrets, les incompréhensions, transformés avec le temps en haines recuites qui poussent à l'éclatement des fratries, l'hostilité voire le bannissement de certains de leurs membres, le maintien de cette enfant, entre culpabilisation et fantasme, dans une sorte de bulle où l'on cultive sa différence, au nom déclaré de son intérêt, mais aussi du respect des différences sociales. Avec les années on finit par mettre en doute les personnages que se sont tissé les adultes, au point de porter sur eux un regard contestataire. Peu à peu on en dévoile les non-dits, les mensonges, les trahisons, les adultères, savamment enveloppés dans la plus naturelle des duperies et masqués par de tonitruantes affirmations de façade au point de démystifier complètement l'image traditionnelle des parents et d'assister à l'éclatement de la famille et à la recomposition artificielle d'une autre. Nous apprenons à nos enfants à ne pas mentir, ce qui est à la fois une message éducatif et une facilité pour nous, mais ces derniers ne manquent pas de s'apercevoir avec le temps et malgré leur innocence et leur candeur que le monde des adultes est justement fait de mensonges et d'hypocrisie mais aussi de jalousie, de méchanceté, de mal-être, d'intentions de nuire, de vengeances, et s'empressent de l'imiter, devenant adultes à leur tour. Giovanna n'échappe pas à cette règle et, retenant facilement la leçon, devient comme eux. Elle comprend aussi très vite son pouvoir de séduction sur les hommes alors que la laideur était pour elle une obsession, ce qui lui permet d'alimenter ses rêveries les plus secrètes et les plus folles.
Dans le regard désabusé qu'elle porte sur la société des hommes, elle ne trouve par dans la religion le soulagement qu'elle pourrait espérer dans un pays tourné largement vers le christianisme et elle regarde la vie de Jésus comme une histoire pleine de contradictions. Pourtant la dimension religieuse existe qui baigne tout ce texte. Ce roman de passage vers l'âge adulte, à tous les sens du terme, se déroule à Naples à travers les yeux d'une jeune fille à la découverte d'elle-même, qui observe le monde des grandes personnes avec une envie mêlée de craintes, d'hésitations, de chimères et qui recherche le modèle paternel puisque le sien lui a fait défaut.

Je suis entré de plain-pied à titre personnel dans ce roman fort pertinent qui, par bien des côtés, a dépassé la simple fiction. le style d'Elena Ferrante est toujours aussi fluide et agréable à lire, ce qui m'a procuré de bons moments et ce d'autant plus que la période délétère que nous vivons actuellement, avec les attentats aveugles, le virus imprévisible et les crises présentes et à venir, incite plutôt à la sinistrose.

Commenter  J’apprécie          120
Quelle déception. Si vous avez déjà lu la tétralogie L'amie Prodigieuse, et bien ne perdez pas de temps avec ce livre.
On y trouve exactement les mêmes codes : la dualité entre le Naples riche et pauvre, la découverte de la sexualité, la quette obsédante du langage parfait par le personnage principal.
Bref, du déjà vu/ déjà lu.

Dommage, cela m'a un peu gâché la bonne impression des livres lus du même auteur précédemment.

Commenter  J’apprécie          120
Après avoir lu la saga de L'amie prodigieuse, je m'étais bien promis de retrouver Elena Ferrante. Lorsqu'un challenge nous a proposé un item sur le mensonge, j'ai plongé. Hélas, La vie mensongère des adultes n'a pas eu le même effet sur moi que les parcours chaotiques d'Elena et Lila. Autant j'avais pu être suspendue au devenir des deux amies dans des contextes sociaux et culturels antagonistes, autant, là même si le désir de l'auteur de dépeindre des milieux différents se ressent toujours, les histoires de coeur et d'infidélité sont sans relief et peu originales… L'histoire se déroule toujours principalement à Naples. Là encore, je reste sur ma faim. Elena Ferrante m'avait fait découvrir sa ville, je déambulais dans les ruelles, goûtais le sable et l'eau de la plage principale, allais de l'échoppe du cordonnier à la belle bâtisse des commerçants avec ses deux précédentes héroïnes. Dans ce roman-ci, je n'ai pas vu Naples, je n'ai pas réussi à m'installer dans le récit. Plus je m'approchais de la fin et plus je m'interrogeais sur la chute. Attendais-je un miracle ? Ce fut une déception… Un manque d'inspiration de l'auteur et une piètre représentation de la femme et de ses aspirations amoureuses … J'en reste désabusée…
Commenter  J’apprécie          112
Audio-livre
Fille unique d'un couple de professeurs, Giovanna a vécu une enfance heureuse dans les quartiers huppés de Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père dit d'elle « qu'elle est laide comme Vittoria« . Qui est cette Vittoria? Une soeur de son père, sa propre tante, donc, dont elle n'avait jamais jusque là entendu parler. Giovanna fouille les affaires de son père jusqu'à trouver des indices et l'adresse de cette femme. Car elle veut comprendre la raison pour laquelle on la trouve laide , mérite t-elle qu'on la compare à cette femme mystérieuse, à la réputation maléfique? Giovanna se rend au domicile de Vittoria, dans un quartier pauvre de Naples et fait alors la connaissance d'une partie de sa famille dont elle ignorait jusque là l'existence.

Entendre de la bouche de son propre père une phrase blessante sur son physique et sa façon d'être n'est pas anodin pour une jeune adolescente. Comprendre que sa famille n'est pas ce qu'elle prétend être, que les apparences sont trompeuses à bien des égards est assez difficile à accepter lorsqu'on est en passe de devenir adulte, au moment où justement on a besoin de repères sérieux. En découvrant un univers différent de celui dans lequel elle évolue depuis son enfance, Giovanna est confrontée à l'hypocrisie des siens et ce monde soudain explose la laissant face à de multiples questions sur l'amour, la religion et l'amitié. L'adolescente, jeune femme en devenir, avide d'expérience, tente de se construire à la lumière de ce monde d'adultes qu'elle ne comprend pas toujours, mais elle va tout faire pour rester maitresse de ses choix.

J'ai découvert par ce roman l'écriture frénétique d'Elena Ferrante, dont l'imagniation me semble intarissable. La vie mensongère des adultes est un roman d'apprentissage moderne qui m'a beaucoup plu, pourtant ce n'était pas gagné car ce n'est pas véritablement le genre de littérature auquel je m'attache habituellement. J'avoue que je me suis parfois mélangé les pinceaux entre quelques personnages masculins, je n'ai pas non plus réussi à m'imprégner de l'atmosphère napolitaine, mais peu importe car l'écoute de ce récit m'a passionnée, et je le dois principalement à la voix « parfaite » de Rebecca Marder qui m'a séduite du début à la fin: impeccable dans son accent, sa tonalité et la force de conviction qui en émane. Ce roman est fait pour être lu à voix haute !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (3163) Voir plus



Quiz Voir plus

L'amie prodigieuse, le quiz !

Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

Vrai
Faux

10 questions
335 lecteurs ont répondu
Thème : Elena FerranteCréer un quiz sur ce livre

{* *}